Étiqueté avec une franchise désarmante, « Love and Monsters » est un récit initiatique qui n'en oubliera aucune étape.
Situé dans une Amérique du Nord post-catastrophe, où la surface de la Terre est devenue quasi invivable pour l'être humain, lequel a perdu sa première place dans la chaîne alimentaire. Le film de Michael Matthews s'intéresse aux tribulations de Joel, jeune adulte infantilisé qui rêve de son amour adolescente.
« Love and monsters » est un film aux légers relents de comédie qui devrait convenir aux spectateurs encore juvéniles grâce à son approche inoffensive, mais néanmoins dynamique de son sujet.
Récit consolateur par excellence, ce long-métrage est, en quelque sorte, une version tout publique d'Apocalypse 20241975 de L.Q Jones, dont le titre original, homonyme de la nouvelle écrite par Harlan Ellison qu'il adapte est A boy and His Dog.
Un titre programmatique qui aurait tout aussi bien convenu au film de Michael Matthews.
Et un « Boy » qui pour le coup sera, durant 109 minutes, le nom d'acteur d'un Astralian Kelpie qui accompagnera le héros, et à qui il volera souvent la vedette. Cette interversion est probablement ce qu'il y a de plus sophistiqué dans ce film. Si tant est que ça soit volontaire. Cela dit les acteurs et les actrices y croient, et ça se voit à l'écran.
Pour le dire brièvement, « Love and Monsters » comblera les amateurs de post-apo en culottes courtes, sans nécessairement faire fuir ceux, plus expérimentés, qui les accompagneront.
Film déconseillé aux cinéphages avertis si non accompagnés par un beaucoup plus jeune spectateur. Familles acceptées.
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