.... À croire que la durée d'un film (2 heures 19) est la contrepartie des longueurs que nous impose son réalisateur : « c'est pas bon mais au moins c'est long ». Certainement moins que le scénario sur lequel il s'appuie, en tout cas.
Cette fois-ci il s'agit de Michael Mann, qui a eu l'idée de greffer à son long-métrage - le susdit Miami Vice - des clips tout aussi longs de ses tubes préférés.
Si la série télévisée était déjà un modèle de vacuité, sa transposition au cinéma est une belle réussite qu'on ne peut décemment pas accuser de trahir sa source.
Oserais-je dire que Mann se regarde filmer ? En tout cas c'est assez bien imité, et le plaisir qu'il y a pris semble inversement proportionnel à celui que j'ai pris à en regarder le résultat.
Ajoutons un scénario qui ne s’embarrasse ni de cohérence, ni d'une once d'originalité.
En effet comment croire qu'une organisation capable de retrouver en l'espace de quelques heures les proches d'un agent infiltré, ne puisse pas éventer sa couverture ?
Pour le reste il s'agit d'un cinéma à fort taux de testostérone, sans surprise, interprété par un Jamie Foxx qui s'en sort très bien, d'un Colin Farrell qui en fait des tonnes (mais son personnage l'exige aussi), et d'une Gong Li très crédible, dont le personnage plutôt intéressant du début perd assez rapidement de son magnétisme, dommage.
Le reste du casting est soit vaguement présent, ou très caricatural (quand ce n'est pas un mélange des deux).
Un film que j'aurais pu ne pas voir (si ce n'est qu'il m'a permis de constater que la touche « avance rapide » est une belle invention).
Cette fois-ci il s'agit de Michael Mann, qui a eu l'idée de greffer à son long-métrage - le susdit Miami Vice - des clips tout aussi longs de ses tubes préférés.
Si la série télévisée était déjà un modèle de vacuité, sa transposition au cinéma est une belle réussite qu'on ne peut décemment pas accuser de trahir sa source.
Oserais-je dire que Mann se regarde filmer ? En tout cas c'est assez bien imité, et le plaisir qu'il y a pris semble inversement proportionnel à celui que j'ai pris à en regarder le résultat.
Ajoutons un scénario qui ne s’embarrasse ni de cohérence, ni d'une once d'originalité.
En effet comment croire qu'une organisation capable de retrouver en l'espace de quelques heures les proches d'un agent infiltré, ne puisse pas éventer sa couverture ?
Pour le reste il s'agit d'un cinéma à fort taux de testostérone, sans surprise, interprété par un Jamie Foxx qui s'en sort très bien, d'un Colin Farrell qui en fait des tonnes (mais son personnage l'exige aussi), et d'une Gong Li très crédible, dont le personnage plutôt intéressant du début perd assez rapidement de son magnétisme, dommage.
Le reste du casting est soit vaguement présent, ou très caricatural (quand ce n'est pas un mélange des deux).
Un film que j'aurais pu ne pas voir (si ce n'est qu'il m'a permis de constater que la touche « avance rapide » est une belle invention).
Laurent Lefeuvre m'a vanté les qualités de Mann sur ce film... Moi, Mann m'ennuie.
RépondreSupprimerMoi aussi, si j'en crois ce "Miami Vice", et "Hacker" que j'ai vu il y a quelques mois.
SupprimerEntre-nous, le matériau de départ était déjà pseudo-esthétisant et boursouflé.
RépondreSupprimerEntre nous, je suis d'accord.
RépondreSupprimermoi, j'ai bien aimé, c' est à partir de public ennemies que j' ai trouvé qu' il commençait à faire n' importe quoi et que les critiques étaient devenus aveugles ( en me survendant notamment dans hacker un gunfight entre des blocs de béton totalement anecdotique )
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