En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d
N'empêche ! C'était l'époque où Manoeuvre buvait sec et en avait dans le calbuth, Raymond...
RépondreSupprimer30 ans après, j'ai l'impression de lire du Manoeuvre à chaque fois que j'ouvre un Warren Ellis de qualité moyenne (en gros, tout sauf Planetary)
Merci pour l'article, je ne l'avais pas oublié, il s'était gravé en lettres de feu dans mon inconscient, en même temps que la chronique qu'il avait signée du Overkill de Motorhead dans rock & folk...
Mais c'est moi qui te remercie de ton passage.
SupprimerPauvre Manoeuvre il doit etre rouge de honte e relisant ça......déja dépasser dans les années 80" par ce renouveau qui s'installe avec la musique électronique (Vangelis) et surtout ce cinéma plus pour ados boutonneux.....il injecte ses propres obsessions dans cette critique acerbe..... misogynie, drogue,vulgarité déplacé un vieux rockeur déja figé dans ses golden seventies d'ou il sortira plus......il porte toujours sa vieille perfecto aujourd'hui a l'inverse Blade Runner a trés bien vieilli et stimule encore le cinéma du XXIeme siècle.
RépondreSupprimerEn tout cas le voilà rhabillé pour l'hiver, le Manœuvre.
Supprimer[-_ô]
J'ai ce numéro. J'aime bien le passage où il dit qu'il a tarté sa copine parce qu'elle n'appréciait pas Dick. Philou ou la promo percutante. L'article me fait marrer tant il transpire le parti pris et la mauvaise foi. Quant au roman de Dick, je l'ai lu quelques années après avoir vu le film... Il m'a fait l'effet d'un mauvais Van Vogt.
RépondreSupprimerAccessoirement, Manœuvre trouve vulgaire l'exhibition de prostituées dans des cabines dans le film de Scott mais si tu mates la couv de son mag, qu'est-ce que tu vois ?
RépondreSupprimerPOur ma part, j'ai toujours trouvé cette revue, disons les éditos et les déclarations de Jeunet et Manoeuvre, assez prétentieuse.
RépondreSupprimerSi c'est toujours courageux d'aller à contresens de la doxia populaire, l'histoire leur a donné tort et le recul les a rendu piteux.
Tant pis pour eux !
Un numéro mythique ! Ahaha Manoeuvre, son coté rock banane m'a fait toujours fait rigoler. Métal c'était aussi Margerin et Kebra qui allaient bien avec. mais ce que je préférai c'était le coté Dionnet. et là quelle claque !
RépondreSupprimerSelon ses propres dires dans son livre Mes Moires, Dionnet serait à l'origine de cet article, il n'aurait pas accepté, non pas la trahison de l'oeuvre originelle, mais les nombreux emprunts fait par Ridley Scott à l'univers de Moebius. Selon Dionnet, Ridley Scott passait fréquemment à Métal Hurlant et était très friand de l'oeuvre du dessinateur. Ce qui est assez flagrant dans le film. Il aurait missionné Manoeuvre, dont la verve destructrice n'est plus à démontrer, pour tailler un beau costard au long métrage.
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