En 2013, 16 millions de « polars » ont été vendus, 1820 titres commercialisés, pour un chiffre d'affaire total de 168 millions d'euros. Du moins sont-ce les chiffres que l'on peut trouver sur la Toile©.
••• On comprend dès lors qu'il n'est pas facile de tirer son épingle d'un si vaste marché. Pas facile non plus, de dire à quoi tient le succès, ou l'anonymat, de tel ou tel roman.
Publié parmi les 1820 titres recensés de 2013, La Prière de Galilée n'a ainsi atteint ma tablette numérique, que ces jours-ci.
Par hasard.
En effet, je faisais des recherches sur ce qu'avait écrit Duane Swierczynski pour le marché de la BD [Pour en savoir +], quand je suis tombé sur le nom de Joshua Corin, associé à une histoire de Deadpool. Parfaitement inconnu de moi, ce scénariste a donc légitimement titillé la curiosité que j'entretiens pour les nouveaux scénaristes de BD américaine.
Et de lien en lien, j'en suis arrivé à apprendre qu'il était également l'écrivain de plusieurs romans, dont un thriller de presque 400 pages (son second), édité en France par les éditions Harlequin. Si je connais de nom cet éditeur, dont la réputation n'est certes plus à faire, je crois bien que c'est le premier livre que je lis venant d'une de ses collections.
Et je ne peux que me féliciter d'avoir tenté ma chance.
••• Sur une idée un peu folle, mais les États-Unis d'Amérique sont aussi le pays de John Hinclay, Jr., Joshua Corin construit un très très bon thriller. Dès le septième chapitre (sur 30) son récit se détache du tout-venant. Alors même que le premier était pourtant déjà un modèle du genre en terme d’accroche. Mais pouvait-on s'attendre à autre chose de la part d'un professeur d'anglais spécialisé en ce qu'on appelle « creative writing » à l'UCLA :
Si les 3 citations supra (traduite par Philippe Mortimer comme le reste du roman) donnent un avant-goût du chapitre en question, lues dans le contexte dudit premier chapitre, ça marche encore mieux.
L'autre particularité de La Prière de Galilée, tient à ce que Joshua Corin soigne particulièrement les nombreux seconds rôles de son histoire. Effet garanti dans ce roman qui se termine avec un body count très élevé.
••• En définitive, La Prière de Galilée est un roman qui me fait regretter que les autres livres de Joshua Corin ne soient pas traduits (mais je n'écarte pas l'idée de les lire en V.O), et me donne furieusement (oui carrément !) envie de voir ce qu'il donne sur du Deadpool.
Des aventures qu'on peut par ailleurs lire chez l'éditeur Panini. Mais je risque de voue en parler très bientôt. Stay tuned!
••• On comprend dès lors qu'il n'est pas facile de tirer son épingle d'un si vaste marché. Pas facile non plus, de dire à quoi tient le succès, ou l'anonymat, de tel ou tel roman.
Publié parmi les 1820 titres recensés de 2013, La Prière de Galilée n'a ainsi atteint ma tablette numérique, que ces jours-ci.
Par hasard.
En effet, je faisais des recherches sur ce qu'avait écrit Duane Swierczynski pour le marché de la BD [Pour en savoir +], quand je suis tombé sur le nom de Joshua Corin, associé à une histoire de Deadpool. Parfaitement inconnu de moi, ce scénariste a donc légitimement titillé la curiosité que j'entretiens pour les nouveaux scénaristes de BD américaine.
Et de lien en lien, j'en suis arrivé à apprendre qu'il était également l'écrivain de plusieurs romans, dont un thriller de presque 400 pages (son second), édité en France par les éditions Harlequin. Si je connais de nom cet éditeur, dont la réputation n'est certes plus à faire, je crois bien que c'est le premier livre que je lis venant d'une de ses collections.
Et je ne peux que me féliciter d'avoir tenté ma chance.
••• Sur une idée un peu folle, mais les États-Unis d'Amérique sont aussi le pays de John Hinclay, Jr., Joshua Corin construit un très très bon thriller. Dès le septième chapitre (sur 30) son récit se détache du tout-venant. Alors même que le premier était pourtant déjà un modèle du genre en terme d’accroche. Mais pouvait-on s'attendre à autre chose de la part d'un professeur d'anglais spécialisé en ce qu'on appelle « creative writing » à l'UCLA :
« Le clochard était vêtu de rose.
Il était affublé d’une robe de débutante. Du torse aux genoux, il était enveloppé de taffetas bouffant. Ses membres arachnéens étaient noirs de crasse et hérissés de poils bruns. Le clochard se trouvait étendu à plat ventre, dans une grosse flaque au milieu du Martin Luther King Drive, en pleine nuit. Il était 3 h 16. »
[...]
« Le gyrophare du toit de la voiture de police explosa subitement en un fracas de verre brisé. Les regards des trois hommes se portèrent aussitôt vers le sol jonché d’éclats de verre, puis sur le toit, et enfin se croisèrent avec stupéfaction. Moira redressa la tête d’un air intrigué. »
[....]
« Soudain, Harper cessa d’entendre quoi que ce soit, car une balle lui traversa la boîte crânienne, et il tomba mort. Il s’effondra comme une marionnette sans fil, à moins d’un mètre du cadavre du clochard. »
Si les 3 citations supra (traduite par Philippe Mortimer comme le reste du roman) donnent un avant-goût du chapitre en question, lues dans le contexte dudit premier chapitre, ça marche encore mieux.
L'autre particularité de La Prière de Galilée, tient à ce que Joshua Corin soigne particulièrement les nombreux seconds rôles de son histoire. Effet garanti dans ce roman qui se termine avec un body count très élevé.
••• En définitive, La Prière de Galilée est un roman qui me fait regretter que les autres livres de Joshua Corin ne soient pas traduits (mais je n'écarte pas l'idée de les lire en V.O), et me donne furieusement (oui carrément !) envie de voir ce qu'il donne sur du Deadpool.
Des aventures qu'on peut par ailleurs lire chez l'éditeur Panini. Mais je risque de voue en parler très bientôt. Stay tuned!
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