Accéder au contenu principal

Les Dossiers Dresden


... Bon, tout cela avait fort mal commencé .... Tout d'abord j'avais tenté, sans succès, de lire un roman de Jim Butcher : Dans l'œil du cyclone pour être exact ; puis tenté sans plus de réussite, de m'intéresser à la série télévisée inspirée de ces fameux Dossiers Dresden. Bilan : peau de balle !

Enfin pas tout à fait, grâce au duo Butcher & Dresden j'ai découvert le premier (et seul) épisode d'une série prometteuse : Liz Fontaine, P.I. ce qui n'est déjà pas si mal.


Mais, ultime rebondissement ou plutôt dernier soubresaut devrais-je dire en regard de ce qui s'est déroulé, j'ai eu entre les mains l'une des bandes dessinées de ce véritable héros multimédia qu'est devenu Harry Dresden ... 

... Welcome to the Jungle est une aventure originale. Originale dans le sens qu'elle n'est pas l'adaptation d'un des romans de l'auteur, par ailleurs scénariste de ce recueil. Référence explicite au roman d'Upton Sinclair (même si ici ce ne sont plus ses abattoirs mais la ville même de Chicago que Butcher englobe sous ce surnom) et retournement de situation puisque dans Welcome to the Jungle de Butcher (le bien nommé ah ah ah !), c'est un homme qui est retrouvé mort dans un parc zoologique ; tué à première vue par un gorille de la ménagerie. Profitez bien de ce retournement de situation ce sera le seul. 


Les histoires "originales" sont à mon avis de plus en plus difficiles à trouver, c'est plutôt le traitement qui fait la différence, et là c'est pas de chance. Hormis une intrigue cousue de fil blanc (remarquez le singulier), les longs récitatifs (la voix off du privé omniprésente) figent encore un peu plus (comment cela est-il possible !?) le dessins à la narration inexistante. Dire que je me suis ennuyé en lisant cette histoire est très en-dessous de la vérité.


Donc mon cher Harry, ne le prend pas mal mais tes prochaines enquêtes ce sera sans moi. Hasta la vista baby !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich