•••• Le Shadow est un personnage inventé pour présenter à l'origine, une émission radiophonique. Il migre rapidement dans l'univers des pulp magazines, et en devient l'une des figures de proue. En France ses pulps ont été très peu traduits. Idem pour les bédés qui lui ont été consacrées.
.. un film irrespectueux, [..]
Francis Saint-Martin
Enthousiasmé par l'adaptation cinématographique du Phantom, personnage contemporain du Shadow (mais lui inventé dans les pages de la bande dessinée destinée à la presse (les comic strips), je me suis regardé le film de Russel Mucahy.
Ce dernier, sur un scénario de David Koepp privilégie la piste orientale tant au niveau de la menace que des origines du personnages, et c'est plutôt bien fait. Alec Baldwin s'en sort assez bien, Margo Lane est ravissante et les décors sont somptueux. S'il m'a semblé que l'histoire avait quelques accrocs, l'alchimie entre aventure & humour les gomme avec souplesse.
Un film certes, pas inoubliable, mais très agréable et divertissant. On remarquera au passage que les Djédaï et le Shadow ont certainement reçu le même enseignement.
En parlant d'oubli, permettez-moi d'évoquer la série de Warren Ellis : Planetary. À plusieurs reprise je me suis surpris à penser à son personnage ...
The Spider |
Cette impression a été renforcée par cette scène du film ..
.. qui m'a remis en mémoire le numéro 4 de la série, allez savoir pourquoi !
Ceci étant dit, ce film a fait l'objet d'une adaptation BD par l'artiste Mike Kaluta (également présent dans la conception du film), traduite en français chez l'éphémère maison d'éditions Dark Horse France.
- Le soleil est éclatant .....
- ..... Mais sur la glace ça glisse bien !
De très belles images... Mais l'alchimie ne fonctionne pas. On est trop à la lisière de l'humour "campy" façon Batman westien. Et puis...
RépondreSupprimerY a pas l'autogyre !!!!
Le film irait à peu près (on aurait pu se passer de quelques traits d'humour un peu balourds sur la cravate de Shiwan Khan), mais le gros écueil, outre que le scénario s'inspire davantage de la version très révisionniste d'Howard Chaykin (les comics étaient sans doute plus faciles à lire que les pulps, qui comptent moins d'images), c'est qu'Alec Baldwin exhibe un charisme d'endive -- ceci dit sans vouloir froisser les endives, ces mythiques perles du Ch'Nord.
RépondreSupprimerAlors, entre le héros qui lutte pour le Bien parce qu'il a été conditionné (quel concept follement exaltant!) et son incarnation qui impressionne tout juste la pellicule, le film a un cruel déficit de Shadow. Sinon, les décors sont souvent superbes, et John Lone, avec de meilleurs dialogues, aurait pu être un mémorable Shiwan Khan.
prochain arrêt : le Dick Tracy de Warren Beatty ?
RépondreSupprimerDick Tracy, Rocketeer et Darkman ....
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