Jai Nitz scénariste réserviste, revient sur le devant de la scène des sorties mensuelles de la bande dessinée américaine avec son personnage porte-bonheur. Celui qui lui a apporté la bonne fortune, au sens figuré mais aussi au sens propre.
En effet la création d'une nouvelle version d'El Diablo, avec le dessinateur Phil Hester et l'encreur Ande Parks, alias Chato Santana, au moment où la BD U.S. tentait de s'ouvrir à la diversité culturelle qui fait que les États-Unis sont ce qu'elles sont, a également permis à ce personnage, dont la mini-série avait pourtant été, dixit Jai Nitz lui-même un four, d'intégrer la Suicide Squad au cinéma.
Et si le film s'est fait étriller, notamment par la critique professionnelle, il a quand même fait dans les 750 millions de dollars de recette.
Une manne dont le scénariste et cocréateur a pu en partie profiter, et qui lui a payé sa maison.
En 2016, rebelote, El Diablo avec un design identique à celui du film, contrairement à celui qu'il arborait dans la mini-série de 2008, se voit offrir une nouvelle fenêtre de tir. Il partage le sommaire d'un magazine de 44 pages intitulé Suicide Squad Most wanted. Et si ses collègues de la Suicide Squad ne reste, respectivement, que le temps de deux numéros chacun, Chato Santana y reste les 6 numéros.
Toutefois, pas plus Jai Nitz qu'El Diablo ne semblent suffisamment rentables pour que l'éditeur DC Comics monte d'autres projets sur leur seul nom.
Pour ma part j'aime bien son travail. Il réussit à construire une partie de ses personnages sur les dialogues. Il a manifestement des idées, et il sait les mettre en récit. Le cinquième numéro de la mini-série El Diablo est un chouette exemple de ce qu'il est possible de faire, en terme de discours politique, sans y sacrifier l'entertainment intrinsèque du genre.
Bref on se distrait, et la relative discrétion du scénariste et de son personnage fétiche les autorise à pousser le bouchon assez loin.
Suicide Squad Black Files #1 est aussi un magazine d'un peu plus de 40 pages dans lequel El Diablo partage le sommaire avec Katana, dans deux histoires séparées. Une version double-programme du comic book traditionnel, en quelque sorte.
Conscient du pouvoir attractif de la violence et de la théâtralité, Suicide Squad Black Files nous met au jus des la première page.
Ce premier numéro tiendra un rythme soutenu tout du long, quand bien même Jai Nitz aura-t-il la bonne idée d'intercaler quelques digressions bienvenues pour nous expliquer dans quel guêpier se sont fourrés El Diablo et le Gentleman Ghost.
Qui n'y sont d'ailleurs pas seuls.
Jai Nitz fait partie de ces scénaristes qui bien que travaillant à la commande, pour un éditeurs qui fait sa propriété de ce que ses auteurs inventent, n'hésite pas à créer des personnages de son cru. Et Suicide Squad Black Files n'en manque pas : Alchemaster, Snargoyle, ou encore Azucar apparue dans la précédente mini-série d'El Diablo, mais déjà inventée par Nitz. Sans compter celles et ceux qu'il n'a pas créés : Amanda Waller, Klarion, Enchantress, etc.. et qui participent à l'aventure.
Un casting qui privilégie, cela ne vous aura pas échappé, les personnages de la partie occulte de l'univers de l'éditeur DC Comics.
Deux personnages sortent néanmoins du lot.
Aladdin, qui devrait synthétiser le légendaire personnage que l'on connaît avec un important pilier de l'univers qu'a développer DC Comics au fil du temps.
Et Dr. Thaumaturge.
Celui-ci a d'ailleurs réalisé une prouesse digne de ce qu'il semble être, en changeant la réalité.
En effet, d’abord prévue pour une parution en août 2017, la sortie de Suicide Squad Black Files a été annulée. La cause en a été ce personnage qui avait alors un autre alias, Dr. Endless. Et était lié, d'une manière ou d'une autre, avec les Endless (les Éternels) de la série Sandman. Voir le dessin supra et la couverture ci-contre.
Mais a priori, il semblerait que Neil Gaiman ait mieux assuré ses arrières que son ami Alan Moore ; toujours est-il que contractuellement, il doit être consulté avant toute utilisation des personnages de la série Sandman. Ce qui n'avait, semble-t-il pas été le cas.
Bref, tout semble rentré dans l'ordre, et la série vient de commencer de paraître.
Une plutôt bonne nouvelle, puisqu'elle envoie du bois dès ce premier numéro. Qui laisse entrevoir un beau potentiel, tant en termes de personnages que de situations. Une dynamique qui ira sûrement de pair.
L'équipe artistique en charge compte aussi des atouts. Outre un Scot Eaton (au dessin) en très bonne forme, Pat Brosseau assure le lettrage. Ce vétéran, si je puis dire est un gage de lisibilité supplémentaire.
En conclusion, difficile de bouder son plaisir, et d'anticiper la suite avec envie, quand le premier chapitre d'une histoire vous en offre autant.
En effet la création d'une nouvelle version d'El Diablo, avec le dessinateur Phil Hester et l'encreur Ande Parks, alias Chato Santana, au moment où la BD U.S. tentait de s'ouvrir à la diversité culturelle qui fait que les États-Unis sont ce qu'elles sont, a également permis à ce personnage, dont la mini-série avait pourtant été, dixit Jai Nitz lui-même un four, d'intégrer la Suicide Squad au cinéma.
Et si le film s'est fait étriller, notamment par la critique professionnelle, il a quand même fait dans les 750 millions de dollars de recette.
Une manne dont le scénariste et cocréateur a pu en partie profiter, et qui lui a payé sa maison.
En 2016, rebelote, El Diablo avec un design identique à celui du film, contrairement à celui qu'il arborait dans la mini-série de 2008, se voit offrir une nouvelle fenêtre de tir. Il partage le sommaire d'un magazine de 44 pages intitulé Suicide Squad Most wanted. Et si ses collègues de la Suicide Squad ne reste, respectivement, que le temps de deux numéros chacun, Chato Santana y reste les 6 numéros.
Toutefois, pas plus Jai Nitz qu'El Diablo ne semblent suffisamment rentables pour que l'éditeur DC Comics monte d'autres projets sur leur seul nom.
Pour ma part j'aime bien son travail. Il réussit à construire une partie de ses personnages sur les dialogues. Il a manifestement des idées, et il sait les mettre en récit. Le cinquième numéro de la mini-série El Diablo est un chouette exemple de ce qu'il est possible de faire, en terme de discours politique, sans y sacrifier l'entertainment intrinsèque du genre.
Bref on se distrait, et la relative discrétion du scénariste et de son personnage fétiche les autorise à pousser le bouchon assez loin.
Suicide Squad Black Files #1 est aussi un magazine d'un peu plus de 40 pages dans lequel El Diablo partage le sommaire avec Katana, dans deux histoires séparées. Une version double-programme du comic book traditionnel, en quelque sorte.
Conscient du pouvoir attractif de la violence et de la théâtralité, Suicide Squad Black Files nous met au jus des la première page.
Ce premier numéro tiendra un rythme soutenu tout du long, quand bien même Jai Nitz aura-t-il la bonne idée d'intercaler quelques digressions bienvenues pour nous expliquer dans quel guêpier se sont fourrés El Diablo et le Gentleman Ghost.
Qui n'y sont d'ailleurs pas seuls.
Jai Nitz fait partie de ces scénaristes qui bien que travaillant à la commande, pour un éditeurs qui fait sa propriété de ce que ses auteurs inventent, n'hésite pas à créer des personnages de son cru. Et Suicide Squad Black Files n'en manque pas : Alchemaster, Snargoyle, ou encore Azucar apparue dans la précédente mini-série d'El Diablo, mais déjà inventée par Nitz. Sans compter celles et ceux qu'il n'a pas créés : Amanda Waller, Klarion, Enchantress, etc.. et qui participent à l'aventure.
Un casting qui privilégie, cela ne vous aura pas échappé, les personnages de la partie occulte de l'univers de l'éditeur DC Comics.
Deux personnages sortent néanmoins du lot.
Aladdin, qui devrait synthétiser le légendaire personnage que l'on connaît avec un important pilier de l'univers qu'a développer DC Comics au fil du temps.
Et Dr. Thaumaturge.
Celui-ci a d'ailleurs réalisé une prouesse digne de ce qu'il semble être, en changeant la réalité.
En effet, d’abord prévue pour une parution en août 2017, la sortie de Suicide Squad Black Files a été annulée. La cause en a été ce personnage qui avait alors un autre alias, Dr. Endless. Et était lié, d'une manière ou d'une autre, avec les Endless (les Éternels) de la série Sandman. Voir le dessin supra et la couverture ci-contre.
Mais a priori, il semblerait que Neil Gaiman ait mieux assuré ses arrières que son ami Alan Moore ; toujours est-il que contractuellement, il doit être consulté avant toute utilisation des personnages de la série Sandman. Ce qui n'avait, semble-t-il pas été le cas.
Bref, tout semble rentré dans l'ordre, et la série vient de commencer de paraître.
Une plutôt bonne nouvelle, puisqu'elle envoie du bois dès ce premier numéro. Qui laisse entrevoir un beau potentiel, tant en termes de personnages que de situations. Une dynamique qui ira sûrement de pair.
L'équipe artistique en charge compte aussi des atouts. Outre un Scot Eaton (au dessin) en très bonne forme, Pat Brosseau assure le lettrage. Ce vétéran, si je puis dire est un gage de lisibilité supplémentaire.
En conclusion, difficile de bouder son plaisir, et d'anticiper la suite avec envie, quand le premier chapitre d'une histoire vous en offre autant.
(À suivre ....)
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