Page 56 : [..]
... Et si un tas d'âmes perdues, qui venait voir .. Ils commençaient par être fascinés. C'était trop beau pour être vrai. Le Walden Pond de Thoreau², sans les misanthropes qui tournent auteur.
... Cette citation pour le moins obscure extraite du roman de Tom Wolfe Acid Test, obscure puisque hors contexte, n'est là que pour sa note de bas de page quelque peu stupéfiante : "2. L'étang vaudois".
... Si je n'ai a priori rien contre les notes de bas de page, je suis resté interloqué par celle-ci : l'étang vaudois. Tout d'abord pourquoi ne pas avoir traduit directement le "Walden pond" dans le texte ? En outre, si d'aventure le lecture de 1975 (date de la traduction) ne connait pas Henry David Thoreau, ce n'est pas cette note qui va l'éclairer.
Certes, c'est peu de chose, toutefois Page 58 on trouve ce texte (extrait) ... "[..] Rien que ces deux relais sur la route du Wilde West, le bazar [..]", le Wilde West ? Puis plus loin "Ça chauffe dans le Wilde Weste, chers visiteurs". Coquille, volonté du traducteur de donner un rendu équivalent au texte original ?
D'autant que Tom Wolfe use de quelques effets pour donner une idée de l'état d'esprit des protagonistes de son roman qui carburent au LSD, aux amphétamines et autres substances du même acabitdabra.
Vous conviendrez que j'ai pu rencontrer quelques soucis de ballastes dans ma tentative d'immersion romanesque. Problèmes renforcés par les références à la bande dessinée américaine.
Page 42 (par exemple) : .... Ils ne pouvaient comprendre, à moins de lui avoir donné le jour - cette impression - ce que c'était que d'être des Super-Kids ! [..] - et les mythes qui vous empoignaient alors - pas ceux d'un Hercule, d'un Orphée, d'un Ulysse, d'un Enée mais celui d'un Superman, d'un Capitaine Merveille, d'un Batman, de la Torche Humaine, du Sous-Marinier, du Capitaine America, de l'Homme de Plastique, de l'Eclair - [..], et ne vous envolez pas allez-y, dites-le - Sésame ! Le mot magique - [..] Billy Watson avait dit Sésame ! Et s'était métamorphosé en Capitaine Merveille. Jay Garricy avait respiré un gaz expérimental dans un laboratoire de rech...
.... et s'était mis à voyager et à penser à la vitesse de la lumière .. Il était devenu l'Éclair ..[..]
Il est clair qu'en 1975 (date de la traduction je le rappelle) le monde des super-héros était beaucoup moins connu que de nos jours, et la volonté de traduire les noms des personnages est plutôt louable, même si certains sont pour le moins littérales.
Cpedeandt je m'itnerorge sur la tasnorfamiotn de Jay Garrick (l'alter ego de Flash, l'Eclair dans la traduction de Daniel Mauroc) en Jay Garricy et Billy Batson (alias Captain Marvel ou ici Capitaine Merveille) en Billy Watson. Berf s'il n'est pas qeusiotn puor moi de rmetrtee en qsuteion la tartuducion de Daniel Mauroc, car elle me permet de lire ce roman dans le confort de ma langue maternelle entre autre ce qui n'est pas rien, il serait souhaitable qu'elle soit pour le moins révisée et actualisée.
Ceci étant dit, j'ai pris mon parti de ces étrangetés en les utilisant pour me rapprocher de l'ambiance du bus des Merry Pranksters de Kesey and Co.
Mecri puor ce bilelt, Atremus.
RépondreSupprimerActualisée? Hou, mais c'est des frais, mon pauvre. Et pour un bouquin qui doit pas se vendre assez pour justifier ça...
RépondreSupprimerJe me demande si dans le cas présent le traducteur n'œuvrait pas à la main et si une dactylo qui passait derrière n'aurait pas eu des problèmes à relire?
le retour du sous-marinier ! 'xactement comme dans la Chasse à la BD de Goulart !
RépondreSupprimer'Xactement !
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