« La science-fiction, c’est tout ce qui est publié sous le nom de science-fiction.»
Ladite couverture, que l'on doit à Anxo Amarelle, qui si elle est très attractive, met surtout en évidence l'idée centrale du roman d'Emma Newman, qu'elle quintessencie, avec autant d'astuce et de talent que l'autrice en a elle-même mis dans son ouvrage. Tout en lui gardant une part de mystère, qui est par ailleurs le carburant dudit roman.
Paru dans la collection Nouveaux Millénaires, qui en fait donc, selon la définition de Norman Spinrad un roman de science-fiction, Planetfall en donne pourtant moins l'impression (sic) que La Toile (par exemple) paru en blanche chez Gallimard [Pour en savoir +].
Court récit, traduit par Raquel Jemint, Planetfall brasse plusieurs thèmes bien connus de la SF, dont l'un mis en lumière par Serge Lehman, et qui avait user en son temps, plus d'un clavier : la métaphysique. Ou pour le dire autrement « la matérialisation du transcendant ».
On y parle aussi de planète en déshérence (la nôtre), d'avenir proche (?), de voyage aux confins de l'espace, de colonie extraterrestre, de technologie 3D ; mais rien de ce que je viens de lister ne risque, le sachant avant, de vous gâcher la lecture de ce roman.
Non, ces éléments sont, tout au plus, des artefacts qui s'accumulent & dissimulent le véritable mystère de l'intrigue. Et sur ce point, Emma Newman montre un art consommé du suspense. C'est même, pour tout dire ce qui ma accroché au roman, que j'ai lu en moins de trois jours.
Faux roman de science-fiction, mais vrai page-turner, Planetfall tout aussi insatisfaisant sur ce que son appartenance à la collection de J'ai Lu promet, et un beau tour de force, d'autant que la chute (resic), tout aussi inattendue que réussie, parvient à faire disparaitre les quelques facilités scénaristiques qui le ponctuent, et à faire oublier la fin proprement dite, plutôt décevante.
.... Cela dit, ces loupés, ou ce que je considère comme tels, sont plutôt l'expression que la vérité du roman est ailleurs (♪ ♫ ♪ Mark Snow). Son propos n'est pas de l'ordre de la science-fiction, pas plus qu'il n'est dans l'accumulation de péripéties et de rebondissements (bien qu'il ne s'en prive pas), non Planetfall a un autre dessein, qu'il vaut bien mieux découvrir en situation de lecteur.
Norman Spinrad
.... Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par dire tout le bien que je pense de la couverture de ce roman avant même d'en parler à proprement dit.Ladite couverture, que l'on doit à Anxo Amarelle, qui si elle est très attractive, met surtout en évidence l'idée centrale du roman d'Emma Newman, qu'elle quintessencie, avec autant d'astuce et de talent que l'autrice en a elle-même mis dans son ouvrage. Tout en lui gardant une part de mystère, qui est par ailleurs le carburant dudit roman.
Paru dans la collection Nouveaux Millénaires, qui en fait donc, selon la définition de Norman Spinrad un roman de science-fiction, Planetfall en donne pourtant moins l'impression (sic) que La Toile (par exemple) paru en blanche chez Gallimard [Pour en savoir +].
Court récit, traduit par Raquel Jemint, Planetfall brasse plusieurs thèmes bien connus de la SF, dont l'un mis en lumière par Serge Lehman, et qui avait user en son temps, plus d'un clavier : la métaphysique. Ou pour le dire autrement « la matérialisation du transcendant ».
On y parle aussi de planète en déshérence (la nôtre), d'avenir proche (?), de voyage aux confins de l'espace, de colonie extraterrestre, de technologie 3D ; mais rien de ce que je viens de lister ne risque, le sachant avant, de vous gâcher la lecture de ce roman.
Non, ces éléments sont, tout au plus, des artefacts qui s'accumulent & dissimulent le véritable mystère de l'intrigue. Et sur ce point, Emma Newman montre un art consommé du suspense. C'est même, pour tout dire ce qui ma accroché au roman, que j'ai lu en moins de trois jours.
Faux roman de science-fiction, mais vrai page-turner, Planetfall tout aussi insatisfaisant sur ce que son appartenance à la collection de J'ai Lu promet, et un beau tour de force, d'autant que la chute (resic), tout aussi inattendue que réussie, parvient à faire disparaitre les quelques facilités scénaristiques qui le ponctuent, et à faire oublier la fin proprement dite, plutôt décevante.
.... Cela dit, ces loupés, ou ce que je considère comme tels, sont plutôt l'expression que la vérité du roman est ailleurs (♪ ♫ ♪ Mark Snow). Son propos n'est pas de l'ordre de la science-fiction, pas plus qu'il n'est dans l'accumulation de péripéties et de rebondissements (bien qu'il ne s'en prive pas), non Planetfall a un autre dessein, qu'il vaut bien mieux découvrir en situation de lecteur.
#romanenigmatique
Commentaires
Enregistrer un commentaire