« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu. Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale. Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour
N'empêche ! C'était l'époque où Manoeuvre buvait sec et en avait dans le calbuth, Raymond...
RépondreSupprimer30 ans après, j'ai l'impression de lire du Manoeuvre à chaque fois que j'ouvre un Warren Ellis de qualité moyenne (en gros, tout sauf Planetary)
Merci pour l'article, je ne l'avais pas oublié, il s'était gravé en lettres de feu dans mon inconscient, en même temps que la chronique qu'il avait signée du Overkill de Motorhead dans rock & folk...
Mais c'est moi qui te remercie de ton passage.
SupprimerPauvre Manoeuvre il doit etre rouge de honte e relisant ça......déja dépasser dans les années 80" par ce renouveau qui s'installe avec la musique électronique (Vangelis) et surtout ce cinéma plus pour ados boutonneux.....il injecte ses propres obsessions dans cette critique acerbe..... misogynie, drogue,vulgarité déplacé un vieux rockeur déja figé dans ses golden seventies d'ou il sortira plus......il porte toujours sa vieille perfecto aujourd'hui a l'inverse Blade Runner a trés bien vieilli et stimule encore le cinéma du XXIeme siècle.
RépondreSupprimerEn tout cas le voilà rhabillé pour l'hiver, le Manœuvre.
Supprimer[-_ô]
J'ai ce numéro. J'aime bien le passage où il dit qu'il a tarté sa copine parce qu'elle n'appréciait pas Dick. Philou ou la promo percutante. L'article me fait marrer tant il transpire le parti pris et la mauvaise foi. Quant au roman de Dick, je l'ai lu quelques années après avoir vu le film... Il m'a fait l'effet d'un mauvais Van Vogt.
RépondreSupprimerAccessoirement, Manœuvre trouve vulgaire l'exhibition de prostituées dans des cabines dans le film de Scott mais si tu mates la couv de son mag, qu'est-ce que tu vois ?
RépondreSupprimerPOur ma part, j'ai toujours trouvé cette revue, disons les éditos et les déclarations de Jeunet et Manoeuvre, assez prétentieuse.
RépondreSupprimerSi c'est toujours courageux d'aller à contresens de la doxia populaire, l'histoire leur a donné tort et le recul les a rendu piteux.
Tant pis pour eux !
Un numéro mythique ! Ahaha Manoeuvre, son coté rock banane m'a fait toujours fait rigoler. Métal c'était aussi Margerin et Kebra qui allaient bien avec. mais ce que je préférai c'était le coté Dionnet. et là quelle claque !
RépondreSupprimerSelon ses propres dires dans son livre Mes Moires, Dionnet serait à l'origine de cet article, il n'aurait pas accepté, non pas la trahison de l'oeuvre originelle, mais les nombreux emprunts fait par Ridley Scott à l'univers de Moebius. Selon Dionnet, Ridley Scott passait fréquemment à Métal Hurlant et était très friand de l'oeuvre du dessinateur. Ce qui est assez flagrant dans le film. Il aurait missionné Manoeuvre, dont la verve destructrice n'est plus à démontrer, pour tailler un beau costard au long métrage.
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