Accéder au contenu principal

Sherlom Lhockes

... Un détective privé à l'allure débraillée et au galurin improbable, au cerveau alerte et ayant un net penchant pour la baston, accompagné de son fidèle complice se retrouve confronté à un complot ourdi par un machiavélique mage versé dans les Arts Sinistres, aidé en cela par une loge de thaumaturges d'opérette.

Si ces deux personnages principaux s'inspirent d'illustres modèles inscrits depuis des lustres au firmament de la littérature, et en bonne place dans l'imaginaire collectif, saluons l'initiative de la production de ne pas en revendiquer trop ouvertement la filiation.
Certes, il ne faut pas sortir de la cuisine de Jupiter pour remarquer l'anagramme construit autours du nom du héros : Sherlom Lhockes.

Cependant Sherlom Lockes s'éloigne ostensiblement de son modèle, et s'il utilise sa matière grise c'est dirons-nous un peu par accident. Un fin nappage de déductions (malheureusement alourdit par trop d'ostentation) recouvre divers tranches de bourres-pif et autres crocs-en-jambe.
Malheureusement les nombreux combats au corps à corps souffre d'une mise en scène qui à défaut d'avoir des acteurs retaillés (ou pour le moins des cascadeurs) se doit d'être brouillonne, syncopés et saccadés pour donner une illusion d'efficacité et de dynamisme. Peine perdue.

.....Un magnifique chamane fulchibar
Quoiqu'on entraperçoive une belle technique de Fulchibaritsu (dont j'aurai le plaisir de vous parler prochainement), ne soyons pas mesquin en plus d'être mauvais public. Ainsi qu'un chaman fulchibar (ceux dont les muscles sont l'esprit).

Où en étais-je ?

Le scénario ?

... Durant presque 1 heure 15, nous sommes trainés ventre à terre aux basques d'une intrigue qui subira à son corps défendant un retournement de situation plus efficace encore qu'un retournement de veste et à tout le moins aussi frustrant, amenant le spectateur à déduire qu'on l'a pris non pas en stop mais pour un con.

Admirez ici la pertinence quantique du propos où l'observateur se retrouve dans la peau de celui qu'il observe depuis presque 2 heures.
Car vous l'avez compris, ce bon vieux Sherlom Lhockes se targue à l'instar de son illustre cousin britannique d'être un as de la déduction, ce que devient le spectateur incrédule déduisant qu'il a été pris pour un con. CQFD !

Toutefois entendons-nous bien, nombre de personnes ont travaillé sur ce projet : techniciens, accessoiristes, habilleurs voire habilleuses, figurant(e)s, éclairagistes &cætera ... et il n'est pas dans mes intentions de vouer aux gémonies leur travail. Si ce flim ne m'a pas plu, il plaira certainement à d'autres.
Le monde dans lequel nous vivons réserve heureusement encore un brin d'étrangeté.

Et puis sont-ils responsables d'un scénario en macramé et d'une réalisation en peau de lapin de garenne, je vous le demande !


D'autant que la suite, qui tente de prendre forme dés ce premier opus c'est dire, va selon mes déductions astrologiques mettre aux prises de Fulchibaritsu le détective Sherlome Lhocks et son fidèle docteur Stetson face au professeur Miguelito Loveless qui après avoir fait disparaitre de la Sierra Madre les deux héroïques agents du gouvernement James West & Artemus Gordon et s'être emparé de leur attirail va mettre à feu et à sang Hell's Kitchen, le fief de nos deux intrépides détectives en herbe à chat.




Sherlom Lhockes le détective aux muscles de matière grise est un flim que l'on peut ne pas voir conséquemment à un scénario en peau de balles et à une réalisation en court-bouillon.

Le pouce de l'ingénieur, une enquête de Sherlock Holmes relatée par le docteur Watson (extrait) :


Une vaine tentative de toile euristique

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich