Comme promis dans mon précédent billet sur le série [Pour en savoir +] j'ai lu A Wanted Man, dont je n'ai pas grand chose à dire, ce qui n'est pas le cas de
« The Sentinel » (qui n'a pas encore été traduit).
En effet, Lee Child, bientôt 70 ans, s'adjoint l'aide de son plus jeune frère, lui aussi romancier. Un partenariat qui se poursuit, puisqu'à ce jour 3 autres romans ont été coécrits de la sorte.
Une aventure de 25 ans, déjà, pour l'ex-commandant de la 110e Unité des enquêtes spéciales, et qui sent le passage de relais.
Une aventure de 25 ans, déjà, pour l'ex-commandant de la 110e Unité des enquêtes spéciales, et qui sent le passage de relais.
Reacher est, il faut dire, en quelque sorte un frère imaginaire pour les deux hommes, et une source de revenu que la série télévisée [Pour en savoir +] ne risque pas de faire diminuer.
C'est peut-être aussi cette dernière, dont il est producteur exécutif, qui accapare Lee Child, en lui grignotant du temps pour sortir coûte que coûte une nouvelle aventure de son héros par an.
Lee Child évoque lui un monde qui le dépasse, que son frère plus jeune de 14 ans serait en quelque sorte chargé de conjurer. Tout en injectant une énergie plus contemporaine.
« The Sentinel » semble en tout point suivre cette fiche de route.
L'intrigue tourne d'ailleurs autour d'un sujet qui rappelle furieusement l'affaire
« Cambridge-Analytica », et on y voit - brièvement, rassurez-vous - Reacher se munir d'un téléphone portable. Schocking!
Plutôt (trop) dense, l'histoire n'oublie rien de la formule qui a fait le succès de la série.
Reacher y est toujours aussi loyal et impitoyable. Et s'il aime toujours assécher toutes les possibilités en digressant de manière souvent incongrue, le nombre de personnages ne lui permet pas d'être aussi prolixe que dans ses meilleurs jours.
Dense disais-je, voire trop dense, « The Sentinel » ajoute en effet quelques éléments superfétatoires.
La faute, probablement, à la mise en ouvre du roman, qui s'il a été partiellement écrit avant la crise de la COVID-19, a aussi été retravaillé alors que les restrictions de circulation et les confinements réduisaient les possibilités de faire autre chose. À cela s'ajoute aussi sûrement l'entrain à faire équipe avec un partenaire qu'on apprécie, et l'émulation qui en découle.
En définitive, « The Sentinel » sans être le meilleur cru de la série, bénéficie d'une bonne côte et des encouragements, compte tenu qu'il inaugure un nouveau départ pour Reacher.
Probablement très bientôt traduit en France.
(À suivre ..........)
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