Paru en France aux éditions des Presses de la Cité en 2014, Moxyland, de Lauren Beukes est néanmoins son premier roman, publié il y a 10 ans en Afrique du sud. Caprices du calendrier, les événements qui y sont relatés se déroulent en 2018.
En découvrant la prose de l'autrice native de Johannesbourg, notamment avec sa nouvelle Porté disparu [Pour en savoir +], j'avais déjà remarqué son inclination à rendre crédible, très vivant et singulièrement vivide ce dont elle parlait. Alors même qu'elle décrivait, dans ce cas d’espèce, l'incarcération d'une créature .... extraterrestre.
Moxyland, dont j'ai appris que les trois cent douze pages, traduites par Laurent Philibert-Caillat, étaient basées sur une nouvelle intitulée Branded [Pour en savoir +], est tout aussi réussie sur ce plan là.
Toutefois, ce roman dont le sujet paraîtra sûrement assez commun à quiconque s'intéresse aux différents aspects qui en constituent la trame, pourvu qu'iel ait une sensibilité de gauche, se distingue par l'articulation de l'histoire. Et les quatre héros autodiégètiques qui se partagent les chapitres. Lauren Beukes y imagine également quelques belles trouvailles de SF, qui extrapolent avec élégance, le présent que constituait alors 2008.
Genre de thriller cyberpunk aux penchants anthropologiques, mené à 100 à l'heure, et écrit avec un sens du dialogue très maîtrisé (à base de néologismes, salutations respectueuses au traducteur, et de termes indigènes), Moxyland est un sacrément bonpremier roman.
L'éditeur hexagonal a eu la très bonne idée de garder l'une des couvertures réalisées par Joey Hi-Fi (alias Dale Halvorsen), partenaire créatif de Lauren Beukes ; avec qui il a notamment scénarisé la série Survivor's Club pour le label de bande dessinée Vertigo.
En découvrant la prose de l'autrice native de Johannesbourg, notamment avec sa nouvelle Porté disparu [Pour en savoir +], j'avais déjà remarqué son inclination à rendre crédible, très vivant et singulièrement vivide ce dont elle parlait. Alors même qu'elle décrivait, dans ce cas d’espèce, l'incarcération d'une créature .... extraterrestre.
Moxyland, dont j'ai appris que les trois cent douze pages, traduites par Laurent Philibert-Caillat, étaient basées sur une nouvelle intitulée Branded [Pour en savoir +], est tout aussi réussie sur ce plan là.
Toutefois, ce roman dont le sujet paraîtra sûrement assez commun à quiconque s'intéresse aux différents aspects qui en constituent la trame, pourvu qu'iel ait une sensibilité de gauche, se distingue par l'articulation de l'histoire. Et les quatre héros autodiégètiques qui se partagent les chapitres. Lauren Beukes y imagine également quelques belles trouvailles de SF, qui extrapolent avec élégance, le présent que constituait alors 2008.
Genre de thriller cyberpunk aux penchants anthropologiques, mené à 100 à l'heure, et écrit avec un sens du dialogue très maîtrisé (à base de néologismes, salutations respectueuses au traducteur, et de termes indigènes), Moxyland est un sacrément bon
L'éditeur hexagonal a eu la très bonne idée de garder l'une des couvertures réalisées par Joey Hi-Fi (alias Dale Halvorsen), partenaire créatif de Lauren Beukes ; avec qui il a notamment scénarisé la série Survivor's Club pour le label de bande dessinée Vertigo.
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