Difficile de croire qu'avec une couverture aussi sobre, The Blonde puisse, plus qu'un autre roman, attirer les lecteurs. Même si elle fait explicitement référence à l'une des entrées en matière les plus percutantes qu'il m'a été donnée de lire un jour :
« 21 h 13 Liberties Bar, aéroport international de Philadelphie
— J’ai mis du poison dans votre verre.
— Pardon ? »
••• Machiavel du high concept, le natif de Philadelphie prend au mot le stéréotype bien connu dit de la « Femme fatale™ », et livre un encore excellent page-turner.
Clin d’œil à ses aficionados les plus fidèles, et bien que The Blonde n'est en aucun cas la suite de À toute allure [Pour en savoir +], l'un des personnages de ce dernier apparaît dans celui-ci. En plus de quelques allusion sur ce qui s'y est passé ; sans que cela n'handicape pour autant la lecture du roman dont il va être question ici.
Mort à tous les étages, le roman suivant The Blonde, en terme de date de publication, réitérera d'ailleurs encore une fois le principe.
Ainsi revoir certains personnages de roman en roman, créé une familiarité très agréable. Un miroir aux silhouettes où l'on prend plaisir à plonger d'autant plus facilement .
Partisan d'une écriture sous contrainte, en laquelle il voit un moyen de fertiliser son imagination, Duane Swierczynski manifeste encore ici une tendresse particulière pour les anti-héros. Ces hommes et ces femmes qui font des choses répréhensibles pour de bonnes raisons, qui souvent les dépassent. Même si cette tendresse ne va pas jusqu'à leur épargner les pires turpitudes. Pas plus que leur vie. Ou, pour le dire autrement, il n'est jamais sûr qu'un personnage, quand bien même a-t-il focalisé l'attention une bonne partie du roman, s'en sorte vivant.
Des turpitudes qui pour le coup ici, empruntent encore [Pour en savoir +], à la science-fiction.
••• Ce n'est donc pas encore avec ce thriller de SF à la mode dur-à-cuire, que mon intérêt pour le travail trois étoiles de Duane Swierczynski (prononcer Sweer-ZIN-ski), va faiblir.
Rendez-vous très prochainement pour en parler, avec Mort à tous les étages.
« 21 h 13 Liberties Bar, aéroport international de Philadelphie
— J’ai mis du poison dans votre verre.
— Pardon ? »
••• Machiavel du high concept, le natif de Philadelphie prend au mot le stéréotype bien connu dit de la « Femme fatale™ », et livre un encore excellent page-turner.
Clin d’œil à ses aficionados les plus fidèles, et bien que The Blonde n'est en aucun cas la suite de À toute allure [Pour en savoir +], l'un des personnages de ce dernier apparaît dans celui-ci. En plus de quelques allusion sur ce qui s'y est passé ; sans que cela n'handicape pour autant la lecture du roman dont il va être question ici.
Mort à tous les étages, le roman suivant The Blonde, en terme de date de publication, réitérera d'ailleurs encore une fois le principe.
Ainsi revoir certains personnages de roman en roman, créé une familiarité très agréable. Un miroir aux silhouettes où l'on prend plaisir à plonger d'autant plus facilement .
Partisan d'une écriture sous contrainte, en laquelle il voit un moyen de fertiliser son imagination, Duane Swierczynski manifeste encore ici une tendresse particulière pour les anti-héros. Ces hommes et ces femmes qui font des choses répréhensibles pour de bonnes raisons, qui souvent les dépassent. Même si cette tendresse ne va pas jusqu'à leur épargner les pires turpitudes. Pas plus que leur vie. Ou, pour le dire autrement, il n'est jamais sûr qu'un personnage, quand bien même a-t-il focalisé l'attention une bonne partie du roman, s'en sorte vivant.
Des turpitudes qui pour le coup ici, empruntent encore [Pour en savoir +], à la science-fiction.
••• Ce n'est donc pas encore avec ce thriller de SF à la mode dur-à-cuire, que mon intérêt pour le travail trois étoiles de Duane Swierczynski (prononcer Sweer-ZIN-ski), va faiblir.
Rendez-vous très prochainement pour en parler, avec Mort à tous les étages.
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