Après vous avoir proposé Star Wars vu par le Journal de Spirou de 1977 (ou du moins d'un des numéro de cette année-là), c'est au tour de Blade Runner vu par Philippe Manœuvre en 1982 dans les pages de la revue Métal Hurlant.
Il va de soit qu'avec un titre tel que : "C'est Dick qu'on assassine" le propos de l'article ne fait pas de doute.
Pour rappel, le film est sorti en France le 15 septembre 1982, Métal Hurlant au début de ce même mois de 82.
Bonne lecture.
N'empêche ! C'était l'époque où Manoeuvre buvait sec et en avait dans le calbuth, Raymond...
RépondreSupprimer30 ans après, j'ai l'impression de lire du Manoeuvre à chaque fois que j'ouvre un Warren Ellis de qualité moyenne (en gros, tout sauf Planetary)
Merci pour l'article, je ne l'avais pas oublié, il s'était gravé en lettres de feu dans mon inconscient, en même temps que la chronique qu'il avait signée du Overkill de Motorhead dans rock & folk...
Mais c'est moi qui te remercie de ton passage.
SupprimerPauvre Manoeuvre il doit etre rouge de honte e relisant ça......déja dépasser dans les années 80" par ce renouveau qui s'installe avec la musique électronique (Vangelis) et surtout ce cinéma plus pour ados boutonneux.....il injecte ses propres obsessions dans cette critique acerbe..... misogynie, drogue,vulgarité déplacé un vieux rockeur déja figé dans ses golden seventies d'ou il sortira plus......il porte toujours sa vieille perfecto aujourd'hui a l'inverse Blade Runner a trés bien vieilli et stimule encore le cinéma du XXIeme siècle.
RépondreSupprimerEn tout cas le voilà rhabillé pour l'hiver, le Manœuvre.
Supprimer[-_ô]
J'ai ce numéro. J'aime bien le passage où il dit qu'il a tarté sa copine parce qu'elle n'appréciait pas Dick. Philou ou la promo percutante. L'article me fait marrer tant il transpire le parti pris et la mauvaise foi. Quant au roman de Dick, je l'ai lu quelques années après avoir vu le film... Il m'a fait l'effet d'un mauvais Van Vogt.
RépondreSupprimerAccessoirement, Manœuvre trouve vulgaire l'exhibition de prostituées dans des cabines dans le film de Scott mais si tu mates la couv de son mag, qu'est-ce que tu vois ?
RépondreSupprimerPOur ma part, j'ai toujours trouvé cette revue, disons les éditos et les déclarations de Jeunet et Manoeuvre, assez prétentieuse.
RépondreSupprimerSi c'est toujours courageux d'aller à contresens de la doxia populaire, l'histoire leur a donné tort et le recul les a rendu piteux.
Tant pis pour eux !
Un numéro mythique ! Ahaha Manoeuvre, son coté rock banane m'a fait toujours fait rigoler. Métal c'était aussi Margerin et Kebra qui allaient bien avec. mais ce que je préférai c'était le coté Dionnet. et là quelle claque !
RépondreSupprimerSelon ses propres dires dans son livre Mes Moires, Dionnet serait à l'origine de cet article, il n'aurait pas accepté, non pas la trahison de l'oeuvre originelle, mais les nombreux emprunts fait par Ridley Scott à l'univers de Moebius. Selon Dionnet, Ridley Scott passait fréquemment à Métal Hurlant et était très friand de l'oeuvre du dessinateur. Ce qui est assez flagrant dans le film. Il aurait missionné Manoeuvre, dont la verve destructrice n'est plus à démontrer, pour tailler un beau costard au long métrage.
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