COPPERHEAD tome 1
Bienvenue à Copperhead, un trou perdu situé sur une planète isolée de tout. Clara Bronson, mère célibataire, se prépare à vivre son premier jour en tant que shérif de la ville. Contient : Copperhead volume 1 (#1-5)
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…. Le scénariste Jay Faerber le déclare sans ambages dans la préface qu’il consacre au premier tome de sa série : Copperhead est un western.
Un peu comme Ghost of Mars, à propos duquel John Carpenter son réalisateur déclarait : « Ghosts of Mars se réfère surtout au western hollywoodien », ou encore Outland de Peter Hyams, cousin jovien du Train sifflera trois fois.
Comme les deux films cités, il a cependant la particularité de se dérouler sur une autre planète que la notre.
…. Nouvellement embauchée par la ville de Copperhead en qualité de shérif, Clare Bronson va devoir faire ses preuves rapidement en résolvant un whodunit (kilafé) tout ce qu’il y de plus traditionnel.
Si ce n’est bien sûr que les victimes, le ou les coupables, non rien de commun avec ce que nous connaissons. Dépaysement garanti !
Les cinq numéros qui composent ce recueil publié par Urban Comics – traduction de Benjamin Rivière et lettrage de Moscow * Eye – donne un bel aperçu du talent de Jay Faerber (les séries Noble Causes et Dynamo5 notamment) qui réussit à présenter la ville de Copperhead, les principaux protagonistes de l’intrigue principale, quelques personnages « secondaires » qui prendront, soyons-en sûrs, de l’importance ultérieurement ; tout cela d’une manière fluide et élégante.
La mise en récit séquentielle de Scott Godlewski, assisté de Ron Riley à la colorisation, donne l’impédance qui convient grâce à un découpage alerte et surtout très varié ; mais toujours adapté à l’atmosphère du scénario.
Ecrit pour un rythme mensuel (publié à l’origine chez l’éditeur étasunien Image Comics), chaque numéro se termine un point d’intensité maximale qui en fait un page-turner très efficace.
Si Copperhead est une série résolument tournée vers l’action trépidante baignée par une atmosphère mortifère (toutes choses égales par ailleurs), Jay Faerber n’en oublie pas pour autant d’amener quelques situations plus légères où l’humour prime.
Copperhead donne aussi à voir un très beau travail sur les onomatopées, dont on devine qu’elles ont fait l’objet d’une attention particulière.
Et ce travail n’a pas été fait en vain, tant elles ajoutent à l’ambiance des différentes situations une identité sonore qui augmente encore l’immersion du lecteur, et leur intensité propre.
…. En conclusion Copperhead est un très bon premier tome pour ceux qui aiment le son perforant des coups de feu, et l’odeur de la fumée qui annonce invariablement la conclusion satisfaisante d’une poursuite problématique ; emmenés sur un rythme de montagnes russes (cela va sans dire).
Qui plus est, vendu au prix de lancement de 10 € !
Décollage réussi ai-je envie de dire, et selon l’expression consacrée : vivement le tome 2 !
Vendu !
RépondreSupprimerEt Ghost of Mars est clairement le remake de Rio Bravo.
[-_ô] !
SupprimerJ'avais également beaucoup apprécié le premier tome, et encore plus le second. Malheureusement, il semble que cette série restera sans suite.
RépondreSupprimerDommage, Faerber a aussi arrêté Secret Identities, qui dans son genre promettait beaucoup.
SupprimerPour 10 E, je vais craquer. Les previews de cette série (qui semble en effet bizarrement au point mort, comme d'autres titres du même scénariste - voir son excellent "Near Death") m'avaient séduit. Ton article et ce petit prix m'ont convaincu de craquer.
RépondreSupprimerN'hésite pas à faire un retour de lecture.
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