Accéder au contenu principal

Zone Blanche : Saison 01 - Episode 03

Un spéléologue amateur sort traumatisé d'un de ses périples. Il affirme avoir perdu son amie dans un labyrinthe de grottes souterraines. Laurène, chargée de l'enquête, écoute son témoignage et s'efforce de démêler le vrai du faux. Qu'est-devenue la jeune femme ? 
.
... Ce troisième épisode confirme tout le bien que je pensais des deux premiers (Pour en savoir +). Ainsi que mes réserves.

Confirmant l'ambiance gothique, tout en rationalisant (?) avec beaucoup de talent et d'astuce les enjeux de cette nouvelle enquête, Zone Blanche s'inscrit de plus en plus dans la filière du divertissement à base de « cul-terreux » (s'il s'agissait d'une série U.S., j'aurais dit redneck) - ici dans une version ardennaise - et d'isolement rural.

En proposant des épisodes aux enquêtes « auto-contenues » captivantes, tout en alimentant un fil rouge ambitieux, la série franco-belge ménage le court terme, tout en préparant une intrigue d'envergure. Plutôt bien vu en termes d'assuétude !

Dommage que l'héroïne soit une pétroleuse (badass) bien peu crédible. À force de vouloir en faire une forte tête, les auteurs réussissent à en faire un cliché. Toutefois rien de rédhibitoire non plus. 


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Massacres à New York [Jack Cannon / Claro]

C'est un « tweet » de J ack C arr (l'auteur de Terminal List ), qui souhaitait un bon anniversaire à N elson D e M ille, qui a aiguisé ma curiosité.  Si j'avais - je crois ? - vu une adaptation cinématographique de l'un des romans de D e M ille ( Le déshonneur d'Ann Campbell ), je n'en avais en revanche jamais lus aucun.  Mon choix s'est donc porté sur L'Île des fléaux , roman disponible à la médiathèque, et premier d'une série dont le personnage principal est un certain John Corey .  Mal m'en a pris.              Je crois que c'est la pire traduction qu'il m'a été donnée de lire. Dès les premières pages on trouve un « détective », des « officiers », en lieu et place d'un inspecteur et d'agents. Un peu plus loin mais guère plus, le traducteur confond le canon d'une arme et son barillet, et cerise sur le gâteau (c'est le cas de le dire), construit une maison en pain d'épices ( gingerbread qui pour le coup a ici l

Sandman : Neil Gaiman & Co.

... J e viens de terminer l'histoire intitulée Ramadan , une magnifique histoire certainement l'une de mes favorites avec celle de Calliope ( K elley J ones), en plus dessinée par P . C raig R ussell. Juste avant je venais de lire le premier tome de la série dans la collection Urban Vertigo (traduction de P atrick M arcel) et, décidément, ça ne sera pas ma période préférée du titre. Je suis bien content que lorsque je me suis remis à lire Sandman , le premier tome n'était pas disponible à la médiathèque où je suis inscrit, sinon je n'aurais peut-être pas continué si j'avais comme il se doit, commencé par lui. Déjà il y a quelques années j'avais achoppé sur les premiers numéros (plusieurs fois), cela dit il y a quand même des choses qui m'ont réjoui dans ce premier tome : le premier numéro, le traitement de John Constantine , la présence de  G . K . C hesterton et l'idée du "lopin du Ménétrier", l'épisode n°8, " Hommes de bon

La disparition de Perek [Hervé Le Tellier]

« — Tu oublies un truc important, ajouta Gabriel.  — Dis pour voir…  — C'est nous les gentils. » Créé, selon la légende, lors d'une discussion de bistrot qui rassemblait J ean- B ernard P ouy, P atrick R aynal et S erge Q uadruppani, la série Le Poulpe est un mélange d'influences.              Paradoxalement il s'agissait de contrer la littérature de gare qualifiée de « crypto-fasciste », représentée par les SAS de G érard de V illiers, ou la série de L’Exécuteur par D on P endleton. Des titres bien trop présents dans les libraires des gares hexagonales aux dires des mousquetaires gauchistes, dont la visibilisé (et le succès)  serait ainsi gênée grâce à un projet tentaculaire ( sic ) d' agit-prop littéraire.              Une envie néanmoins déclenchée par la déferlante du Pulp Fiction 1994 de T arantino (d'où le surnom du personnage éponyme), qui allait mettre à l'honneur (pour le pire) la littérature des pulp magazines américains. Cherchez l'er