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Les Ivoires de †ho† [Pécau + Kordey + Maffre]

.... Citant Julien d'Huy dans une brève postface de quelques lignes, un chercheur qui s'appuie sur des algorithmes phylogénétiques pour tenter de reconstituer les mythes du Paléolithique supérieur, Jean-Pierre Pécau, tente avec ce dernier tome (?) de L'Histoire secrète, de donner une origine à sa série.

Puisant dans des théories qui ont fait les beaux jours de la revue Planète, et après d'Huy, dans l'idée d'un proto-mythe qui serait à la cosmogonie ce qu'est le Big bang à la cosmologie, pour le dire vite et selon ma propre analyse, Jean-Pierre Pécau raconte une histoire à la fois familière forcément, et captivante. Ce qui n'allait pas de soi.

Le dessinateur Igor Kordey et le coloriste Julien Maffre ne se défaussent pas, et rendent un travail inattaquable. 

Si Les Ivoires de †ho† ne reconfigurera pas notre rapport à l'imaginaire collectif, il termine joliment une belle aventure éditoriale. Cerise sur le gâteau, ce tome zéro peut tout à fait se lire indépendamment de la série. Sachez cependant qu'il risque de vous donner envie de vous y plonger.

À vos risques & périls !  
___________
• En plus de la postface, quelques pages reviennent sur les ivoires au travers des siècles :

Commentaires

  1. Il m'a semblé que les wagons ne se raccrochaient pas tous comme il fallait avec le tome 1 :/

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    Réponses
    1. J'avoue que je ne me souviens pas beaucoup du premier tome (pas relu depuis sa sortie).
      [-_ô]

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    2. Toute comparaison qualitative mise à part, c'est le syndrome " La menace fantôme" , ça colle assez mais de petits détails viennent grandement faire tiquer. Aucune trace de l'ère glaciaire au début du tome 1 par exemple. On y parle d'une tribu quand le tome 0 se termine sur une histoire de famille. Comme si le chaman " grand-père loup" du premier tome avait été changé en grand-père tout court pour le scénario de ce tome. Franchement rien de bien grave, la saga possède des incohérences minimes tout au long des 17 premiers tomes ( pas encore lu les autres ).
      Des incohérences qui passent souvent sous le radar tant l'oeuvre est riche et/ou foutraque, c'est parfois une gageure à suivre.

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