Thriller rural, « The Silencing » accumule les bons points au fur et à mesure que se déroulent ses 90 minutes.
Si la distribution, resserrée, est exemplaire, le choix qu'opère Nicolaj Coster-Waldau en donnant sa chance, de ce côté-là de l'Atlantique, au réalisateur Robin Pront n'est pas pour rien dans la réussite du film.
Visiblement le réalisateur belge sait raconter une histoire avec sa caméra.
Une réalisation à laquelle son monteur, Alain Dessauvage, avec qui il a déjà travaillé sur Les Ardennes en 2015, apporte tout son savoir faire. Manuel Dacosse, le directeur de la photographie est lui aussi sur la même longueur d'onde dès qu'il s'agit de poser une ambiance qui en dit plus long que n'importe quel discours.
Sur un scénario qu'on pourrait croire convenu, écrit par Micah Ranum, « The Silencing » ménage quelques surprises qui ajoutent au plaisir qu'on y prend.
Âpre, « The Silencing » fait l'économie d'un héroïsme anesthésiant au profit d'une brutalité qu'on ne souhaite à personne d'être obligé d'user.
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