••• Jean-Pierre Pécau a fait depuis déjà pas mal de temps (et pour mon plus grand plaisir) de l'Histoire son fond de commerce. Ici, associé à Fred Blanchard et Fred Duval, deux chevilles ouvrières du label Série B - de l'éditeur Delcourt - que le talent et le savoir-faire n'ont pas plus épargné, il nous propose un triptyque autour du 11-Septembre, dans le cadre de l'excellente série Jour J (publiée chez ledit éditeur). 15 euros et 50 centimes pièce.
S'appuyant ici sur le destin singulier d'un agent du FBI, John P. O'Neill (1952-2001) un individu dont on peut aussi suivre le parcours en regardant la série The Looming Tower [Pour en savoir +], le trio en charge du scénario livre un récit qui ne m'a pas lâché.
Si bien évidemment Le Prince des ténèbres est lu en regard des événements qui ont eu lieu en ce jour de septembre 2001, il vaut aussi (et pour moi surtout) grâce à la manière dont tout cela se noue. Ainsi le rôle qu'octroient les scénaristes à Barrack Obama m'a-t-il particulièrement plu, ou encore la scène - que je crois que tout le monde connaît - de George W. Bush en visite dans une école de Floride.
En définitive Le Prince des ténèbres, du moins les deux premiers tomes que j'ai pu lire est un formidable thriller d'espionnage. Peut-être pour l'instant la meilleure histoire que j'ai lu dans le cadre de la collection Jour J.
Au dessin, le stakhanoviste du 9ème Art hexagonal, j'ai nommé l'immense Igor Kordey, semble avoir fait sienne la « perspective narrative » chère à Windsor McCay, où la manière de cadrer exprime une émotion que le lecteur est capable de ressentir sans que le texte y pourvoit. Et le résultat ne souffre d'aucun déchet. Jérôme Maffre aux couleurs ne ménage pas plus sa peine, et c'est sans fausse note qu'il colorise lesdites cases.
.... Commencée sur les chapeaux de roues, cette uchronie n'a donc plus le droit à l'erreur pour son ultime tome, prévu fin novembre de cette année. Car comme chacun sait, plus on s'élève, plus dure est la chute !
S'appuyant ici sur le destin singulier d'un agent du FBI, John P. O'Neill (1952-2001) un individu dont on peut aussi suivre le parcours en regardant la série The Looming Tower [Pour en savoir +], le trio en charge du scénario livre un récit qui ne m'a pas lâché.
Si bien évidemment Le Prince des ténèbres est lu en regard des événements qui ont eu lieu en ce jour de septembre 2001, il vaut aussi (et pour moi surtout) grâce à la manière dont tout cela se noue. Ainsi le rôle qu'octroient les scénaristes à Barrack Obama m'a-t-il particulièrement plu, ou encore la scène - que je crois que tout le monde connaît - de George W. Bush en visite dans une école de Floride.
En définitive Le Prince des ténèbres, du moins les deux premiers tomes que j'ai pu lire est un formidable thriller d'espionnage. Peut-être pour l'instant la meilleure histoire que j'ai lu dans le cadre de la collection Jour J.
Au dessin, le stakhanoviste du 9ème Art hexagonal, j'ai nommé l'immense Igor Kordey, semble avoir fait sienne la « perspective narrative » chère à Windsor McCay, où la manière de cadrer exprime une émotion que le lecteur est capable de ressentir sans que le texte y pourvoit. Et le résultat ne souffre d'aucun déchet. Jérôme Maffre aux couleurs ne ménage pas plus sa peine, et c'est sans fausse note qu'il colorise lesdites cases.
.... Commencée sur les chapeaux de roues, cette uchronie n'a donc plus le droit à l'erreur pour son ultime tome, prévu fin novembre de cette année. Car comme chacun sait, plus on s'élève, plus dure est la chute !
(À suivre ....)
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