Accéder au contenu principal

Hercules : Chaos War

... Dans un précédent billet, j'anticipais mon plaisir à l'idée de lire The New Prince of Power recueil d'aventures où le sidekick d'Hercule occupait le devant de la scène. 


Et je n'ai pas été déçu, le jeune Amadeus  Cho a transformé mes espoirs en réalité mais, il n'est plus temps de se goberger car dés à présent nous sommes en guerre :  .. 


... Je l'ai déjà écrit, mais je ne m'en lasse pas ; ce que j'avais pris pour un coup de marketing : remplacer Hulk par Hercule dans le magazine du Titan Vert, en en changeant le titre s'est révélé être l'une des meilleurs séries qu'il m'a été donné de lire ces derniers temps, et après une quarantaine de numéros il est indéniable que Greg Pak & Fred Van Lente ont su redonner  au demi-dieu grec tout son panache.

Dans cette nouvelle aventure, à la fin inéluctable compte tenu des pressions du monde réel, c'est la forme qui compte. Et là, les deux compères ne mégotent pas, non seulement ils convoquent un adversaire hors du commun, c'est peu de le dire, mais ils entourent Hercule d'une pléiade de héros tout aussi hors normes.
Je précise que je n'ai lu de ce crossover que les cinq numéros de Chaos War et le numéro qui s'intéresse à la God Squad écrit par par Marc Sumerak, étant particulièrement amateur des groupes aux associations improbables : ici le Surfer d'Argent, Hellstorm, Sersi, Vénus et un invité que je vous laisse découvrir. Une excellente histoire.


Or donc, si j'ai dit que la fin de ce conflit était inévitable (quoique une autre solution aurait été envisageable), les conséquences réservent toutefois et heureusement des surprises  ; en outre, c'est un plaisir de voir différents éléments évoqués tout au long des aventures de notre Olympien préféré se nouer et apporter paradoxalement leur part au dénouement.Un dénouement qui n'est qu'une étape dans la vie de notre héros ...

Révélation:


C'est bien dommage que cette série ne bénéficie pas d'une traduction en V.F, elle mérite amplement d'être lue par un plus large public tant elle synthétise ce qui se fait de mieux en matière de super-héros : des personnages , au caractère bien trempé, et bien écrits, des aventures bigger than life, du rythme, des surprises, des idées, du dépaysement en regard de ce qui se fait ces temps-ci chez Marvel, une continuité tout au long des aventures, bref de l'excellent boulot !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich