••• The Filth est une série disponible en 13 numéros mensuels (en anglais), ou en recueil de cent cinquante et onze pages traduite en langue vernaculaire par Khaled Tadil.
Chris Weston y réalise un travail épastrouillant : des cases extrêmement riches et détaillées mais toujours claires à la lecture, une mise en récit dynamique et limpide (et ce n'est pas une mince affaire ici). Alors que Gary Erskine à l'encrage et Matt Hollingsworth à la couleur, conjuguent leur talent et leur savoir-faire pour soutenir cette entreprise hors du commun, écrite par un Grant Morrison en totale roue libre.
Car le scénariste tisse ici un récit dont il est je le crains, le seul à percevoir l'énigmatique sens.
Morrison est plus que jamais La Grande Roue dans la Céleste Usine à Bicyclette®. Il m'avait déjà habitué à éroder ma suspension volontaire d'incrédulité avec la série The Invisibles (Les Illisibles en V.F) mais là, il me met dans le vent.
Morrison est plus que jamais La Grande Roue dans la Céleste Usine à Bicyclette®. Il m'avait déjà habitué à éroder ma suspension volontaire d'incrédulité avec la série The Invisibles (Les Illisibles en V.F) mais là, il me met dans le vent.
Si l'Homo sapiens a été touché par le virus de la compréhension depuis belle lurette Morrison fait tout pour nous en vacciner en écrivant les histoires les plus absconses et les plus abstruses dont il est capable.
Dire que je n'ai rien compris à cette histoire est encore au-dessous de la réalité, il me manque visiblement quelques Kgs de poussée dans mes tuyères cérébrales pour que l'intelligibilité du propos du scénariste soit concomitante à ma compréhension, d'autant que vouloir appliquer des arts martiaux à l'échelle de la société (dixit Spartacus Hugues) inhibe fortement ma psychomotricité.
Inhibition heureusement mise en fuite par le versant artistique de l'entreprise, qui reste un spectacle d'anchois.
Je vais même pousser le vice jusqu'à prétendre que le meilleur morceau littéraire de ce recueil est l'introduction & la 4ième de couverture, c'est dire !
••• Reste que si on prétend que Morrison a emprunté à Michael Morcoock (Cf. Jerry Cornelius) ici, il me semble qu'il y a un peu de William S. Burroughs - tout comme dans The Invisibles d'ailleurs, ce qui n'est en aucun cas un reproche ....
Or donc, comme pour l'hallucinant Guillaume Tell de la littérature avec qui j'ai compris que l'Acide de l'Expérience se distille à partir de l'herbe amère de la Pratique®, certains scénarios de Morrison demandent d'en réitérer l'usage.
Ah merdre !
RépondreSupprimerMoi qui disait toujours qu'il fallait être troisième dan en Artemus Dada pour comprendre The Filth, j'en suis pour mes frais.
Bon, va falloir que je relise le tout et que j'en donne ma propre interprétation.
Un jour.
Hum ... tu sais quoi amigo ?
RépondreSupprimerJe crois que nous devrions faire un enfant.
Lui serait capable de comprendre cette histoire.
Il serait capable de voyager au travers le multivers aussi.
**essaie de visualiser l'espèce d'antéchrist mémétique proposé par Artie**
RépondreSupprimer**part en quête d'une cuiller à pamplemousse pour s'arracher les yeux une bonne fois**
Je fais partie des gens qui se sont enlisés en cours de lecture. Un jour j'essaierai de reprendre tout ça. Et puis aussi Final Crisis et Batman R.I.P, qui sont infiniment plus abordables, selon certains. Là aussi, j'ai pas pu aller jusqu'au bout. Je suis un nul, à peine bon à lire All Star Superman.
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