…. Récit post-apocalyptique, Mickey et l’océan perdu, provincialise dès ses premières pages notre réalité.
Pays de Cocagne du steampunk, la bédé de Denis-Pierre Filippi et de Silvio Camboni (que j'ai lue dans l'hebdomadaire Le Journal de Mickey [Pour en savoir +] est hantée par quelques-unes des figures tutélaires de la SF : H.G. Wells, Alex Raymond, William Gibson, entre autres.
Rendant hommage à l'ère du merveilleux scientifique si cher à Maurice Renard, et aux feuilletonistes de la grande époque, pour qui aucune catastrophe n’était trop belle, ni le souffle de l’aventure jamais trop fort, Filippi interpelle dès le troisième chapitre en intercalant une ellipse inattendue qui trouve néanmoins une justification diégètique inconstestable.
Inversion des polarités dans tous les sens du terme, Mickey et l’océan perdu est placé sous la juridiction dite du « Faucon maltais », auquel il ne va pas jusqu’à emprunter son noir & blanc d’époque.
Bien au contraire.
La palette de l’artiste sarde est éclatante, et toute en nuance. Avant d’être une histoire qui nous captive, Mickey et l’océan perdu est une bédé qui nous ravit, dans tous les sens du terme. Son trait « rond », sa méticulosité, son sens du modelé, tout cela donne à cette aventure les clés nécessaires pour faire démarrer notre suspension volontaire d’incrédulité au quart de tour. Difficile de rester stoïque devant un tel déploiement d’effets, presque synesthésiques.
…. Récit jeunesse par la légèreté de son intrigue, et la quasi absence de profondeur psychologique des personnages, cette très belle aventure de science-fiction est toutefois lisible par ceux qui auraient déjà dépassé l’âge auquel elle semble s’adresser en priorité.
Pays de Cocagne du steampunk, la bédé de Denis-Pierre Filippi et de Silvio Camboni (que j'ai lue dans l'hebdomadaire Le Journal de Mickey [Pour en savoir +] est hantée par quelques-unes des figures tutélaires de la SF : H.G. Wells, Alex Raymond, William Gibson, entre autres.
Rendant hommage à l'ère du merveilleux scientifique si cher à Maurice Renard, et aux feuilletonistes de la grande époque, pour qui aucune catastrophe n’était trop belle, ni le souffle de l’aventure jamais trop fort, Filippi interpelle dès le troisième chapitre en intercalant une ellipse inattendue qui trouve néanmoins une justification diégètique inconstestable.
Inversion des polarités dans tous les sens du terme, Mickey et l’océan perdu est placé sous la juridiction dite du « Faucon maltais », auquel il ne va pas jusqu’à emprunter son noir & blanc d’époque.
Bien au contraire.
La palette de l’artiste sarde est éclatante, et toute en nuance. Avant d’être une histoire qui nous captive, Mickey et l’océan perdu est une bédé qui nous ravit, dans tous les sens du terme. Son trait « rond », sa méticulosité, son sens du modelé, tout cela donne à cette aventure les clés nécessaires pour faire démarrer notre suspension volontaire d’incrédulité au quart de tour. Difficile de rester stoïque devant un tel déploiement d’effets, presque synesthésiques.
…. Récit jeunesse par la légèreté de son intrigue, et la quasi absence de profondeur psychologique des personnages, cette très belle aventure de science-fiction est toutefois lisible par ceux qui auraient déjà dépassé l’âge auquel elle semble s’adresser en priorité.
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