••• Ça commence assez bizarrement.
En effet ce sont les propres personnages du film qui attireront mon attention sur l'improbable scénario dont ils sont les jouets.
Débutant in medias res, manière toujours efficace d’anesthésier l'esprit critique de qui le regarde, le long-métrage de Jeff Nichols mâtine une course poursuite de presque deux heures (en temps extra-diégétique), d'un SF made in Spielberg sinon revendiquée, du moins bien imitée. Au hasard, Rencontre du troisième type et E.T. l'extra-terrestre.
Dommage que le scénario de Midnight Special concurrence en termes de trous n'importe quel emmental qui se respecte. Et avec le respect que je vous dois, chers lecteurs, je dois vous dire que la suite de ma critique dévoile peu ou prou le mince scénario de Midnight Special.
Et ça commence donc par la question que se posent Roy Tomlin et Lucas : qui peut bien avoir renseigné les forces de l'ordre et les médias sur l'enlèvement dont ils sont les auteurs ?
Rassurez-vous, personne ne prendra la peine de répondre à leur question, mais je soupçonne fortement Jeff Nichols de l'avoir fait.
S'ensuit ladite course-poursuite où Jeff Nichols tente de nous faire croire qu'un jeune garçon capable de capter des radios en modulation de fréquence, voire des échanges ultra-cryptés et secrets du gouvernement étasunien et l'identité d'un agent secret, aurait besoin d'une tiers personne pour lui calculer géographiquement où il doit se rendre. Lequel individu, n'aura bien sûr rien de mieux à faire, que de le trahir à la première occasion. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir prévenu, par son comportement plus qu'équivoque, sa traitrise à venir. Mais non, rien n'y fait, Jeff Nichols compte visiblement sur l'étourderie de son audience, et passe outre.
Des coordonnées disais-je, qu'un agent de la NSA réussira à découvrir lui aussi, d'une manière telle, que si je me posais des questions sur l'indigence du scénario, cette seule séquence y répondrait de manière définitive.
Mais ce serait sans compter sur les obstacles que le scénariste s'obstinera à dresser devant son jeune héros, dont il est tout simplement impossible de croire qu'ils puissent être traités comme ils le seront.
Puisque le jeune Alton est capable de démarrer un véhicule ou faire chuter un satellite par la simple force de sa volonté. Pour ne citer que quelques unes de ces stupéfiantes facultés surhumaines.
Ajoutez à tout cela, une secte aussi inutile que ses membres, sinon pour permettre au scénario de procrastiner, et une fin en forme de révélation : « Tout ça pour ça !? », et vous aurez un résumé fidèle du film que j'ai vu. Ah non, j'oubliais un détail furtif, de ceux qui alimentent les théories sur les forums de discussion, mais n'inverse en aucune manière la vacuité de l'histoire dont il permettra l’exégèse.
Reste pour les amateurs de belle réalisation un film qui lui fait la part belle ; dommage qu'il soit si creux.
En effet ce sont les propres personnages du film qui attireront mon attention sur l'improbable scénario dont ils sont les jouets.
Débutant in medias res, manière toujours efficace d’anesthésier l'esprit critique de qui le regarde, le long-métrage de Jeff Nichols mâtine une course poursuite de presque deux heures (en temps extra-diégétique), d'un SF made in Spielberg sinon revendiquée, du moins bien imitée. Au hasard, Rencontre du troisième type et E.T. l'extra-terrestre.
Dommage que le scénario de Midnight Special concurrence en termes de trous n'importe quel emmental qui se respecte. Et avec le respect que je vous dois, chers lecteurs, je dois vous dire que la suite de ma critique dévoile peu ou prou le mince scénario de Midnight Special.
Et ça commence donc par la question que se posent Roy Tomlin et Lucas : qui peut bien avoir renseigné les forces de l'ordre et les médias sur l'enlèvement dont ils sont les auteurs ?
Rassurez-vous, personne ne prendra la peine de répondre à leur question, mais je soupçonne fortement Jeff Nichols de l'avoir fait.
S'ensuit ladite course-poursuite où Jeff Nichols tente de nous faire croire qu'un jeune garçon capable de capter des radios en modulation de fréquence, voire des échanges ultra-cryptés et secrets du gouvernement étasunien et l'identité d'un agent secret, aurait besoin d'une tiers personne pour lui calculer géographiquement où il doit se rendre. Lequel individu, n'aura bien sûr rien de mieux à faire, que de le trahir à la première occasion. Et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir prévenu, par son comportement plus qu'équivoque, sa traitrise à venir. Mais non, rien n'y fait, Jeff Nichols compte visiblement sur l'étourderie de son audience, et passe outre.
Des coordonnées disais-je, qu'un agent de la NSA réussira à découvrir lui aussi, d'une manière telle, que si je me posais des questions sur l'indigence du scénario, cette seule séquence y répondrait de manière définitive.
Mais ce serait sans compter sur les obstacles que le scénariste s'obstinera à dresser devant son jeune héros, dont il est tout simplement impossible de croire qu'ils puissent être traités comme ils le seront.
Puisque le jeune Alton est capable de démarrer un véhicule ou faire chuter un satellite par la simple force de sa volonté. Pour ne citer que quelques unes de ces stupéfiantes facultés surhumaines.
Ajoutez à tout cela, une secte aussi inutile que ses membres, sinon pour permettre au scénario de procrastiner, et une fin en forme de révélation : « Tout ça pour ça !? », et vous aurez un résumé fidèle du film que j'ai vu. Ah non, j'oubliais un détail furtif, de ceux qui alimentent les théories sur les forums de discussion, mais n'inverse en aucune manière la vacuité de l'histoire dont il permettra l’exégèse.
Reste pour les amateurs de belle réalisation un film qui lui fait la part belle ; dommage qu'il soit si creux.
Même si tu l'as perdu avec ton in medias res, ton temps extra-diégétique, tu l'auras fait gagner 2h de mon temps. Et autant en interrogation : mais pourquoi ce film existe ?
RépondreSupprimerServiteur !
SupprimerMerci pour cette mise en garde Arty. ;)
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour moi !
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