Accéder au contenu principal

La guerre sans fin t3 : Avènement [Jamie Sawyer / Florence Bury]

Troisième tome de la seconde trilogie consacrée aux SimOps™ [Pour en savoir +], « Avènement » conclu les aventures intersidérales des Chacals™ et de leur cheffe de groupe la lieutenante Keira Jenkins.
Paroxystique, cette conclusion brasse une poignée de stéréotypes bien connus : les disparus au combat dont l'acronyme américain « MIA » a rempli des salles entières d'amateurs de Série©, l'ami de nos ennemis devenu notre ennemi, les lavage de cerveaux qui depuis la guerre de Corée hantent l'imaginaire collectif occidental, la théorie du complot, bref un assortiment que Jamie Sawyer manipule avec un brio certain.
Au point que les possibles réminiscences de déjà-vu ne sont finalement pas un problème.
            La raison en est que ce dernier tome va vite, très vite. 
En très peu de temps on raccroche avec ce qui s'est passé précédemment, et qu'on éprouve un réel plaisir à retrouver Zéro, Feng, Lopez, Novak et Paria.
La fin, tout à fait satisfaisante, bien qu'un poil déprimante vu ceux qu'elle n'épargne pas, est suffisamment ouverte pour que l'auteur continue dans cet univers via une toute nouvelle direction entr'aperçue depuis le tome précédent.
            « Avènement » est tellement bien géré, que cet opus pourrait pratiquement se lire indépendamment des deux précédents.
Jamies Sawyer se la joue epicness to the max comme jamais, alors que ses précédents romans ne manquaient pourtant pas d'énergie. 
Dont la magnifique couverture de Benoît Bourgerie donne un avant-goût. 
Deux cycles et un sans faute pour Jamie Sawyer !
____________
Je parle du premier tome ici.
Et du suivant .
  
 
 
 



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich