En effet, « Les buveurs d'âmes » est un court roman rédigé, à partir d'une novella ( Black Petals), inédite en français à ma connaissance, par Michael Moorcock et Fabrice Colin.
S'il s'insère chronologiquement quelque part entre les nouvelles du tome 4 (Elric le nécromancien) des aventures de l'albinos dépressif, ce roman peut-être assez facilement lu par quiconque en découvrirait l'univers en l'ouvrant.
C'est même, je dirais, ce qui en limite l’intérêt.
« Les buveurs d'âmes » est davantage un bilan qu'un sword & sorcery épique.
Si on ne s'y ennuie pas totalement c'est parce qu'on attend qu'apparaisse enfin la véritable héroïne du cycle. En vain !
Personnages falots, antagonistes caricaturaux, quête sous Prozac™, « Les buveurs d'âmes » est un roman qu'on peut ne pas lire.
Reste la très belle couverture de Gerald Brom.
Oui une énorme déception. Moorcock lui même est largement responsable de l'appauvrissement de sa création, avec ts les romans à rallonge de la pseudo jeunesse d'Elric. A force de Cross over moisis (ex : Elric + Von Beck), il aura définitivement privé de sens le multivers. Il faut lire Elric dans l'ordre chronologique de leur parution, et s’arrêter à ceux des années 70. Le cycle des épées de Leiber a plus d'unité.
RépondreSupprimerPar contre l'adaptation en bande dessinée du cycle original, chez Glénat, est, après trois tomes, une très très belle surprise. Et une toute aussi belle réussite.
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