…. C’est par hasard que je suis tombé sur la série Ultimate FF (dans la revue Ultimate Univers Now publiée par Panini) traduite par Sophie Watine-Vievard, une série à suivre mais stoppée au numéro 6.
Cet arrêt, outre que le scénariste attitré est tombé malade (remplacé par Stuart Moore sur le numéro 6) et qu’à l’époque les rumeurs allaient bon train sur une mise en stase des séries liées de près ou de loin aux Fantastic Four, dont Marvel n’avait pas la jouissance cinématographique, cet arrêt donc a aussi son origine dans nous dit Christian Grasse, « les mauvais résultats des ventes du premier numéro » qui ont incité la direction de Marvel à arrêter les frais après le premier arc.
Six numéros que j’ai lus pour ma part avec beaucoup de plaisir, et pas mal d’étonnement.
Sur un concept assez simple (pour ne pas dire simpliste) : une équipe de forts en thème au Q.I exceptionnel protège la Terre des menaces venant d’univers parallèles.
Sous la supervision de Phil Coulson, directeur de la Futur Fondation (FF) l’équipe est dirigée par Sue Storm et comprend : Iron Man, le Faucon et Machine Man (alias Danny Ketch).
Là où la série devient vraiment intéressante, et ça ira en s’amplifiant, c’est grâce à sa touche très « ground level ».
On parle de « ground level » lorsqu’une série mainstream (autrement dit le courant dominant, ici aux U.S.A les super-héros), grand public, acquière une sensibilité qu’on trouve d’ordinaire dans les BD underground.
Cet aspect est encore renforcé par le dessin peu académique de Mario Guevara puis d’André Araujo, et la palette de couleurs de Rachelle Rosenberg ; trois artistes qui ne sont pas étrangers à la réussite de ces 6 numéros.
Le ton décalé des scénarios entérine une fois pour tout ce parti-pris.
En effet, Joshua Hale Fialkov (The Bunker chez Glénat : Pour en savoir +) y va tout schuss et n’hésite pas à mettre ses personnages dans des situations très incongrues & complètement loufoques.
Des dialogues inattendus, et en complet décalage avec ce qu’on pourrait attendre ajoutent une touche désopilante à l’ensemble qui n’en demandait pas tant (mais moi si).
J’ai souvent bien rigolé en lisant les réparties des uns et des autres et je me suis tout aussi souvent retrouvé comme deux ronds de flan devant ce que je lisais.
L'idée de départ de Fialkov était de faire de la First Family, une famille recomposée où le Docteur Fatalis aurait occupé le rôle de beau-père sous les yeux de Red Richard.
Il y a un peu de ça dans son court run, mais la voie empruntée est encore meilleure (et bien plus barrée).
Le cliffhanger du cinquième numéro est d’ailleurs excellent, et sacrément « couillu » (si vous me passez l'expression) dans ce type de comic book (Pas la peine d’aller plus loin pour comprendre pourquoi cette série s’est arrêtée aussi prématurément).
…. Je ne crois pas me tromper beaucoup en disant qu’un Steve Gerber aurait pu écrire cette histoire, dont le recueil américain s'intitule : Plus étrange que jamais (un excellent titre). Bref, une petite pépite qui promettait encore de bons moments vu la tournure des événements, le ton employé, et le casting cinq étoiles qui s'y disputait les places ; et dont le goût d’inachevé et sa faible popularité en fait définitivement une série CULTE !
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Introuvable : non
Illisible : non
Inoubliable : oui (je vais d’ailleurs me pencher sur les autres séries de Joshua Hale Fialkov qu'il a écrites pour Marvel)
Cet arrêt, outre que le scénariste attitré est tombé malade (remplacé par Stuart Moore sur le numéro 6) et qu’à l’époque les rumeurs allaient bon train sur une mise en stase des séries liées de près ou de loin aux Fantastic Four, dont Marvel n’avait pas la jouissance cinématographique, cet arrêt donc a aussi son origine dans nous dit Christian Grasse, « les mauvais résultats des ventes du premier numéro » qui ont incité la direction de Marvel à arrêter les frais après le premier arc.
Six numéros que j’ai lus pour ma part avec beaucoup de plaisir, et pas mal d’étonnement.
Une Sue Storm très mâle alpha tendance Valerie Solanas |
Sous la supervision de Phil Coulson, directeur de la Futur Fondation (FF) l’équipe est dirigée par Sue Storm et comprend : Iron Man, le Faucon et Machine Man (alias Danny Ketch).
Là où la série devient vraiment intéressante, et ça ira en s’amplifiant, c’est grâce à sa touche très « ground level ».
On parle de « ground level » lorsqu’une série mainstream (autrement dit le courant dominant, ici aux U.S.A les super-héros), grand public, acquière une sensibilité qu’on trouve d’ordinaire dans les BD underground.
Cet aspect est encore renforcé par le dessin peu académique de Mario Guevara puis d’André Araujo, et la palette de couleurs de Rachelle Rosenberg ; trois artistes qui ne sont pas étrangers à la réussite de ces 6 numéros.
Le ton décalé des scénarios entérine une fois pour tout ce parti-pris.
En effet, Joshua Hale Fialkov (The Bunker chez Glénat : Pour en savoir +) y va tout schuss et n’hésite pas à mettre ses personnages dans des situations très incongrues & complètement loufoques.
Des dialogues inattendus, et en complet décalage avec ce qu’on pourrait attendre ajoutent une touche désopilante à l’ensemble qui n’en demandait pas tant (mais moi si).
J’ai souvent bien rigolé en lisant les réparties des uns et des autres et je me suis tout aussi souvent retrouvé comme deux ronds de flan devant ce que je lisais.
L'idée de départ de Fialkov était de faire de la First Family, une famille recomposée où le Docteur Fatalis aurait occupé le rôle de beau-père sous les yeux de Red Richard.
Il y a un peu de ça dans son court run, mais la voie empruntée est encore meilleure (et bien plus barrée).
Le cliffhanger du cinquième numéro est d’ailleurs excellent, et sacrément « couillu » (si vous me passez l'expression) dans ce type de comic book (Pas la peine d’aller plus loin pour comprendre pourquoi cette série s’est arrêtée aussi prématurément).
Des personnages qui existent aussi au travers de ce qu'ils disent |
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Introuvable : non
Illisible : non
Inoubliable : oui (je vais d’ailleurs me pencher sur les autres séries de Joshua Hale Fialkov qu'il a écrites pour Marvel)
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