Accéder au contenu principal

Bon anniversaire Alan Moore

... Alan Moore a eu 62 ans hier, pour fêter dignement cet anniversaire je vous propose le premier chapitre de son roman La Voix du feu, il s'intitule Le cochon de Hob.
Et c'est un véritable tour de force, Moore arrive à nous faire partager l'intimité d'un jeune homme de l'Âge de pierre attardé, en utilisant comme le dit Neil Gaiman dans son introduction, un "vocabulaire minuscule, une narration au présent et son incapacité à distinguer les rêves de la réalité".
Non seulement l'inventivité de ce langage est patente, mais la poésie qui s'en dégage est d'une rare intensité.
Que grâce soit rendue à Patrick Marcel, le traducteur, qui réalise (encore) une magnifique traduction.

***
Le cochon de Hob
4000 avant J.-C.

En arrière de colline, loin vers soleil-descend, est ciel devenir pareil à feu, et est moi, souffle tout dur, venir en haut sur chemin de lui, où est herbe froide sur pieds de moi et mouiller eux.
Herbe est pas en haut de colline. Est juste terre, tout en un rond, et la colline est pareil homme peau-nue, tête de lui. Debout est moi et tourne figure de moi à vent pour sentir, mais est pas de sentir qui vient de beaucoup loin. Ventre de moi fait mal, en milieu de moi. Air de ventre vient en haut en bouche et goût de lui est pareil à goût de pas de chose. Croûte de sang sec est devenir noire sur genou, et est chatouiller. Moi gratte, et sang est encore plus venir.
En haut de moi sont beaucoup de bêtes-de-ciel, grosses et grises. Lent sont elles bouger, pareil si pas de fort est en elles. Peut qu’elles veulent à manger, pareil à moi. Une d’elles est tant vide en ventre d’elle maintenant, est tête d’elle partir et flotter vers loin, et elle est courir plus vite derrière, pareil si veut attraper tête. En bas du ciel, sont herbe et bois partir loin, où moi est voir une autre colline, après quoi sont juste petits arbres qui poussent au tour du bord du monde.
Maintenant moi regarde en bas, à herbe en bas de colline et vois moi cochons. Cochons gros, et longs, avec un sur dos d’autre et lui pointe elle, à sembler voir. Ça fait monter os en vît de moi, à regarder eux. En ventre de moi pense moi que peux moi courir à bas de colline vers cochons, et cogner un caillou sur un d’eux et faire lui pas vivant, pour manger tout lui. Est penser de moi. Maintenant moi fais ça.
De haut de colline là depuis terre sèche viens moi, par travers d’herbe froide et cours vite en bas, pour que moi est arriver sur cochons quand eux sont pas avec temps pour changer en quoi moi peut pas manger, pareil à rat que moi attrape un-temps, qui change en petites pierres. Vite cours moi vers cochons, que eux sont encore cochons quand moi arrive à eux. Vît de moi est debout, un os en lui, qui danse un côté et un autre en courir de moi, en sous de ventre. Vite cours moi, mais oh, pieds de moi volent du mouiller de l’herbe et tombe moi, oh, et tombe moi sur cul en bas de colline.
Debout vite, pour attraper les cochons. Chute fait moi lent, que peuvent eux venir à changer, car sens moi pas de cochon du tout. Alors, ventre de moi est avec peur, pour quoi moi cours plus vite, et regarde vers cochons quand moi est venir plus près d’eux, mais oh. Oh, un, lui est changer, pattes arrière de lui partir. Tout dehors de figure noir de lui est tourner en dans, et est trou plein de sombre maintenant. Cours moi plus vite pour que sont eux encore un peu cochon quand moi est venir à eux, mais oh, est plus de bouger en eux, et sont eux sentir de pourrir. Deviennent eux plus petits cochons quand plus de pas moi fais.
Maintenant moi est près d’eux, et sont eux juste troncs de bois-blanc, appuyer un sur autre. Yeux deviennent trous de bois. Pied de cochon est devenir bout de branche. Ah.
Reste moi sur branche plus en sous, fais là herbe plate en bas de colline, et fais eaux chaudes hors de figure de moi.
Os est encore en vît de moi. Moi frotte mouiller des yeux et viens debout de tronc, pour faire pisse au contre de lui, que lui peut penser être plus bon si lui rester cochon. Vieux vît, maintenant, os va en hors de lui, et lui revient coucher en peau de lui, et moi pareil à ça, reste encore sur tronc où, de marque de pisse de moi, est fumée d’eau grise monter.
Oh, beaucoup de sombres sont venir et partir, et moi est voir pas peuple de moi, qui jettent moi loin. Eux veulent pas moi, et seul moi est rester sur vieux tronc, et vide en ventre de moi.
Regarde maintenant en haut de moi. Ciel, est lui plein de bêtes-de-ciel, là, et sont elles tout un troupeau gris qui court de bord du monde à bord du monde. Sombre est en petit temps venir, pour quoi moi peux pas voir longue forme-esprit noire de moi, qui suit sur pas de moi. Tout seul est moi.
Peuple de moi est sans vouloir de moi, et dit comment moi cherche pas à manger mais mange chercher des autres. Au dans de ventre de moi, moi est entendre mère de moi dire, pareil à quand elle est en vie, que moi est paresseux et pas bon, qu’elle va tous les temps pour chercher à manger pour moi. Dit elle, peuple de nous aime pas moi, et garde moi avec eux quand elle est en vie, et après, plus de temps, et quoi moi dis en retour à ça, et pareil. Et dis moi pas de chose en retour, et elle est taper tête et jambes de moi, et faire du bruit. Ah, mère, peut pas être changer, ça. Est moi pas avec bonnes pensées en ventre de moi, pareil à sont les autres.
Bizarre, maintenant. Un temps, moi est avec penser au dans de moi, après quoi pas de penser est suivre, et tout est silence en moi. Pourtant, à d’autres temps, moi est avec penser, et un autre est venir qui est pareil à lui, après quoi beaucoup de penser suivent en une ligne, pareil à peuple de moi marchant au sous des arbres. Ces penser viennent tant beaucoup et tant vite que pas une chose est en entre d’elles. Un penser devient un autre, pareil à cochons et à troncs.
Pense moi à mère frapper jambes de moi, pourtant moi est maintenant avec penser quand moi couche près d’elle et tout est bon. Arrière de grosse tête de moi couche sur terre, où est frotter sur cailloux et poussière. Eux piquent peau de tête de moi à travers cheveux de bébé de moi, pas plus que sont sur une mûre. Tout en bouche de moi est lait de tétine qui pend en fils au tour de langue de moi, et pas une chose en milieu de moi veut courir loin, ou est vouloir un autre où.
Moi est en sous de peaux de couvrir, près de mère, chaud en sentir d’elle, souffle d’elle avec racine-amère en lui. Elle grande, moi petit pareil à un ourc.
Maintenant est autre penser au dans de moi, en quoi moi deviens grand, mère de moi devient plus petite maintenant. Nous sont en sous des arbres. Premier clair est venir et moi est ouvrir les yeux et vois mère de moi rester avec dos au contre d’un arbre de bois-blanc. Sont petits bouts de clair tomber maintenant sur figure d’elle par travers de branches en haut de nous, et sur yeux d’elle, et bouge elle pas ni est elle regarder au loin de clair. Moi dis maintenant, mère, viens debout, pourtant est elle pas bouger, yeux d’elle sont pleins de bouts de clair. Une peur est venir en moi.
Arrête, mère, dis moi maintenant. Fais pas bizarre avec moi. Peuple de nous est debout et veut voyager plus loin. Debout, pour que nous restent pas en arrière d’eux. Frotte maintenant main de moi sur jambe d’elle pour faire elle vite. Elle est plus froide que pierre, et bêtes-qui-piquent sautent loin d’elle.
Moi est dire plus fort, debout, et maintenant tiens moi elle pour tirer et frapper. Est pas de fort en tenir de moi, et tombe elle. Les bouts de clair sont bouger en hors des yeux d’elle et accrocher à arbres. Tête d’elle est coucher en trou de pluie, cheveux flottant.
Moi pense pas quoi pour aider elle. Saute moi sur elle là et fais pareil à mettre vît de moi en dans d’elle, pour que lui fait elle pas froide, et fait elle bouger. Jambes d’elle sont dures, rester une contre autre, genou sur genou. Est pas de fort en moi pour ouvrir elles, et vît de moi est pas debout. Moi couche lui mou sur cheveux de ventre d’elle et pousse, et pousse. Tête d’elle en trou de pluie bouge. Cheveux de ventre d’elle sont froids, et sentir d’elle est autre. Pousse et pousse.
Un homme est venir maintenant, de peuple de nous, et lui tire moi en hors d’elle. Dit lui que moi est pareil à merde et fait geste pour frapper moi, et moi est courir un peu loin, en sous des arbres. Maintenant, beaucoup de peuple sont venir au tour de mère de moi. Tirent eux tête d’elle du trou de pluie maintenant et disent, est plus de chaud en elle, est plus de souffle en elle, et pareil. Maintenant, est Homme-penser de nous venir là et rester près de mère de moi, en ceinture de plumes qui gratte cul de lui, et lui est gratter tous les temps.
Dis lui, elle est plus vivante, et est travail qui fait elle devenir ainsi, à voir. Dit lui, coucher elle en terre, après quoi, voyagent nous loin.
Dit maintenant une femme sale-bouche que si mère de moi est plus en vie, est fils paresseux d’elle qui rend elle pareil à ça, qui fait travailler elle tous les temps et trouver pour lui. Et beaucoup là sont dire oui, et elle dit bon, et pareil.
Plus fort dit femme sale-bouche maintenant que si mère de moi est coucher en terre, le trou est pas pour sale-bouche à creuser. Oui, est dire homme qui tire moi de sur de mère de moi. Fais garçon creuser pour coucher elle en terre, que lui travaille pour elle un-temps. Maintenant, Homme-penser dit oui, et gratte cul de lui. Trouve garçon, dit lui.
Veux moi courir. Ah, eux sont hommes, plus longs des jambes que moi, et moi est avec tant peur que cours à buisson d’épines et tombe en là. En hors sont eux tirer moi, tout griffer, pour traîner à plumes-au-cul, qui est rester près de mère. En mouiller, est tête d’elle coucher. Sont bouts de clair ramper lent hors d’arbre, traverser herbe, et revenir au dans d’yeux d’elle.
Gratte lui cul et donne moi hache de pierre de mère, que pas est de fort en mains de moi pour tenir. En bas elle est tomber, et Homme-penser est frapper figure de moi, que sang sort de nez de moi. Maintenant ramasse elle, dit lui, et creuse trou d’elle. Qu’esprits de sentir-bizarre sont pas venir à elle et par souffle d’eux rendre nous malades. Que oiseau de pourrir et chien de pourrir viennent pas. Que terre est prendre dû de terre et penser bon de nous, qu’elle est pas venir dure en bas de pieds de nous. Ça Homme-penser dit maintenant et, léchant sang de nez, creuse moi dur en terre.
En sous d’herbe, est terre froide, grise et molle, que peux moi pousser toute d’un bout. Creuse moi au tour de racine et pierre, et creuser de moi est lent. Clairs de soleil sont revenir sur figure de mère, partir de joue d’elle et lent aller loin en entre d’herbe et de fleurs. Lève moi une pierre et en sous d’elle, sont beaucoup de vers. Enfonce moi maintenant coupant de pierre de hache de mère entre eux, et de beaucoup d’eux fais encore beaucoup plus. Saigne moi de doigts de moi par creuser de moi. Sang sur pierre de mère, maintenant. Sang en trou de mère.
Peuple de moi sont debout au tour de trou sur un pied, maintenant sur autre, veulent seulement qu’eux sont partir loin d’ici, qu’eux sont continuer grand tour d’eux et marchent au tour du bord du monde de temps-de-glace à temps-de-glace, en trouvant rat-qui-pique, et cochon, et racine à mâcher.
Soleil marche haut en sur de nous, avec bêtes-de-ciel qui courir devant lui, en peur que lui peut chauffer eux et tout partir en rien autre que ciel. Creuse moi, et Homme-penser devient colère à lent de moi et dit assez, maintenant, et dit que bas de trou est bon, et pareil, mais est moi pas plus bas que ventre en trou. Dit lui, saute en hors et jette elle en bas.
Sors moi, gris avec terre jusqu’aux genoux, et regarde à elle. Pas de chose que blanc. Pas de chose que nu, et bouger est tout partir d’elle. Fais moi un pas, après quoi un autre suit. Gris pareil à terre, les cheveux d’elle. Fais vite, dit plumes-au-cul, et viens maintenant, lève elle, et pareil. Fais moi un autre pas et, de cette façon, vient elle près.
Penche moi, pour prendre pied d’elle. Elle est plus froide maintenant, et pas de clair est sur elle. Lève moi jambes de mère, toutes blanches sur elles, et vois que sous d’elles est sombre, pareil si plein avec sang. Tire moi, après quoi bouge elle un peu loin du trou d’eau, traînant des cheveux pareil à l’herbe d’eau en arrière d’elle, et fais moi un pet. Pareil à ça nous sont arriver près de trou, moi et mère de moi. Jette elle en dans, dit plumes-au-cul, et couvre elle.
Jette moi elle en dans. En dans de trou est pas de grand pour elle. Une jambe est debout, sur haut du bord, que peux moi pas pousser en bas. Couvre moi elle, et fais mains de moi grises avec terre, que terre tombe en yeux d’elle, en bouche, en trou de ventre, et maintenant figure d’elle est partir, et maintenant bras et tétines d’elle partent, et elle est maintenant juste un pied blanc debout, que moi mets terre au tour, et pousse molle et grise jusqu’à doigts de pied d’elle. Marche moi sur terre, et plumes-au-cul pose hache de pierre de mère au près de trou, sur autre bord que où terre monte au tour du pied d’elle, pareil à colline de petites bêtes.
Dis moi, maintenant est elle mettre en terre, et nous peuvent continuer voyage pour trouver rat-qui-pique et cochon et racine à mâcher. Et maintenant peuple de moi regarde un autre où et reste avec silence en eux. Et maintenant vers moi, vieux plumes-au-cul, lui regarde avec gros œil. Et secoue tête de lui.
Et signe que non.
Tout seul rester moi près de pied de mère. Peuple de moi est pas près de moi maintenant, et beaucoup loin sont eux, sous arbres et à travers de colline, et partent, et reviennent plus ici. Terre grise sur mains et pieds de moi est sèche et dure, que peux moi gratter de moi par petits bouts. Terre que pousse moi au tour du pied de mère est pareil devenir dure, et bouts tombent. Vois moi doigts de pied d’elle, et en terre qui tombe maintenant d’eux, vois moi une forme pareil que sans-doigts. Mère.
Maintenant une autre pensée est avec moi, en quoi un sombre vient et moi est rester près de pied de mère avec pas d’où pour quoi voyager. Tout le temps est moi avec mère, et est pas moi avec vouloir d’aller loin d’elle maintenant, mais fait-mal est en ventre de moi qui dit autre que ça. Est moi rester un temps et peux pas penser si pars moi ou reste par ici.
Debout moi, marche vers loin et reviens, maintenant reste moi et encore debout et marche. Saute moi sur terre et tape moi arbre et arrache d’herbe, et beaucoup de choses est dire à pied de mère. Reste moi et bouge pas moi et, loin en sombre, est bruit de chien queue-de-feu en l’herbe, et chiens de troupeau à travers de collines. Moi est avec peur, et mal de ventre est venir encore. Fais moi merde près d’arbre, en entre de racines, et merde est pareil à eau.
Premier clair arrive, et ventre vide. Moi dis, pied, reste ici. Moi est aller loin pour chercher à manger, après quoi, reviens moi ici avec manger pour nous. Maintenant pied est silence, pareil que si dire lui écouter tout le temps pareil à ça, pourtant aucun temps vois moi lui faire ça. Marche moi lent loin de lui, et arrête moi plus d’un arbre plus loin, et regarde sur arrière de moi, et est pied. Lève bras de moi et signe que tout est bon, et marche moi encore.
Entre des arbres vient plus petit, et ronces sont venir plus. Suis moi chemin à tas de ronces, où regarde moi en arrière et vois pas pied, mais peux encore trouver lui par sentir de merde de moi, et moi est pas avec peur. Marche plus, à travers arbres, et ronces, et pareil.
Semble à moi maintenant, est quand est moi arriver à baies de sang que première pluie tombe, dure pareil à si beaucoup de bêtes-de-ciel pissent toutes. Vite penche moi en sous de trou en buisson de baies, et entre moi là où grotte de baies est. Là, reste moi sec et beaucoup de baies de sang est manger. En hors de grotte de moi, pluie est tomber dur, mais en dans d’elle, est silence et un peu de clair, et en dans de ventre de moi est bon. Maintenant, frotte moi sang de baies de sur de menton. Ferme yeux, lèche main et écoute pluie.
Maintenant, est un-temps où pas de pensées viennent, après quoi tout vient bizarre. Est moi plus en grotte de ronces. Est moi en sous d’arbres, et tout est sombre autre que bois-blanc debout clair. Comment sombre est venir tant vite, moi peux pas penser, ni comment moi viens ici. Plein tout de peur, moi regarde au tour, et vois une forme qui est debout en entre des arbres. Est mère de moi. Appuie elle avec une main sur arbre et regarde vers moi. C’est tant bon que moi avance plus près d’elle et vois maintenant jambes d’elle, une d’elles finit par une corde en sang, avec pas une chose en bas de l’os-qui-tourne d’elle. Regarde moi de souche à figure de mère. Figure d’elle est colère, pareil que si elle est avec pas d’aimer pour moi. Où est pied de moi aller, dit elle.
À ça, moi fais un bruit de peur, grand et fort pareil moi jette haut en ciel et hors du sombre, et tombe moi encore en dans de grotte de ronces, où est encore clair. Tout en un vite est ça, que moi peux pas penser façon de ça. Entends moi pas pluie, qui elle est partir loin, et moi viens debout et penche en sous de trou et, de cette façon, sors de buisson.
Par tout est mouiller, et beaucoup de trous de pluie sont maintenant rester en terre. Sentir de terre et d’herbe monte mouiller, et sentir d’eux est bon, et fort, et est pas vieux.
Moi est pas sentir merde de moi. Merde de moi est toute partir par mouiller de pluie, et maintenant moi sens pas elle. Merde de moi que l’arbre est où. Que le pied est où.
Cours moi un côté au tour de buisson, maintenant un autre, que peux moi voir où l’herbe est plate, et, de cette façon, à quel chemin moi arrive près d’ici. Maintenant, vois moi que la pluie est tomber dur, et faire par tout l’herbe plate, que chemin est pas à trouver. Cours moi en sous des arbres, et sens moi pas de chose autre qu’herbe. Maintenant cours ce côté, maintenant cet autre, près d’arbres et ronces, et fais dire-fort au pied, et fais dire-fort à mère. Tout au tour, en bas de fossé et haut de monter avec herbe-fourrure épaisse sur pierres, et ici tombe moi sur terre et sais pas où de moi.
Plus est moi voir pied. Buisson à baies de sang est pareil partir, que peux moi plus trouver encore. En cette façon viens moi hors de là, et marche en sous de beaucoup de sombres et de clairs, et tout le marcher de moi est sans un où d’eux.
Marche moi sur herbe seule et petite rivière est moi sauter. En travers d’arbres marche moi avec peaux-sèches d’eux tout au tour de pieds de moi et trouve un rond de fruits-en-hutte pousser en l’herbe, sombres sur bords en sous d’eux, qui sont bons à manger. Sont temps passer et trouve moi maintenant pas de choses du tout, et marche moi encore et trouve moi plus pas de choses encore, et clair, et sombre, et clair et sombre.
Marche moi où peux moi pas voir en sur de l’herbe, tant haute elle est, et trouve moi un oiseau qui est plus vivant. Moi est si vide en ventre de moi que mange lui, mais lui est tout avec vers. Maintenant, maladie est sortir de bouche de moi, et fais moi merde sur jambes de moi, et clair, et sombre, et marche.
À travers beaucoup de temps-de-glace, dit peuple de moi, est peu de manger à trouver, que temps sont durs pour nous qui marchent, et viennent plus durs encore. Avec temps-de-glace après temps-de-glace, est plus de peuple-qui-reste, avec beaucoup de peuple-qui-marche de nous qui viennent plus peu, que nous sont pas beaucoup, maintenant. Avec un tout seul pareil à moi est ventre vide, et pas être chose que peux moi faire à ça.
Un-temps, arrive moi par marcher de moi à peuple-qui-reste, avec cabanes d’eux au bout pointu, en peaux de bête accrocher à des branches, rester haut sur colline. Huttes pas encore sont tant beaucoup que doigts sur une main de moi. Sens moi feu d’eux, et viandes de feu d’eux, pour quoi est moi avec vouloir en ventre, maintenant.
Marche moi à haut de colline et, un peu loin, vois moi homme sur elle et voit lui moi, avec maladie et sang sur figure, et merde sur jambes de moi. Dit lui que moi est pareil à cul de cochon, et quoi est moi vouloir de là, et pareil, et dire de lui est bizarre, avec beaucoup de dits que moi peux pas penser. Un autre homme, plus gros du ventre, approche maintenant sur haut de colline, pour regarder moi. En bas du ventre, est vît de lui tout petit, plus pareil à un bébé.
Maintenant dis moi que mère de moi plus vivante, et que peuple de moi jette moi en hors d’eux. Dis moi : vouloir de moi est juste un peu à manger, pour que moi est avec une chose en ventre de moi.
Hommes regardent maintenant un à autre, et maintenant petit-vît penche pour prendre bâton-à-lancer. Ici est une chose, dit lui, et dit si moi est aimer avoir elle en ventre de moi. Autre homme est prendre pierre, que jette lui fort à moi. Pierre tape jambe de moi, et pointu d’elle déchire peau en sous de genou de moi, et là est sang. Fais moi un bruit et est tomber, grand fait-mal à jambe de moi. Homme prend une autre pierre et dit, va loin maintenant, cul-à-merde, et dit veut lui plus sentir moi près de là. Homme à gros ventre lève bâton de lui, pour jeter sur moi.
Maintenant, debout est moi, avec fait-mal en jambe, et fais marche bizarre vers bas de la colline, pareil à chien malade. En arrière de moi, homme lance autre pierre de lui, mais tape pas moi, avec pierre tombe silence en l’herbe. Marche moi vite pareil que peux, et regarde pas en arrière, et est ça tout temps de moi avec peuple-qui-reste.
Marche moi encore lent, et traîne pied en arrière de moi. Avec venir de sombre, est trouver moi arbre où poussent pommes-tétines. Sont elles encore dures, et peux moi manger peu d’elles. Regarde moi fait-mal de jambe et vois que sang est sec avec terre grise et avec merde, que sang est pas sortir encore, et est ça bon. Couche moi près d’arbre et ferme yeux pour que personne peut voir moi. Pense à pas de chose.
Clair vient, marche encore. Jambe est maintenant bonne pour marcher avec, mais avec fait-mal qui gratte en elle. Marche encore, et pareil, et avec soleil haut, viens moi maintenant en sous de bois-blancs sur un rond ouvert d’herbes toutes longues et noires, avec arbres au tour. Debout en hors de l’herbe est grande vieille pierre, qui est avec marques pareil à vers et bêtes de filet grattées en sur de là. Ferme moi maintenant yeux, et peur est venir, que peux moi pas faire souffle.
Peuple de moi dit qu’est pas de chose bonne en ça, faire marques. Marques prennent formes d’elles à arbre et à chien, et pareil, et font pareil que sont arbre et que sont chien, mais sont pas chose autre que marques. Si homme regarde elles, penser de lui est devenir tout bizarre, que lui peut plus penser quoi est monde, et quoi est marque. Moi est entendre dire que beaucoup de marques sont tant vieilles que sont faire par Ourcs et peuples de cette sorte en grands temps-de-glace. Maintenant, peuple ourc est plus en monde, mais beaucoup disent que petit peuple est en sous de colline, profond en grottes d’eux, et cacher pour attraper nous de haut. Pas est bon, regarder marques.
Yeux de moi fermer, prends moi un autre chemin au tour d’herbe rase et de pierre. Tombe moi sur racine, et griffe figure en ronces, mais pas ouvre yeux, autre que maintenant quand pierre est venir loin en arrière de moi.
En hors d’arbres, et marche à haut de colline qui est avec soleil pareil à feu en arrière, et vois moi cochons et cours maintenant à bas, et cochons sont devenir troncs, et est moi ici maintenant, rester sur eux, avec pas autres temps à quoi penser.
Gratte moi tas de sang sur genou de moi, et regarde moi en haut vers ciel. Un sombre est venir quand moi est rester tout à penser, que peux moi pas voir maintenant bêtes-de-ciel, mais peux moi voir petits yeux d’elles, clairs en haut de sombre, là. Tout froid est moi, et couche en arrière de tronc au vent. Ferme yeux, que sombre est venir en moi pareil que vient lui en monde.

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Wheelman [Frank Grillo / Jeremy Rush]

En partie produit, et surtout entièrement cornaqué par War Party™, la société de production de J oe C arnahan & de F rank G rillo, et magistralement interprété par ce dernier ; « Wheelman 2017 » repose sur la règle des 3 unités du théâtre dit classique :  • Unité temps : Une nuit.  • Unité d'action : Une attaque à main armée ne se déroule pas comme prévue.  • Unité de lieu : Une BMW E46  Autrement dit, 98% du film se déroule dans une voiture avec seulement F rank G rillo au volant et à l’écran. Son personnage n'interagit avec l'extérieur quasiment que via un téléphone portable.              Tourné à Boston en seulement 19 jours, pour un budget légèrement supérieur à 5 millions de dollars, « Wheelman » est, au moment des comptes, une péloche dégraissée et bien relevée.  D'entrée de jeu les premières minutes donnent le ton : « l'homme au volant » du titre a été embauché pour être chauffeur lors d'un braquage à main armée. Divorcé, sa fille adolescente, d