Duane Swierczynski est de ces écrivains qui vous donnent envie de visiter les lieux dont ils parlent. Alors même que la description qu'ils en font est loin, très loin, de pouvoir leur obtenir une mention dans un guide de tourisme.
••• En partie autobiographique, Date Limite se déroule donc essentiellement dans le quartier de Frankford à proximité de l'Elevated Line (EL), la première ligne de métro ouverte à Philadelphie.
Sorte de whodunit sous stéroïdes, ce court roman traduit par Sophie Aslanides, greffe sur son astucieuse intrigue un artefact de pure science-fiction : le voyage dans le temps.
Inspiré par la période particulièrement trouble de la recherche scientifique, laquelle, influencée par la Guerre froide© a accouché d'une ribambelle de recherches plus saugrenues les unes que les autres, Duane Swierczynski imagine un procédé plutôt simple de jouer les Marty McFly.
Si l'essentiel n'est pas dans le procédè lui-même, l'auteur de Date Limite, lui donne toute la crédibilité nécessaire, et en tire toute la substantifique moelle diégétique qu'elle est capable de produire.
En effet, Date Limite est d'abord comme je le disais une enquête policière de type kilafé très originale, soutenue par une poignée de personnages auxquels Duane Swierczynski donne une réelle présence.
Loin de n'être que les simples figurants d'une histoire, à la mécanique de précision redoutable, Mickey, Meghan, Grand-Papa Henry, le docteur Mitchell DeMeo, et quelques autres, apportent une touche d'humanité à laquelle on croit sans se faire prier.
Bien qu'artificielle, l'histoire en question est une pure invention, et incroyable, il y a peu de chance que les scientifiques qui œuvraient pendant la guerre froide aient mis au point ce type de pilule, Date Limite explore tout le registre de la sensibilité que n'importe quel lecteur a potentiellement en lui.
Tout en se jouant, en un judo littéraire virtuose, des paradoxes qu'induit inévitablement le voyage temporel.
••• Date Limite est en définitive un sacrément bon roman, dont la lecture ouvre sans forcer notre troisième œil™, celui qui suspend notre incrédulité, et nous projette dans un monde imaginaire, d'une réalisme à toute épreuve.
Pour les amateurs d'anecdotes, ce roman a paru aux U.S.A. en 2010, alors que Duane Swierczynski venait d'écrire plusieurs bandes dessinées pour l'éditeur Marvel [Pour en savoir +], qui avait alors pour editor in chief un certain Axel Alonso. Lequel fait une brève apparition dans Date Limite.
À lire impérativement !
••• En partie autobiographique, Date Limite se déroule donc essentiellement dans le quartier de Frankford à proximité de l'Elevated Line (EL), la première ligne de métro ouverte à Philadelphie.
Sorte de whodunit sous stéroïdes, ce court roman traduit par Sophie Aslanides, greffe sur son astucieuse intrigue un artefact de pure science-fiction : le voyage dans le temps.
L'édition américaine de Date Limite chez Minotaur Books a bénéficié d'illustrations de Laurence Campbell |
Si l'essentiel n'est pas dans le procédè lui-même, l'auteur de Date Limite, lui donne toute la crédibilité nécessaire, et en tire toute la substantifique moelle diégétique qu'elle est capable de produire.
En effet, Date Limite est d'abord comme je le disais une enquête policière de type kilafé très originale, soutenue par une poignée de personnages auxquels Duane Swierczynski donne une réelle présence.
Loin de n'être que les simples figurants d'une histoire, à la mécanique de précision redoutable, Mickey, Meghan, Grand-Papa Henry, le docteur Mitchell DeMeo, et quelques autres, apportent une touche d'humanité à laquelle on croit sans se faire prier.
Bien qu'artificielle, l'histoire en question est une pure invention, et incroyable, il y a peu de chance que les scientifiques qui œuvraient pendant la guerre froide aient mis au point ce type de pilule, Date Limite explore tout le registre de la sensibilité que n'importe quel lecteur a potentiellement en lui.
Tout en se jouant, en un judo littéraire virtuose, des paradoxes qu'induit inévitablement le voyage temporel.
La couverture de l'édition originale signée Charlie Griark |
••• Date Limite est en définitive un sacrément bon roman, dont la lecture ouvre sans forcer notre troisième œil™, celui qui suspend notre incrédulité, et nous projette dans un monde imaginaire, d'une réalisme à toute épreuve.
Pour les amateurs d'anecdotes, ce roman a paru aux U.S.A. en 2010, alors que Duane Swierczynski venait d'écrire plusieurs bandes dessinées pour l'éditeur Marvel [Pour en savoir +], qui avait alors pour editor in chief un certain Axel Alonso. Lequel fait une brève apparition dans Date Limite.
À lire impérativement !
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