•••• Si dans un temps si lointain, que personne ne s'en souvient, la vie était simple comme un coup de fil, à l'heure du WIFI elle ne tient parfois qu'à un email.
C'est ce que doit se dire Kid Lobotomy après une vie de 5 épisodes.
La bond (en français dans le texte) a en effet envoyé un courriel au scénariste Pete Milligan, alors qu'elle montait le label Black Crown chez l'éditeur IDW, titré « HEY LOBOTOMY » ! Quelques scalpels lasers plus tard, la série éponyme voyait le jour chez ledit label, sous le contrôle de sa « Jill of all trades » c'est-à-dire Shelly Bond (alias Ms. Vertigo).
En roue libre, jeune homme !
Si la dessinatrice Tess Fowler ramasse la série en une sentence bien sentie : « Un conte de fées punk made in pattes d'eph' », il n'est pas interdit d'y voir une sorte de Croisière s'amuse© écrite après que Peter Milligan ait dégusté les cerveaux de Kafka, de W. S. Burroughs et de Stephen King !!!
Très exotique par les questions existentielles que je ne me pose jamais, Kid Lobotomy rappellera également à d'aucuns certaines des séries que produisait l'éditeur DC Comics sous le label Vertigo™.
Tess Fowler n'est pas pour rien dans l'attrait que la série a su développer à mes yeux. Son trait, naïf, méticuleux mais qui laisse place à la suggestion, apporte une touche apaisante aux délires de Milligan. Elle sait en outre donner beaucoup d'expressivité à ses personnage et d'atmosphère à ses décors, des qualités hautement appréciées dans ce type de récit qui donne une prime à l'émotion, plutôt qu'à l'histoire.
Particularité du label Black Crown outre qu'il laisse les créateurs être propriétaire de leur(s) série(s), celles qui seront commercialisées sous son logo (imaginé par Philip Bond alias monsieur Shelly Bond) font partie du mêmeunivers quartier ; où se trouve justement le pub homonyme.
Un endroit où je risque de passer quelques unes de mes prochaines heures de lectures !
C'est ce que doit se dire Kid Lobotomy après une vie de 5 épisodes.
La bond (en français dans le texte) a en effet envoyé un courriel au scénariste Pete Milligan, alors qu'elle montait le label Black Crown chez l'éditeur IDW, titré « HEY LOBOTOMY » ! Quelques scalpels lasers plus tard, la série éponyme voyait le jour chez ledit label, sous le contrôle de sa « Jill of all trades » c'est-à-dire Shelly Bond (alias Ms. Vertigo).
Le Black Crown, un pub bien placé |
En roue libre, jeune homme !
Si la dessinatrice Tess Fowler ramasse la série en une sentence bien sentie : « Un conte de fées punk made in pattes d'eph' », il n'est pas interdit d'y voir une sorte de Croisière s'amuse© écrite après que Peter Milligan ait dégusté les cerveaux de Kafka, de W. S. Burroughs et de Stephen King !!!
Très exotique par les questions existentielles que je ne me pose jamais, Kid Lobotomy rappellera également à d'aucuns certaines des séries que produisait l'éditeur DC Comics sous le label Vertigo™.
Black Crown est une sorte de St Mark's Place (NY), le quartier favoris de Shelly Bond |
Tess Fowler n'est pas pour rien dans l'attrait que la série a su développer à mes yeux. Son trait, naïf, méticuleux mais qui laisse place à la suggestion, apporte une touche apaisante aux délires de Milligan. Elle sait en outre donner beaucoup d'expressivité à ses personnage et d'atmosphère à ses décors, des qualités hautement appréciées dans ce type de récit qui donne une prime à l'émotion, plutôt qu'à l'histoire.
Particularité du label Black Crown outre qu'il laisse les créateurs être propriétaire de leur(s) série(s), celles qui seront commercialisées sous son logo (imaginé par Philip Bond alias monsieur Shelly Bond) font partie du même
Un endroit où je risque de passer quelques unes de mes prochaines heures de lectures !
Le concept éditorial d'un lieu géographique où vivotent quantités de séries et d'univers est intriguant. En malaxant les genres, les thèmes et les histoires qui définissent ce quartier, il y aurait matière à ce que tout un pan psychogéographique infuse au sein de cette production, à plus forte raison quand l'environnement topographique est purement fictif et autorise potentiellement toutes les contorsions et les excentricités dont l'imagination peut être capable.
RépondreSupprimerJe me pencherai sur Kid Lobotomy au moment de la compilation en TPB, le titre ayant visiblement une tonalité comme pouvait en offrir le Vertigo des débuts quand sévissait la vague anglaise dont Milligan faisait partie.
Pour la tonalité Vertigo, y a pas foto.
RépondreSupprimerPour le côté quartier éditorial ce n'est pour l'instant qu'une déclaration d'intention de La Bond, je n'ai lu que KL et je viens de commencer Punks Not Dead (prometteur), mais il y a du potentiel, c'est clair. Keep on touch.