Accéder au contenu principal

Cochlea & Eustachia [Hans Rickheit]

           Arrivé de nulle part dans sa version Fantagraphics Books, le premier recueil de Cochlea & Eustachia de Hans Rickheit est une expérience intense de lecture - malgré sa brièveté - qui m'ait tombée sous les yeux sans prévenir.
Sorte de rencontre fortuite entre un Andreas en grande forme, et un Tanino Liberatore sous Tranxène© cette bande dessinée précédemment sortie sous la forme d'un webcomics, captive autant qu'elle indispose.
Très érotique à la manière d'un test de Rorschach™ mâtiné d'un longue focale à la David Hamilton, pour son l'empreinte évanescente qu'elle transmet, très mutique aussi, elle démarre et finie à la manière d'un songe. 
Aussi difficile à raconter qu'un rêve au petit matin, cette « histoire » n'exprime son potentiel et sa bizarrerie que via l'expérience de sa lecture.

Verdict : À réserver à un public très averti !

Commentaires

  1. Ouais, c'est très étrange et en effet, assez difficile à conseiller. Je suis assez d'accord avec toi sur l'ensemble, si ce n'est que même si on voit des filles mi-nues, je n'ai pas ressenti le moindre érotisme en fait (sauf au détour d'une case peut être)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Sympa de prendre le temps de commenter ici amigo !
      [-_ô]

      Supprimer
  2. Fallait juste que je lise le bouquin. ;)

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour