••• Sept numéros, dans un forcing désespéré pour nous proposer la totalité de la série, pour la modeste somme de 5,90 euros, tel est le contenu de ce troisième hors-série des « Tout-Nouveaux Vengeurs », revue publiée par Panini.
Au commande, le toujours pétillant Al Ewing, alors qu'aux dessins un trio se dispute le droit de dessiner son scénario, que n'aurait pas désavouéJack Kirby Jim Starlin ; rehaussés de couleurs tout aussi lysergiques que les aventures qu'écrivait justement l'ex-photographe de la Navy.
Si le sixième numéro mensuel (de la périodicité étasunienne) qui ouvre ce recueil est toujours sous l'influence de l’accélérateur des « contraires » (Captain America est un Africain-Américain, Mjolnir est devenu la propriété d'une femme, etc.) , qui alimente la Maison des idées en une nouvelle énergie salutaire, la belle mécanique est rattrapée par un de ces events qui rythment la vie des illustrés de super-héros, comme la grippe rythme la nôtre. Sauf que l'événementiel à la sauce Marvel est plus fréquent, et plus meurtrier.
Toutefois, faisant montre d'une intelligence créative autant que diplomatique, Al Ewing réussi à maintenir ce qui faisait la particularité de son travail sur les 5 précédents numéros de la série [Pour en savoir +], tout en sacrifiant aux directives éditoriales.
On pourra bien sûr arguer que l'antagoniste des Ultimates - sur les numéros estampillés « Civil War II » - y est pour beaucoup.
Certes, cependant le scénariste a montré dans ces 5 numéros, qu'en termes d'inflation dramatique il n'avait rien à redouter.
Kenneth Rocafort et ses tuiles séquentielles mal ajustée, ainsi que son compère Christian Ward en pleine montée d'acide, dessinent les contours d'un univers tout aussi étrange et fascinant que les personnages qui y vivent.
•••En faisant de cette énième mouture des Ultimates des bêta-testeurs de mondes improbables et infinis, peuplés de créatures conceptuelles et de races extraterrestres, tout en y mélangeant des apartés intimistes, et des manigances de barbouzes plus terre-à-terre, Al Ewing - formé à l'école anglaise de l'hebdomadaire 2000AD - nous captive et nous entraîne à sa suite, comme le ferait le joueur de flûte d'Hamelin.
Au commande, le toujours pétillant Al Ewing, alors qu'aux dessins un trio se dispute le droit de dessiner son scénario, que n'aurait pas désavoué
Dessin & couleurs de Christian Ward |
Toutefois, faisant montre d'une intelligence créative autant que diplomatique, Al Ewing réussi à maintenir ce qui faisait la particularité de son travail sur les 5 précédents numéros de la série [Pour en savoir +], tout en sacrifiant aux directives éditoriales.
On pourra bien sûr arguer que l'antagoniste des Ultimates - sur les numéros estampillés « Civil War II » - y est pour beaucoup.
Certes, cependant le scénariste a montré dans ces 5 numéros, qu'en termes d'inflation dramatique il n'avait rien à redouter.
Dessin de Kenneth Rocafort & couleurs de dan Brown |
•••En faisant de cette énième mouture des Ultimates des bêta-testeurs de mondes improbables et infinis, peuplés de créatures conceptuelles et de races extraterrestres, tout en y mélangeant des apartés intimistes, et des manigances de barbouzes plus terre-à-terre, Al Ewing - formé à l'école anglaise de l'hebdomadaire 2000AD - nous captive et nous entraîne à sa suite, comme le ferait le joueur de flûte d'Hamelin.
Prochainement |
(À lire et à suivre ....)
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