La réputation est, comme chacun sait, la somme des malentendus qu’on accumule. Récipiendaire, en 1994, d’un prix Arthur C. Clarke © , pour son premier roman (dont il est ici question) publié l’année précédente chez Ringpull Press™, une maison d’édition mise sur pieds par les employés de la librairie où travaillait J eff N oon. Ce qui en fait de facto un roman Sf. Associé à la génération « Trash » made in I rvine W elsh & J ohn K ing. Comparé à W illiam G ibson le « pape » du cyberpunk™, J eff N oon est peut-être, surtout, un auteur « culte », à l’aune de ce que je sais de sa réception en France . Du moins dans l’acception qui définit (ici) un romancier passé sous le radar des lecteurs, dont un petit comité entretient néanmoins la permanence dans l’une des plus obscures marges du quadrant de la culture. Cela dit, pour qu’un auteur « culte » le soit, il faut bien évidemment qu’il ne le soit plus. Qu’il accède à une certaine notoriété, pour que ceux qui ne l’avaient p
N'empêche ! C'était l'époque où Manoeuvre buvait sec et en avait dans le calbuth, Raymond...
RépondreSupprimer30 ans après, j'ai l'impression de lire du Manoeuvre à chaque fois que j'ouvre un Warren Ellis de qualité moyenne (en gros, tout sauf Planetary)
Merci pour l'article, je ne l'avais pas oublié, il s'était gravé en lettres de feu dans mon inconscient, en même temps que la chronique qu'il avait signée du Overkill de Motorhead dans rock & folk...
Mais c'est moi qui te remercie de ton passage.
SupprimerPauvre Manoeuvre il doit etre rouge de honte e relisant ça......déja dépasser dans les années 80" par ce renouveau qui s'installe avec la musique électronique (Vangelis) et surtout ce cinéma plus pour ados boutonneux.....il injecte ses propres obsessions dans cette critique acerbe..... misogynie, drogue,vulgarité déplacé un vieux rockeur déja figé dans ses golden seventies d'ou il sortira plus......il porte toujours sa vieille perfecto aujourd'hui a l'inverse Blade Runner a trés bien vieilli et stimule encore le cinéma du XXIeme siècle.
RépondreSupprimerEn tout cas le voilà rhabillé pour l'hiver, le Manœuvre.
Supprimer[-_ô]
J'ai ce numéro. J'aime bien le passage où il dit qu'il a tarté sa copine parce qu'elle n'appréciait pas Dick. Philou ou la promo percutante. L'article me fait marrer tant il transpire le parti pris et la mauvaise foi. Quant au roman de Dick, je l'ai lu quelques années après avoir vu le film... Il m'a fait l'effet d'un mauvais Van Vogt.
RépondreSupprimerAccessoirement, Manœuvre trouve vulgaire l'exhibition de prostituées dans des cabines dans le film de Scott mais si tu mates la couv de son mag, qu'est-ce que tu vois ?
RépondreSupprimerPOur ma part, j'ai toujours trouvé cette revue, disons les éditos et les déclarations de Jeunet et Manoeuvre, assez prétentieuse.
RépondreSupprimerSi c'est toujours courageux d'aller à contresens de la doxia populaire, l'histoire leur a donné tort et le recul les a rendu piteux.
Tant pis pour eux !
Un numéro mythique ! Ahaha Manoeuvre, son coté rock banane m'a fait toujours fait rigoler. Métal c'était aussi Margerin et Kebra qui allaient bien avec. mais ce que je préférai c'était le coté Dionnet. et là quelle claque !
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