La sortie d'un album de bande dessinée suffisamment connu dans le domaine du franco-belge amène depuis quelques temps tout un lot plus ou moins important de publications annexes ; c'est encore le cas avec le dernier album d'Astérix.
Je n'ai pas encore lu ce dernier, mais le précédent, réalisé par la même nouvelle équipe, m'avait bien plu.
Donc, le journal Le Monde sort un hors-série consacré à l'irréductible Gaulois, et dans cette revue, un article, fort intéressant de mon point de vue, est consacré à la traduction anglaise des albums.
On y apprend que depuis 1969 la traductrice est madame Anthea Bell, 79 ans, d'abord associé à Derek Hockridge, un professeur de français, décédé il y a deux ans.
On apprend dans cet article comment les noms, les blagues, etc. sont traduits du français vers l'anglais, et ce n'est pas une mince affaire.
Ainsi madame Bell a-t-elle dû rebaptiser quelques 400 noms tout au long des 39 albums traduits.
Par exemple pour le druide Panoramix, Anthea Bell a réussi un bien joli coup, il est devenu Getafix de l'anglais : "get a fix" = "avoir sa dose" de potion magique il va sans dire [-_ô].
La traductrice explique qu'elle aurait pu garder le nom tel quel mais qu'elle n'a pas résisté à faire ce jeu de mots et qui en plus est porteur d'un double sens :
Selon une théorie, les anciens druides des îles Britanniques utilisaient le site de Stonehenge comme un observatoire astronomique "to get a fix" on the stars, c'est-à-dire pour déterminer une position en relation avec les étoiles.
Une astuce bien dans l'esprit des créateurs de la série me semble-t-il. [-_ô]
Un article très intéressant ergo, et un numéro qui semble l'être tout autant.
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