... Dernièrement j'ai lu les 15 numéros de la série de Kieron Gillen & Jamie McKelvie intitulée Young Avengers, enfin lire c'est peut-être beaucoup dire.
Gillen je le connais pour avoir lu son run sur Loki, ce scénariste fait partie de ceux dont les idées m'intéressent mais dont j'ai peine à maintenir mon intérêt lorsqu'il les développe. Cela dit Loki est ce qui m'a le plus intéressé.
J'ai essayé The Wicked + The Divine sans beaucoup de succès, idem pour Phonogram ; à chaque fois les préoccupations des personnages, l'environnement dans lequel ils évoluent tout cela me laisse de marbre et n'éveille pas une once d’intérêt de ma part.
Reste que j'ai donc eu l'occasion de lire Young Avengers.
Il faut dire aussi que Jamie McKelvie, le dessinateur de la série, est quelqu'un dont j'apprécie assez le travail et c'était là ma première motivation.
La seconde est assez pragmatique, on me prêtait les numéros en question en V.F
Las ! Assez rapidement les péripéties et les atermoiements des personnages m'ont d'abord lassé puis, complètement laissé indifférent.
Je n'ai terminé la série que parce que je l'avais sous la main et pour regarder (et non pas lire) les pages dessinées par McKelvie.
Certaines pages sont vraiment intéressantes en terme de construction et de ce qu'elle apporte au récit (du moins le peu que j'en avais compris), c'est assez bluffant.
Et plutôt ludique & divertissant ...
Et plutôt ludique & divertissant ...
Je disais que je ne lisais plus qu'en travers et de façon plus que succincte les textes de cette histoire, et patatras il a fallu que je tombe sur une bulle de dialogue qui a éveillé mon attention.
Mais pas la meilleur part de l'attention que l'on peut porter à quelque chose, en ce sens qu'il me semble que le traducteur, que je tiens par ailleurs en haute estime, je l'ai souvent dit, m'a semble-t-il fait une petite confusion :
Confusion disais-je, dans la mesure où il y a une erreur dans la bulle de dialogue manifeste entre le terme "infraction" et le mot "effraction", cela dit c'est une erreur minime sur un total de 300 pages de BD.
En outre elle aurait pu être évitée, je crois, avec une simple relecture par quelqu'un dont c'est le travail. Quelqu'un qui n'a pas, comme le traducteur, "la tête dans le guidon" !
Pas de quoi accabler le traducteur, en tout cas de mon point de vue.
Si je parle de cette anecdote c'est parce qu'elle m'a entraîné vers d'autres horizons.
Or donc, toujours est-il que j'ai voulu tout de même voir la version originale, après tout il y avait peut-être un aspect comique qui m'échappait :
Et là patatras bis !
Puisque j'avais quelques numéros en V.O, tout aussi gracieusement prêtés je les ai feuilletés ; et je me suis aperçu que l'éditeur Panini enlevait les pages de crédits et les pages de résumé pourtant assez intéressantes, pour certaines, en terme esthétique.
Du moins à mes yeux.
C'est d'autant plus dommage que les crédit & les résumés sont un peu des exercices imposés et qu'il peut être intéressant de voir comment les scénaristes et les artistes se débrouillent avec.
Néanmoins je dois dire qu'il ne me semble pas que l'absence de ces pages nuisent à l'histoire.
Reste de ma lecture un scénario dont je n'ai pas fait grand cas, une indifférence qui vient non pas de l'écriture en elle-même, du moins je ne crois pas, mais plutôt de mon désintérêt des préoccupations des jeunes gens qui peuplent ces 15 numéros.
Un run dont je ne garderai en tête que quelques pages de Jamie McKelvie, plutôt sympathiques et spectaculaires :
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