STUMPTOWN t.1 : Disparue
Auteurs : Greg Rucka, Matthew Southworth, Lee Loughridge & Rico Renzi
Traduction : Anne Capuron
Lettrage : Moscow*Eye
Éditeur : Delcourt
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Dex est une jeune femme qui a monté son agence de détective privé. Malheureusement, elle est beaucoup moins douée aux jeux que pour résoudre des affaires. Sa chance semble tourner lorsque la directrice du casino de la Wind Coast lui offre d’effacer sa dette. En échange, elle doit retrouver sa petite-fille disparue.
C’était une matinée pour aller voir ailleurs ….
Ce n’est pas parce que l’on connaît toutes les lettres d’un alphabet que l’on connaît aussi tout ce qu’on peut écrire avec.
Sur une idée plutôt commune – la disparition d’une personne – Rucka & Southworth en font une démonstration éclatante.
Soignant aussi bien la forme que le fond, ne négligeant aucun personnage, le scénariste et le dessinateur rivalisent d’audace et de talent sur pas loin de 130 planches, et livrent une histoire sinon originale, en tout cas très loin de ce qu’on pouvait en attendre.
Si Dex Parios ne « pense » pas le mystère mais le « vit », elle n’en oublie pas pour autant la dimension herméneutique de son travail.
Vous voilà prévenus.
Greg Rucka profite d’un storytelling millimétré et de l’expressivité des personnages, deux atouts qu’apporte Matthew Southworth, pour se passer de récitatif et de bulle de pensée, et livrer un récit qui a la sécheresse d’un été 76.
Affublé d’un sous-titre qu’on croirait directement inspiré par un polar scandinave : « L’affaire de la fille partie avec son shampoing (mais sans sa mini) », ce premier tome bénéficie en sus d’une magnifique colorisation tantôt sobre, tantôt baroque, mais toujours juste.
Paru en 2012 aux éditions Delcourt, Stumptown ne semble pas avoir bénéficié d’un public suffisant pour que l’éditeur poursuive l’aventure (deux recueils supplémentaires ont parus depuis aux U.S.A.).
Que cela ne vous empêche pas de lire celui-ci, il se suffit largement à lui-même.
Auteurs : Greg Rucka, Matthew Southworth, Lee Loughridge & Rico Renzi
Traduction : Anne Capuron
Lettrage : Moscow*Eye
Éditeur : Delcourt
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Dex est une jeune femme qui a monté son agence de détective privé. Malheureusement, elle est beaucoup moins douée aux jeux que pour résoudre des affaires. Sa chance semble tourner lorsque la directrice du casino de la Wind Coast lui offre d’effacer sa dette. En échange, elle doit retrouver sa petite-fille disparue.
C’était une matinée pour aller voir ailleurs ….
Ce n’est pas parce que l’on connaît toutes les lettres d’un alphabet que l’on connaît aussi tout ce qu’on peut écrire avec.
Sur une idée plutôt commune – la disparition d’une personne – Rucka & Southworth en font une démonstration éclatante.
Soignant aussi bien la forme que le fond, ne négligeant aucun personnage, le scénariste et le dessinateur rivalisent d’audace et de talent sur pas loin de 130 planches, et livrent une histoire sinon originale, en tout cas très loin de ce qu’on pouvait en attendre.
Si Dex Parios ne « pense » pas le mystère mais le « vit », elle n’en oublie pas pour autant la dimension herméneutique de son travail.
Vous voilà prévenus.
Greg Rucka profite d’un storytelling millimétré et de l’expressivité des personnages, deux atouts qu’apporte Matthew Southworth, pour se passer de récitatif et de bulle de pensée, et livrer un récit qui a la sécheresse d’un été 76.
Affublé d’un sous-titre qu’on croirait directement inspiré par un polar scandinave : « L’affaire de la fille partie avec son shampoing (mais sans sa mini) », ce premier tome bénéficie en sus d’une magnifique colorisation tantôt sobre, tantôt baroque, mais toujours juste.
Que cela ne vous empêche pas de lire celui-ci, il se suffit largement à lui-même.
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