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L'Agence

... Tout le monde connait l'idée, véhiculée par certains écrivains par ailleurs, que la fiction, que les personnages de fiction plus exactement acquièrent une autonomie propre au sein de leurs histoires. D'aucuns affirment que l'issue du roman qu'ils écrivent se construit au fur et à mesure grâce notamment à l'interaction des personnages presque à l'insu de l'auteur.


Et si tel est effectivement le cas, quelle pourrait être la solution pour l'auteur pour remédier à cette situation si la direction prise par l'histoire, ou si la destinée des personnages ne lui convenait pas ? 

Avoir recours au Bureau des Ajustements, des personnages créés de toutes pièces mais cette fois au service de l'auteur l'Auteur.

Le Plan

Des "employés" dénués de sentiment au service du Plan, celui initialement élaboré par l'Auteur (romancier, scénariste, nouvelliste etc ...).

L'Agence ou comment faire d'une contrainte le moteur d'une intrigue (essentiellement ici, sentimentale).

Ainsi L'Agence est-il le film qui nous montre l'interstice entre réalité et fiction : le Substrat (dans le film). Cette zone qui n'est plus tout à fait la réalité, et pas encore la fiction. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les membres du Bureau des Ajustements utilisent des portes pour aller d'un point à un autre de la ville à une vitesse stupéfiante ; cet interstice c'est l'intérieur du 4ième Mur.


Magnifique Emily Blunt

Vous n'y croyez pas ?  Une autre analyse est disponible ici.

Commentaires

  1. Argh, ça a l'air super, j'aurais dû y aller, tiens ! Je suis allé voir True Grit, ce soir, j'ai passé un super moment et le film est excellent mais... pas rien d'aussi excitant que ce que je lis dans ce billet, tiens.

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