Accéder au contenu principal

Love and Monsters [Dylan O'Brien / Jessica Henwick / Michael Rooker]

Étiqueté avec une franchise désarmante, « Love and Monsters » est un récit initiatique qui n'en oubliera aucune étape. 
            Situé dans une Amérique du Nord post-catastrophe, où la surface de la Terre est devenue quasi invivable pour l'être humain, lequel a perdu sa première place dans la chaîne alimentaire. Le film de Michael Matthews s'intéresse aux tribulations de Joel, jeune adulte infantilisé qui rêve de son amour adolescente. 
            « Love and monsters » est un film aux légers relents de comédie qui devrait convenir aux spectateurs encore juvéniles grâce à son approche inoffensive, mais néanmoins dynamique de son sujet. Récit consolateur par excellence, ce long-métrage est, en quelque sorte, une version tout publique d'Apocalypse 20241975 de L.Q Jones, dont le titre original, homonyme de la nouvelle écrite par Harlan Ellison qu'il adapte est A boy and His Dog. Un titre programmatique qui aurait tout aussi bien convenu au film de Michael Matthews. 
Et un « Boy » qui pour le coup sera, durant 109 minutes, le nom d'acteur d'un Astralian Kelpie qui accompagnera le héros, et à qui il volera souvent la vedette. Cette interversion est probablement ce qu'il y a de plus sophistiqué dans ce film. Si tant est que ça soit volontaire. Cela dit les acteurs et les actrices y croient, et ça se voit à l'écran.
            Pour le dire brièvement, « Love and Monsters » comblera les amateurs de post-apo en culottes courtes, sans nécessairement faire fuir ceux, plus expérimentés, qui les accompagneront.
Film déconseillé aux cinéphages avertis si non accompagnés par un beaucoup plus jeune spectateur. Familles acceptées.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations ...

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'...

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" (...