Encore une journée double programme !
Après le deuxième tome de Je, François Villon l'adaptation BD très « behavioriste » par Luigi Critone du roman homonyme de Jean Teulé (Pour en savoir +) c'est à Equoïde de faire un tour de manège.
En voiture Simone, c'est toi qui conduit, c'est moi qui klaxonne !
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- Equoïde de Charles Stross (formats epub et pdf uniquement) traduit par David Creuze
…. Fruit d’un financement de type participatif, la novella (ou roman court) Equoïde (prix Hugo 2014) appartient au cycle dit de la « Laverie », inventé par Charles Stross (Pour en savoir +).
Deux romans ont paru dans l’Hexagone il y a quelques temps, tous les deux excellents :
• Le Bureau des atrocités où l'univers du roman d'espionnage de Len Deighton intitulé Ipcress, danger immédiat est assaisonné à la sauce fantastique & tentacules made in Providence (Pour en savoir +).
• Jennifer Morgue (Pour en savoir +) où cette fois-ci c’est Ian Fleming que l’on convoque, ou plutôt son alter ego.
Un James Bond méta-textuel tout aussi teinté d’épouvante que le premier tome du cycle l’était.
…. On ne change pas une équipe qui gagne, et le GPS d’Equoïde indique toujours Providence en tant que source d’approvisionnement d’une horreur indicible mais très réussie.
On ne peut plus, après l’avoir lu, regarder My Little Pony de la même manière (ni laisser ses enfants s'en approcher).
Certainement le récit le plus flippant du cycle (pour l’instant).
D’autant que l’humour qui teintait les précédents récits de Stross - toujours traduits par David Creuze pour Hexoglyphe - qui font suite au deux romans déjà cités : Une guerre encore plus froide, Quelques heures sup’, et En ballade à l’asile, semble avoir pris la poudre d’escampette (enfin pas tout à fait, mais je me comprends).
.... En définitive, cet univers de la « Laverie » - qui n'a pas trouvé preneur auprès des éditeurs français après les deux premiers romans - est une belle et franche réussite, et malgré les « emprunts » ; très original.
Exoglyphe proposera ensuite le roman The Fuller Memorandum toujours dans le cycle de la « Laverie », puis dans un tout autre genre, celui en l’occurrence de la fantasy : Le dernier anneau de Kiril Eskov, voilà ce qu'en disait la traductrice - en 2013 - Anne-Marie Tatsis-Botton, qui a été contactée par l'auteur lui-même :
Plutôt alléchant ! (et il reste encore des places pour participer à son financement) [-_ô]
Après le deuxième tome de Je, François Villon l'adaptation BD très « behavioriste » par Luigi Critone du roman homonyme de Jean Teulé (Pour en savoir +) c'est à Equoïde de faire un tour de manège.
En voiture Simone, c'est toi qui conduit, c'est moi qui klaxonne !
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Couverture de Steve Montiglio pour l'édition de Subterranean Press |
…. Fruit d’un financement de type participatif, la novella (ou roman court) Equoïde (prix Hugo 2014) appartient au cycle dit de la « Laverie », inventé par Charles Stross (Pour en savoir +).
Deux romans ont paru dans l’Hexagone il y a quelques temps, tous les deux excellents :
• Le Bureau des atrocités où l'univers du roman d'espionnage de Len Deighton intitulé Ipcress, danger immédiat est assaisonné à la sauce fantastique & tentacules made in Providence (Pour en savoir +).
• Jennifer Morgue (Pour en savoir +) où cette fois-ci c’est Ian Fleming que l’on convoque, ou plutôt son alter ego.
Un James Bond méta-textuel tout aussi teinté d’épouvante que le premier tome du cycle l’était.
…. On ne change pas une équipe qui gagne, et le GPS d’Equoïde indique toujours Providence en tant que source d’approvisionnement d’une horreur indicible mais très réussie.
On ne peut plus, après l’avoir lu, regarder My Little Pony de la même manière (ni laisser ses enfants s'en approcher).
Certainement le récit le plus flippant du cycle (pour l’instant).
D’autant que l’humour qui teintait les précédents récits de Stross - toujours traduits par David Creuze pour Hexoglyphe - qui font suite au deux romans déjà cités : Une guerre encore plus froide, Quelques heures sup’, et En ballade à l’asile, semble avoir pris la poudre d’escampette (enfin pas tout à fait, mais je me comprends).
.... En définitive, cet univers de la « Laverie » - qui n'a pas trouvé preneur auprès des éditeurs français après les deux premiers romans - est une belle et franche réussite, et malgré les « emprunts » ; très original.
(À suivre ...)
________ Exoglyphe proposera ensuite le roman The Fuller Memorandum toujours dans le cycle de la « Laverie », puis dans un tout autre genre, celui en l’occurrence de la fantasy : Le dernier anneau de Kiril Eskov, voilà ce qu'en disait la traductrice - en 2013 - Anne-Marie Tatsis-Botton, qui a été contactée par l'auteur lui-même :
Il s'agit d'une recréation hardie, mais venant d'un disciple en admiration devant le Maître. En gros, il part de deux constatations: Tolkien étant un linguiste génial, son univers se tient parfaitement du point de vue langues et peuples. Mais Arda n'est pas cohérente du point de vue géologique - et on peut faire mieux. Deuxième point, l'histoire étant toujours racontée par les vainqueurs (donc les Elfes), il n'y a que leur version. Les Orques, Sauron, etc., ont été bassement calomniés. Eskov présente LEUR histoire (et c'est fort surprenant).
Plutôt alléchant ! (et il reste encore des places pour participer à son financement) [-_ô]
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