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Le Marquis


... La ville de Venisalle est placée sous l'autorité et la férule du Ministère de l'Inquisition et de son bras séculier l'Armée. Si par ailleurs Guy Davis le dessinateur et scénariste de cette histoire dit s'être inspiré de la France du XVIIIe siècle pour Venissale il précise que le monde dans lequel évolue les personnages est totalement indépendant du notre.

C'est donc au cœur de Venissale que plusieurs meurtres sont commis, des meurtres exécutés avec un acharnement certain. Elle sont l'œuvre de Vol de Galle .....

... J'ai acheté Le Marquis Danse macabre dés sa sortie (2004) et assez inexplicablement je ne l'avais pas encore lu ou plutôt pas entièrement lu.
C'est d'autant plus incroyable que cette fois-ci, je l'ai lu d'une traite.

Guy Davis, que j'avais découvert sur la série Vertigo Sandman Mystery Theatre excellente série (Les mystérieuses enquêtes de Sandman : trois recueils aux éditions LE TEMERAIRE pour les amateur s de V.F) donne ici la pleine mesure de son talent.
Pas seulement en terme artistique mais aussi en matiére de narration et d'histoire proprement dite.

C'est de main de maître que Davis emmène le lecteur et ses personnages au terme de cette histoire de 160 pages, un terme provisoire puisque Les Humanoïdes Associés ont publié un deuxième tome en 2005.

Il faut dire l'excellent travail de cet éditeur pour cet album : croquis commentés de Guy Davis, postface de l'auteur et le prélude original publié en 1997 par ma maison d'édition Caliber Press accompagnent l'étonnante aventure de Vol de Galle et de son alter ego Le Marquis.

Une aventure dont je ne dirai rien sinon qu'elle m'a tenu en haleine de bout en bout et dont l'atmosphère, sans j'espère offenser l'une ou l'autre des parties m'a fait penser à la fois à Hellboy et à John Constantine. Bref, je ne vous cache pas que j'ai dés ma lecture terminée, commandé le deuxième tome intitulé Le Marquis Intermezzo.



Commentaires

  1. Versailles évidemment, mais Venise indubitablement aussi. J'avais suggéré que le "de" de la VO qui signifie "M." soit traduit par un mot qui n'existait pas non plus, "Ser", en français, mais je crois que le traducteur a préféré un mot réel. C'est dommage, on perd justement ce fun d'un mot imaginaire...

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