…. Conséquence du succès de la série-concept « Sept », et de l’envie de travailler avec des gens qui n’avaient pas trouvé de place dans les 7 albums publiés alors, David Chauvel – directeur de collection – et Guy Delcourt big boss des éditions qui portent son nom ont imaginé « Le Casse ».
…. Ecrit rapidement (en 1 mois), afin de palier la défection d’un autre scénariste, Chauvel s’associe avec le dessinateur Denys pour ce troisième album de la série intitulé : Soul Man.
Dans un entretien le scénariste, habitué aux polars, raconte que jusqu’à la cinquantième page il ne savait comment se terminerait son one-shot. Deux fins se disputaient la place.
Cette tension et la contrainte de temps se ressentent d’ailleurs dans l’album.
Toutefois rien de bâclé, ni du côté de l’intrigue ni du côté des planches. Denys y fait un travail de toute beauté. Dynamique, rythmé, la narration très astucieuse créée du suspense là où pourtant tout a déjà plus ou moins été dit. Ce n’est pas la moindre des gageures que d’enthousiasmer des lecteurs sur un terrain aussi balisé. Ça a été du moins le cas pour moi.
Autre pierre angulaire de Soul Man, les dialogues.
En effet l’histoire repose en grande partie sur eux, et David Chauvel donne beaucoup de naturel aux échangent, tout en leur gardant de l’intérêt. Même dans les digressions musicales (il est lui-même amateur de musique), où lorsqu’il brosse – en creux – un portrait des U.S.A.
Là aussi Denys a son mot à dire, et il le fait au travers d’un découpage qui imprime un rythme de lecture au tempo précis sans jamais lasser.
…. David Chauvel a écrit pas mal d’albums dans cette veine, des polars noirs et nerveux, j’en ai lus pas mal aussi et toujours avec beaucoup de plaisir. Je l’avais un peu perdu de vu depuis, mais avec Soul Man il m'a démontré qu’il n’avait pas perdu la main.
Et Denys, un dessinateur que je ne connaissais pas avant cette lecture, est devenu quelqu’un dont je vais dorénavant me préoccuper.
David Chauvel & Denys repartent avec les félicitations du jury mention « très bien » !
• La série-concept : six albums, racontant six hold-up, dans des univers complètement différents.
|
Dans un entretien le scénariste, habitué aux polars, raconte que jusqu’à la cinquantième page il ne savait comment se terminerait son one-shot. Deux fins se disputaient la place.
Cette tension et la contrainte de temps se ressentent d’ailleurs dans l’album.
Toutefois rien de bâclé, ni du côté de l’intrigue ni du côté des planches. Denys y fait un travail de toute beauté. Dynamique, rythmé, la narration très astucieuse créée du suspense là où pourtant tout a déjà plus ou moins été dit. Ce n’est pas la moindre des gageures que d’enthousiasmer des lecteurs sur un terrain aussi balisé. Ça a été du moins le cas pour moi.
Autre pierre angulaire de Soul Man, les dialogues.
En effet l’histoire repose en grande partie sur eux, et David Chauvel donne beaucoup de naturel aux échangent, tout en leur gardant de l’intérêt. Même dans les digressions musicales (il est lui-même amateur de musique), où lorsqu’il brosse – en creux – un portrait des U.S.A.
Là aussi Denys a son mot à dire, et il le fait au travers d’un découpage qui imprime un rythme de lecture au tempo précis sans jamais lasser.
…. David Chauvel a écrit pas mal d’albums dans cette veine, des polars noirs et nerveux, j’en ai lus pas mal aussi et toujours avec beaucoup de plaisir. Je l’avais un peu perdu de vu depuis, mais avec Soul Man il m'a démontré qu’il n’avait pas perdu la main.
Et Denys, un dessinateur que je ne connaissais pas avant cette lecture, est devenu quelqu’un dont je vais dorénavant me préoccuper.
David Chauvel & Denys repartent avec les félicitations du jury mention « très bien » !
Hubert réalise les couleurs |
Commentaires
Enregistrer un commentaire