Dans le marché très concurrentiel du loisir de masse, la mini-série de bande dessinée Vigilante : Southland n'est pas arrivée à sortir du lot. À tel point qu'après 3 numéros, elle a été annulée. Mais avec la promesse de son éditeur, DC Comics, d'être publiée entièrement, sous la forme d'un recueil (ou tpb).
C'est chose faite.
••• Écrite les dents serrées par Gary Phillips, un écrivain de polar non traduit en France, et dessinée par Elena Casagrande, cette histoire, au titre sans ambiguïté rappellera peut-être à certain le Chinatown de Polanski et Robert Towne. Un film avec laquelle elle partage certains points communs, dont le fond de son intrigue.
Toutefois, Vigilante : Southland est un récit plus âpre, plus dur ; construit sur une structure canonique que n'importe quel lecteur de BD américaine reconnaîtra, mais à laquelle l'équipe créative insuffle une vitalité qui fait plaisir à lire. Là où il fait réellement la différence c'est dans son ambiance. Guilia Brusco, la coloriste, donne aux planches d'Elena Casagrande une plus-value certaine qui participe grandement à l'illusion d'immersion.
Une dessinatrice, dont Gary Phillips a salué la sensibilité dans son rendu de L.A., une ville qu'il connait très bien. Et dont on découvre les méandres.
Le scénariste n'est d'ailleurs pas en reste en matière de félicitations.En effet, dans l'espace-temps des six numéros qui lui sont impartis, il ficelle un scénario tout ce qu'il y a d'addictif, grâce notamment à des personnages dont on se soucie. Certainement car eux-mêmes se soucient les uns des autres, et s'impliquent franchement dans l'histoire. Les pages se tournent et la déception n'est jamais au rendez-vous.
Vigilante : Southland est une mini-série qui, indéniablement, est passée sous le radar de la plupart des lecteurs, l'ajournement dont elle a été victime en est la preuve manifeste. Malgré les couvertures de Mitch Gerards.
Néanmoins j'en avais commencé la lecture alors qu'elle sortait en fascicule, et je dois dire que l'annonce de sa publication intégrale a été une très bonne nouvelle.
Mais surtout, la lecture des six numéros prévus a entièrement tenu ses promesses. Il n'y a pas eu tromperie sur la marchandise, ni baisse de régime. Tenant plus du récit de justicier dur à cuire, que du scénario pour sur-humains emmaillotés Vigilante : Southland est une lecture très recommandable.
C'est chose faite.
••• Écrite les dents serrées par Gary Phillips, un écrivain de polar non traduit en France, et dessinée par Elena Casagrande, cette histoire, au titre sans ambiguïté rappellera peut-être à certain le Chinatown de Polanski et Robert Towne. Un film avec laquelle elle partage certains points communs, dont le fond de son intrigue.
Toutefois, Vigilante : Southland est un récit plus âpre, plus dur ; construit sur une structure canonique que n'importe quel lecteur de BD américaine reconnaîtra, mais à laquelle l'équipe créative insuffle une vitalité qui fait plaisir à lire. Là où il fait réellement la différence c'est dans son ambiance. Guilia Brusco, la coloriste, donne aux planches d'Elena Casagrande une plus-value certaine qui participe grandement à l'illusion d'immersion.
Une dessinatrice, dont Gary Phillips a salué la sensibilité dans son rendu de L.A., une ville qu'il connait très bien. Et dont on découvre les méandres.
Le scénariste n'est d'ailleurs pas en reste en matière de félicitations.En effet, dans l'espace-temps des six numéros qui lui sont impartis, il ficelle un scénario tout ce qu'il y a d'addictif, grâce notamment à des personnages dont on se soucie. Certainement car eux-mêmes se soucient les uns des autres, et s'impliquent franchement dans l'histoire. Les pages se tournent et la déception n'est jamais au rendez-vous.
Vigilante : Southland est une mini-série qui, indéniablement, est passée sous le radar de la plupart des lecteurs, l'ajournement dont elle a été victime en est la preuve manifeste. Malgré les couvertures de Mitch Gerards.
Néanmoins j'en avais commencé la lecture alors qu'elle sortait en fascicule, et je dois dire que l'annonce de sa publication intégrale a été une très bonne nouvelle.
Mais surtout, la lecture des six numéros prévus a entièrement tenu ses promesses. Il n'y a pas eu tromperie sur la marchandise, ni baisse de régime. Tenant plus du récit de justicier dur à cuire, que du scénario pour sur-humains emmaillotés Vigilante : Southland est une lecture très recommandable.
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