... Depuis leur création par Kurt Busiek et Mark Bagley à la fin des années 90, les Thunderbolts ont connu plusieurs incarnations issues des cerveaux de différents scénaristes ayant officié sur le titre, et par ailleurs subissant les oukases des grands bouleversements qui ponctuent régulièrement l'univers 616.
Si l'équipe actuelle est le fruit des événements récents connus sous le nom de Dark Reign, elle emprunte au concept originel l'enrôlement de repris de justice, toutefois, en 1997 il s'agissait pour les super-vilains de l'époque de remplacer - sous d'autres identités que les leurs - les super-héros les plus puissants de la planète (disparus de l'univers 616) en se faisant passer justement pour des justiciers et des sauveurs. Bien entendu leur but premier était tout sauf altruiste.
Ici, cette équipe est la partie immergée d'un programme de réhabilitation, ou plutôt proposant une réduction de peine à des détenus s'ils acceptent d'être utilisés en tant que chair à canon lors de missions périlleuses.
Outre des détenus du Raft ("le pénitencier fédéral de haute sécurité conçu pour incarcérer des criminels aux super-pouvoirs"), cette équipe se compose du moins pour la première mission, de Luke Cage le patron de l'équipe, de Songbird et de l'Homme-Chose !
Ça c'est le coup de maître de Jeff Parker, d'autant qu'il assigne à ce dernier une mission au sein de l'équipe plutôt atypique. D'autre part on se souviendra que l'Homme-Chose avait bénéficié d'une relance (en 1997) avec un magazine à son nom en même temps qu'une flopée d'autres titre dont Alpha Flight, Deadpool, Ka-zar et .... les Thunderbolts (qui faisaient à ce moment là leurs premiers pas).
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S'il est un peu tôt pour faire un pronostic sur la série, il n'en demeure pas moins qu'après seulement deux épisodes (en ce qui me concerne) Jeff Parker a réussi à captiver mon attention, associé brillamment il est vrai par l'équipe artistique composée du dessinateur Kev Walker et du coloriste Frank Martin.
Pourtant après ma première lecture du premier épisode mon sentiment était nettement plus mitigé sur ces derniers, toutefois il ne leurs a fallu que deux numéro pour me convaincre que leur approche était très réussie ; réussissant à installer une ambiance, une atmosphère bien dans le ton des scénarios de Parker, à la fois dérangeante angoissante (les Thunderbolts ne sont pas des enfants de chœur) - voir aussi l'entrée en scène de l'Homme-Chose (un personnage très expressif alors qu'il ne dit absolument rien), et particulièrement attractive et dynamique.
En conclusion Les Thunderbolts est une série qui génère de l'attente, celle du prochain épisode ce qui est plutôt bon signe.
Au fait, peux-tu me rappeler pourquoi la Terre de Marvel est la Terre 616 ? (Et pas Terre 1 ou 2 ?)
RépondreSupprimerIl me semble que c'est apparu dans les pages de Captain Britain, pour différencier les différentes incarnations du personnage (venant de différents univers justement).
RépondreSupprimerOK, mais Moore (ou Davis ?) a expliqué pourquoi il a choisi 616 plutôt qu'un autre numéro ? ça à un rapport avec l'année 1961 ? (Sortie du premier FF) ou autre chose ?
RépondreSupprimerSelon Davis la paternité en reviendrait a D.Thorpe
RépondreSupprimerhttp://en.wikipedia.org/wiki/Earth-616
Oui j'avais lu qqpart que 616 correspondait à juin 1961 (61/06) et la parution du premier Fantastic Four qui symbolise la naissance du marvelverse moderne...
RépondreSupprimerQuant aux Thunderbolts, c'est une série qui m'a toujours plutôt plu. Ses différentes moutures (depuis l'équipe d'origine de Busiek jusqu'à l'actuelle dont tu parles ici) ont toujours su me séduire. Prendre des persos de seconde zone (voire même de parfaits inconnus) permet certainement une plus grande liberté aux créateurs, et ça s'en ressent je trouve.
Maintenant c'est Luke Cage qui chapote l'équipe, ça rappelle dans l'idée l'époque où c'était Hawkeye le patron. Curieux de voir la suite moi aussi !