Alors même qu'il écrit des histoires de pure fiction, pas question pour Duane Swierczynski de recopier la même formule à chaque nouveau roman.
••• Canari, paru l'année dernière dans la collection Rivages/Noir, rebat donc une nouvelle fois les cartes. Mais d'une façon cavalière, puisque, pour le coup, Duane Swierczynski, n'a pas hésité à « hacker » l’algorithme créatif sûrement le plus connu de toute l'industrie du divertissement.
Je veux bien sûr parler de celui sur lequel Christopher Vogler a construit sa réputation, le célèbre « Voyage du héros™ ».
Lire Canari dans la traduction de Sophie Aslanides, c'est s'apercevoir que tout aussi cadrées que soient les 12 étapes répertoriées par le script doctor américain, une bonne dose de travail est cependant nécessaire pour aboutir à un travail qu'on prendra plaisir à lire. Ou à regarder s'il s'agit d'un film. En effet, ledit « Voyage du héros™ » est un patron reproductible dès qu'il est question de raconter une histoire.
Duane Swierczynski n'a pourtant pas opté pour la facilité.
Son roman est constamment sur le fil du rasoir, lequel manque souvent d'un cheveu de trancher notre suspension consentie d'incrédulité. En outre l'auteur abandonne la frénésie qui caractérisait À toute allure [Pour en savoir +] et Mort à tous les étages [Pour en savoir +], ses romans précédents.
Une manière d'enchaîner les péripéties qui pouvait masquer ici ou là, quelques faiblesse scénaristiques.
Avec Canari, Duane Swierczynski déplace donc son centre de gravité au cœur d'une famille, prise dans le champ de force du marché de la drogue. Plus proche de l'enquête à multiples rebondissements que du thriller sous propergol©, auquel il nous avait habitués.
Mais ce Canari chante néanmoins une bien jolie histoire
••• Canari, paru l'année dernière dans la collection Rivages/Noir, rebat donc une nouvelle fois les cartes. Mais d'une façon cavalière, puisque, pour le coup, Duane Swierczynski, n'a pas hésité à « hacker » l’algorithme créatif sûrement le plus connu de toute l'industrie du divertissement.
Je veux bien sûr parler de celui sur lequel Christopher Vogler a construit sa réputation, le célèbre « Voyage du héros™ ».
Lire Canari dans la traduction de Sophie Aslanides, c'est s'apercevoir que tout aussi cadrées que soient les 12 étapes répertoriées par le script doctor américain, une bonne dose de travail est cependant nécessaire pour aboutir à un travail qu'on prendra plaisir à lire. Ou à regarder s'il s'agit d'un film. En effet, ledit « Voyage du héros™ » est un patron reproductible dès qu'il est question de raconter une histoire.
Duane Swierczynski n'a pourtant pas opté pour la facilité.
Son roman est constamment sur le fil du rasoir, lequel manque souvent d'un cheveu de trancher notre suspension consentie d'incrédulité. En outre l'auteur abandonne la frénésie qui caractérisait À toute allure [Pour en savoir +] et Mort à tous les étages [Pour en savoir +], ses romans précédents.
Une manière d'enchaîner les péripéties qui pouvait masquer ici ou là, quelques faiblesse scénaristiques.
Avec Canari, Duane Swierczynski déplace donc son centre de gravité au cœur d'une famille, prise dans le champ de force du marché de la drogue. Plus proche de l'enquête à multiples rebondissements que du thriller sous propergol©, auquel il nous avait habitués.
Mais ce Canari chante néanmoins une bien jolie histoire
Commentaires
Enregistrer un commentaire