.... Novella traduite par Laurent Philibert-Caillat pour les éditions LE BÉLIAL', Nous allons tous très bien, merci aurait largement eu sa place dans la très belle collection Une heure-Lumière dudit éditeur (si elle avait été créée en 2015), mais peut-être aurait-on alors été privé de l'entretien avec l'auteur, sous la conduite d'Erwann Perchoc, qui se trouve en fin de volume.
Il est d'ailleurs placé à cet endroit pour la bonne raison qu'il ne faut absolument pas le lire (tout aussi intéressant soit-il) avant le récit proprement dit de Daryl Gregory, sous peine d'en éventer les plus savoureuses surprises.
Récit hantologique par excellence, les 165 pages de l'histoire de ce groupe de parole pas banal, réunit par le docteur Sayer, sont en effet hantées par des traces venues du passé.
Comme l'Europe par le spectre de Marx, selon Jacques Derrida, à qui nous devons ce néologisme [Pour en savoir +].
Un passé que chaque lecteur, à l'aune de sa propre culture, appréhendera, ou pas. C'est d'ailleurs mon cas.
Si je crois avoir identifié sans erreur ce à quoi pensait Daryl Gregory dans au moins un cas, je n'ai pour autant pas vu la référence en question, qui n'est pas du tout ma came, ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier son récit, bien au contraire.
En cela Nous allons tous très, merci trouvera une place de choix à côté de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires [Pour en savoir +] ou encore d'Injection de Warren Ellis [Pour en savoir +] ou de certains romans de P.J. Farmer [Pour en savoir +], qui relèvent aussi, de ce que j'appelle l'hantologie.
.... Cependant nul besoin de savoir de quel « spectre » s'inspire Harrison, Stan, Barbara, Greta ou Martin pour se laisser embarquer dans ce page-turner impitoyable.
Ces quelques lignes ont suffit à me captiver jusqu'au bout.
Lu d'une seule traite Nous allons tous bien, merci est cependant bien plus riche que ne le laisse entendre, justement, la rapidité dont je dis avoir fait preuve. Et si par inadvertance cette richesse nous échappe, l'entretien sus-mentionné éclaire rétrospectivement l'aventure que l'on vient de lire.
.... Court roman très divertissant, Nous allons tous très bien, merci, est aussi un beau travail sur l'inspiration, et le formalisme, et les possibilités pour une esprit inventif de faire du neuf et ce, malgré l'abondance de films, séries télévisée, romans, bandes dessinées, qui s'inscrivent dans le domaine dit de l'Imaginaire, duquel il relève.
Un roman trois étoiles, lu en quatrième vitesse, dont l'auteur est dorénavant placé en tête de ma liste de ceux à lire impérativement.
Il est d'ailleurs placé à cet endroit pour la bonne raison qu'il ne faut absolument pas le lire (tout aussi intéressant soit-il) avant le récit proprement dit de Daryl Gregory, sous peine d'en éventer les plus savoureuses surprises.
Le toujours excellent Aurélien Police signe la couverture |
Comme l'Europe par le spectre de Marx, selon Jacques Derrida, à qui nous devons ce néologisme [Pour en savoir +].
Un passé que chaque lecteur, à l'aune de sa propre culture, appréhendera, ou pas. C'est d'ailleurs mon cas.
Si je crois avoir identifié sans erreur ce à quoi pensait Daryl Gregory dans au moins un cas, je n'ai pour autant pas vu la référence en question, qui n'est pas du tout ma came, ce qui ne m'a pas empêché d'apprécier son récit, bien au contraire.
En cela Nous allons tous très, merci trouvera une place de choix à côté de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires [Pour en savoir +] ou encore d'Injection de Warren Ellis [Pour en savoir +] ou de certains romans de P.J. Farmer [Pour en savoir +], qui relèvent aussi, de ce que j'appelle l'hantologie.
.... Cependant nul besoin de savoir de quel « spectre » s'inspire Harrison, Stan, Barbara, Greta ou Martin pour se laisser embarquer dans ce page-turner impitoyable.
Au début, on était six : trois hommes et deux femmes, plus le Dr Sayer - Jan, même si certains d'entre nous n'ont jamais réussi à l'appeler par son prénom. Elle était la psychologue qui nous avait déniché, puis persuadé qu'une thérapie de groupe nous profiterait mieux que des séances individuelles.
Après tout, l'un de nos problèmes communs restait que nous pensions tous être uniques. [....]
Lu d'une seule traite Nous allons tous bien, merci est cependant bien plus riche que ne le laisse entendre, justement, la rapidité dont je dis avoir fait preuve. Et si par inadvertance cette richesse nous échappe, l'entretien sus-mentionné éclaire rétrospectivement l'aventure que l'on vient de lire.
.... Court roman très divertissant, Nous allons tous très bien, merci, est aussi un beau travail sur l'inspiration, et le formalisme, et les possibilités pour une esprit inventif de faire du neuf et ce, malgré l'abondance de films, séries télévisée, romans, bandes dessinées, qui s'inscrivent dans le domaine dit de l'Imaginaire, duquel il relève.
Un roman trois étoiles, lu en quatrième vitesse, dont l'auteur est dorénavant placé en tête de ma liste de ceux à lire impérativement.
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