Accéder au contenu principal

Mr Wolff (Gavin O'Connor/Bill Dubuque)

REALISATEUR : Gavin O'Connor (Warrior, Jane got a gun...) 
SCENARISTE : Bill Dubuque
DISTRIBUTION : Ben Affleck, Anna Kendrick, J.K. Simmons, Jon Bernthal, Jeffrey Tambor, John Lithgow...

SYNOPSIS :  Petit génie des mathématiques, Christian Wolff est plus à l'aise avec les chiffres qu'avec les gens. Expert-comptable dans le civil, il travaille en réalité pour plusieurs organisations mafieuses parmi les plus dangereuses au monde. Lorsque la brigade anti-criminalité du ministère des Finances s'intéresse d'un peu trop près à ses affaires, Christian cherche à faire diversion : il accepte de vérifier les comptes d'une entreprise de robotique ayant pignon sur rue.
____________________________
INFOS :
Long métrage américain
Genre : drame/thriller
Titre original : The Accountant
Année de production : 2016
Durée : 2h08
Jamais avare de citations, Mr Wolff, pragmatique, les utilise à bon escient
Mr Wolff ou lorsque Raymond Babbitt (Rain Man) rencontre Casey Ryback (Piège en haute mer) lors d’un bilan comptable très arrosé (de plomb). 

…. Sur un scénario qui s’appuie sur la célèbre « leçon » d’Alfred Hitchcock, Mr Wolff ne ménage ni le suspense, ni les surprises. Histoire astucieuse, elle bénéficie en sus d’une réalisation qui fait la différence entre le tout-venant culturel et le divertissement qu’on ne regrette pas d’avoir choisi. 
Le film de Gavin OConnor & Bill Dubuque réussit le carré de l’apothéose : autant capable de contenter le spectateur en quête d’un bon moment sans « prise de tête », que l’amateur d’exercices de style tant scénaristique que cinématographique.
Fais-toi plaisir Ben !
La totalité de l’information qu’apporte le flux constant du long-métrage est ainsi réajustée par des boucles de rétroaction nombreuses, mais jamais assez pour mettre à mal la cohérence du récit, ni faire de ce film un long bain-marie tranquille.

La séquence d’introduction outre son montage très calculé est un modèle du genre.

Si Mr Wolff s’arc-boute sur une distribution peu nombreuse elle se révèle au demeurant très solide, et pousse le vice jusqu’à se jouer des clichés que certains stéréotypes (inhérents au genre) seraient tentés d’apporter. Là encore les apparences sont trompeuses.


…. En définitive le bilan entre pertes et profits balance nettement en faveur de ces derniers, et Mr Wolff récolte donc 5 étoiles, la note maximum.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich