Le voyages dans le temps n'est pas une idée en voie de disparition dans le loisir de masse. Pas plus chez l'éditeur américain Marvel qu'ailleurs.
Néanmoins, le scénariste Duane Swierczynski s'en tire plutôt bien, avec les quatre numéros de Deadpool vs X-Force ; lesquels mettent justement en œuvre ce concept.
••• Premier atout, et non des moindre, les 80 planches de l'histoire sont dessinées par Pepe Larraz.
À l'époque (en 2014), le dessinateur madrilène commençait à faire son trou chez Marvel ; et en lisant cette mini-série on comprend pourquoi. Son style explosif, soutenu par une narration toute aussi dynamique que claire, est fait pour raconter des histoires de super-emmaillotés. Expressifs, ses personnages habitent littéralement la planche, dont la mise en récit diversifiée est un régal pour l’œil.
Nolan Woodward, avec sa gamme de tons chauds, colorise les planches de Larraz avec autant de talent que ce dernier en met à les dessiner.
À tel point qu'on peut parfaitement suivre le déroulé de l'action sans le support des dialogues ou des récitatifs. Tant les deux complices rivalisent de virtuosité.
Duane Swierczynski a d'ailleurs parfaitement compris la puissance narrative du dessin de son collaborateur, puisqu'il s’émancipe (en partie) du storytelling pour s'occuper des dialogues et des récitatifs digressifs, dont le mercenaire prolixe a le secret.
C'est le deuxième atout de cette histoire.
Pour lui donner la réplique, quoi de mieux que le taciturne Cable, et un bon traducteur, dans le cas d'une commercialisation hexagonale comme celle que j'ai eu entre les mains.
S'ils se sont mis à plusieurs pour inventer Cable (Chris Claremont, Rick Leonardi, Louise Simonson & Rob Liefeld), la traduction est assurée par le seul Ben KG du studio MAKMA. Ou presque, puisque Fabio Ciacci assure le lettrage dans la langue de Molière, en lieu et place de son homologue américain Joe Sabino.
Or donc, Cable se retrouve bien évidement à la tête d'un petit groupe de mutants, qui deviendra X-Force, mais avant qu'il ne porte ce nom, et même avant d'avoir, pour la première fois, rencontré Deadpool. Ce qui ne l'empêchera pas de le rencontrer.
?????? Vous suivez ?
Alors, bienvenue dans le monde des paradoxes temporels et de la continuité™ Marvel.
Mais rassurez-vous, tout cela se lit très bien.
••• En plus d'être très sympathique, Deadpool vs X-Force, évoque de-ci de-là, au travers de quelques cases, certaines des très nombreuses aventures vécues par les mutants™ de la Maison des Idées.
L'une d'entre elles a particulièrement retenue mon attention, réveillant un douloureux souvenir, celui de la mort de John Proudstar alias Épervier. Plus de 40 ans après, la case de Pepe Larraz a confirmé que la mort de celui qui était, à l'époque, mon X-Man favoris, a été l’événement le plus traumatisant de ma vie de lecteur. [Séquence émotion]
Cependant, n'allez pas croire que Deadpool vs X-Force engendre la mélancolie. C'est même tout le contraire. Entre humour grinçant parfois, et action tous azimuts, il n'y a pas vraiment de place pour les états d'âme.
Une histoire très très recommandable donc, qu'un petit voyage dans le temps vous permettra d'acquérir pour le tiers de son prix actuelle, voire moins. En effet, en 2015, Deadpool vs X-Force a connu une parution dans un format souple pour 5,50 €. Contre les 15 euros de la dernière version librairie (2017).
Une courte histoire de 6 pages (que je n'ai pas lue) complète le sommaire.
Néanmoins, le scénariste Duane Swierczynski s'en tire plutôt bien, avec les quatre numéros de Deadpool vs X-Force ; lesquels mettent justement en œuvre ce concept.
••• Premier atout, et non des moindre, les 80 planches de l'histoire sont dessinées par Pepe Larraz.
À l'époque (en 2014), le dessinateur madrilène commençait à faire son trou chez Marvel ; et en lisant cette mini-série on comprend pourquoi. Son style explosif, soutenu par une narration toute aussi dynamique que claire, est fait pour raconter des histoires de super-emmaillotés. Expressifs, ses personnages habitent littéralement la planche, dont la mise en récit diversifiée est un régal pour l’œil.
Nolan Woodward, avec sa gamme de tons chauds, colorise les planches de Larraz avec autant de talent que ce dernier en met à les dessiner.
À tel point qu'on peut parfaitement suivre le déroulé de l'action sans le support des dialogues ou des récitatifs. Tant les deux complices rivalisent de virtuosité.
Duane Swierczynski a d'ailleurs parfaitement compris la puissance narrative du dessin de son collaborateur, puisqu'il s’émancipe (en partie) du storytelling pour s'occuper des dialogues et des récitatifs digressifs, dont le mercenaire prolixe a le secret.
C'est le deuxième atout de cette histoire.
Pour lui donner la réplique, quoi de mieux que le taciturne Cable, et un bon traducteur, dans le cas d'une commercialisation hexagonale comme celle que j'ai eu entre les mains.
S'ils se sont mis à plusieurs pour inventer Cable (Chris Claremont, Rick Leonardi, Louise Simonson & Rob Liefeld), la traduction est assurée par le seul Ben KG du studio MAKMA. Ou presque, puisque Fabio Ciacci assure le lettrage dans la langue de Molière, en lieu et place de son homologue américain Joe Sabino.
Or donc, Cable se retrouve bien évidement à la tête d'un petit groupe de mutants, qui deviendra X-Force, mais avant qu'il ne porte ce nom, et même avant d'avoir, pour la première fois, rencontré Deadpool. Ce qui ne l'empêchera pas de le rencontrer.
?????? Vous suivez ?
Alors, bienvenue dans le monde des paradoxes temporels et de la continuité™ Marvel.
Mais rassurez-vous, tout cela se lit très bien.
••• En plus d'être très sympathique, Deadpool vs X-Force, évoque de-ci de-là, au travers de quelques cases, certaines des très nombreuses aventures vécues par les mutants™ de la Maison des Idées.
L'une d'entre elles a particulièrement retenue mon attention, réveillant un douloureux souvenir, celui de la mort de John Proudstar alias Épervier. Plus de 40 ans après, la case de Pepe Larraz a confirmé que la mort de celui qui était, à l'époque, mon X-Man favoris, a été l’événement le plus traumatisant de ma vie de lecteur. [Séquence émotion]
Cependant, n'allez pas croire que Deadpool vs X-Force engendre la mélancolie. C'est même tout le contraire. Entre humour grinçant parfois, et action tous azimuts, il n'y a pas vraiment de place pour les états d'âme.
Une histoire très très recommandable donc, qu'un petit voyage dans le temps vous permettra d'acquérir pour le tiers de son prix actuelle, voire moins. En effet, en 2015, Deadpool vs X-Force a connu une parution dans un format souple pour 5,50 €. Contre les 15 euros de la dernière version librairie (2017).
Une courte histoire de 6 pages (que je n'ai pas lue) complète le sommaire.
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