Carburant à l'énergie fossile comme aucune autre industrie au monde, la BD étasunienne est aussi la championne du recyclage.
Miroir solipsiste de ses propres péripéties, la bande dessinée mainstream (i.e. le genre dominant des super-héros) n'en finit plus de ressasser.
Thunderbolt #1 (avec une couverture de Sean Phillips), commercialisé par l'éditeur Dynamite, en est un nouvel exemple.
En effet, ce numéro commence là où se terminait la maxi-série Watchmen (ou presque).
C'est de bonne guerre me direz-vous, puisque Peter Cannon (apparu pour la première fois en 1966), de la défunte écurie de l'éditeur Charlton, a servi de modèle à l'ex-Minuteman connu sous le pseudonyme d'Ozymandias, inventé par Moore & Gibbons.
Dans une mise en abyme assez vertigineuse (que la sobriété des planches de Caspar Winjgaard, renforce d'autant plus que le dessinateur fait appel au découpage dit en « gaufrier » de 9 cases), Kieron Gillen, dont le scénario tient facilement sur un tweet™, s'amuse de la consanguinité super-héroïque avec un certain talent.
Et parvient presque à me faire oublier que ce numéro de 22 pages aurait très bien pu tenir sur moitié moins.
L'ambition affichée (il n'est pas le premier à se frotter d'une manière ou d'une autre à ce monument du 9ème art qu'est Watchmen), et un retournement de situation aussi bien vu qu'inattendu, procure à cette série un sauf-conduite pour le prochain numéro. Ce qui n'est pas peu dire dans un marché où l'offre dépasse largement la demande.
La proximité qu'entretient Gillen avec Alan Moore (il fait partie du cercle restreint des scénaristes qui participent à l'aventure éditoriale de Cinema Purgatorio), laisse en tout cas présager une approche soignée du personnage, et de l'héritage de son aîné.
Fingers crossed!
Thunderbolt #1 (avec une couverture de Sean Phillips), commercialisé par l'éditeur Dynamite, en est un nouvel exemple.
En effet, ce numéro commence là où se terminait la maxi-série Watchmen (ou presque).
C'est de bonne guerre me direz-vous, puisque Peter Cannon (apparu pour la première fois en 1966), de la défunte écurie de l'éditeur Charlton, a servi de modèle à l'ex-Minuteman connu sous le pseudonyme d'Ozymandias, inventé par Moore & Gibbons.
Dans une mise en abyme assez vertigineuse (que la sobriété des planches de Caspar Winjgaard, renforce d'autant plus que le dessinateur fait appel au découpage dit en « gaufrier » de 9 cases), Kieron Gillen, dont le scénario tient facilement sur un tweet™, s'amuse de la consanguinité super-héroïque avec un certain talent.
Et parvient presque à me faire oublier que ce numéro de 22 pages aurait très bien pu tenir sur moitié moins.
L'ambition affichée (il n'est pas le premier à se frotter d'une manière ou d'une autre à ce monument du 9ème art qu'est Watchmen), et un retournement de situation aussi bien vu qu'inattendu, procure à cette série un sauf-conduite pour le prochain numéro. Ce qui n'est pas peu dire dans un marché où l'offre dépasse largement la demande.
La proximité qu'entretient Gillen avec Alan Moore (il fait partie du cercle restreint des scénaristes qui participent à l'aventure éditoriale de Cinema Purgatorio), laisse en tout cas présager une approche soignée du personnage, et de l'héritage de son aîné.
Fingers crossed!
(À suivre.....)
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