En 1353 l'inquisiteur Nicolas Eymerich, toujours aussi sûr de lui, enquête sur un culte qui révèlera in fine un complot mortifère.
Ces deux situations finiront par s'articuler de la plus sordide des manières ; tout en offrant pour les plus aventuristes d'entre nous, une lecture politique du monde tel que vu par Valerio Evangelisti.
Mais « Venom » suggère aussi, comme le premier roman du cycle de Nicolas Eymerich d'ailleurs [Pour en savoir +], autre chose.
À savoir une conception particulière du Temps.
Celui-ci aurait en effet la forme de ce qu’on appelle communément un « univers-bloc ». Où le passé, le présent et le futur coexisteraient dans une structure entièrement déployée, de toute éternité.
Un peu - justement - comme dans un livre,et où le présent serait indexical.
C’est une théorie, pas du tout fantaisiste, qu’on appelle l’éternalisme.
Ceci étant dit, « Venom », première nouvelle (sur les quatre) du sommaire de Métal Hurlant2001 (dont la couverture est signée Stan & Vince), est une lecture qui risque bien de mettre mal à l'aise plus d'un lecteur.
Elle s'intercale entre le premier roman, Nicolas Eymerich, inquisiteur, et le quatrième roman de la série publié intitulé Le mystère de l'inquisiteur Eymerich, qui occupe donc chronologiquement la deuxième place en termes d'ordre de lecture.
Si du moins on veut s'imposer de suivre les enquêtes de notre inquisiteur préféré de manière diachronique.
Mais comme l’éternalisme le suggère, rien ne nous y oblige.
(À suivre .....)
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