« La clause de salaire » court récit éponyme (dans son titre original) de Philip K. Dick (ici dans une traduction révisée d’Hélène Coullon) concentre toutes les marottes du romancier californien :
<le personnage principal doté d'un savoir-faire, la mémoire, le gouvernement oppressif, la coupure avec le monde réel et la gémellité>.
Bref un précipité dickien qui en outre, démarre sur les chapeaux de roues.
Plongé in medias res, il m'a fallu un peu de temps pour me rendre compte que cette nouvelle était pourtant plutôt bancale. Le plus dur à croire n'étant pas les extrapolations science-fictives de l'auteur, mais plutôt tout l'aspect terre-à-terre de l'histoire.
Le natif de Chicago ne s’embarrasse pas de faire tenir la composante thriller de sa nouvelle, et multiplie les coups de chance et les heureuses coïncidences. Ce qui nuit pas mal à maintenir l'intérêt et la concentration. Même l'idée centrifuge de l'histoire est assez mal étayée.
Le résultat n'est pas totalement désagréable cela dit, mais semble écrit sous le coup de l'inspiration.
Une manière de formaliser une ou deux idées sans vraiment se préoccuper de la qualité de l'intrigue.
Ce qui sauve « La clause de salaire » est d'une part sa chute. Tellement incroyable que j' en suis resté comme deux ronds de flan.
Et son discours populiste sur la sauvegarde et la revanche du petit commerce et de l'artisanat.
Philip K. Dick n'a jamais caché son intérêt pour l'homme ordinaire, mais le laïus d'Earl Rethrick semble tout droit sorti d'un tract depropagande sensibilisation.
Au final « La clause de salaire » laissera plus sûrement une trace dans ma mémoire pour son versant populiste, dans le sens où ce courant politique défend le common man contre les groupes organisés et dominants, qui représentent une menaces pour la liberté et le bonheur de l'individu, que pour ses idées de Sf.
Comme précisé dans la version Folio Sf™ que j'ai lue, « La clause de salaire » a été adaptée au cinéma par John Woo ; je serais très curieux de savoir comment il a traité cet aspect ?!
Une nouvelle qui s'ajoute aux textes courts en lice pour le défi-lecture de Yogo !
<le personnage principal doté d'un savoir-faire, la mémoire, le gouvernement oppressif, la coupure avec le monde réel et la gémellité>.
Bref un précipité dickien qui en outre, démarre sur les chapeaux de roues.
Plongé in medias res, il m'a fallu un peu de temps pour me rendre compte que cette nouvelle était pourtant plutôt bancale. Le plus dur à croire n'étant pas les extrapolations science-fictives de l'auteur, mais plutôt tout l'aspect terre-à-terre de l'histoire.
Le natif de Chicago ne s’embarrasse pas de faire tenir la composante thriller de sa nouvelle, et multiplie les coups de chance et les heureuses coïncidences. Ce qui nuit pas mal à maintenir l'intérêt et la concentration. Même l'idée centrifuge de l'histoire est assez mal étayée.
Le résultat n'est pas totalement désagréable cela dit, mais semble écrit sous le coup de l'inspiration.
Une manière de formaliser une ou deux idées sans vraiment se préoccuper de la qualité de l'intrigue.
Ce qui sauve « La clause de salaire » est d'une part sa chute. Tellement incroyable que j' en suis resté comme deux ronds de flan.
Et son discours populiste sur la sauvegarde et la revanche du petit commerce et de l'artisanat.
Philip K. Dick n'a jamais caché son intérêt pour l'homme ordinaire, mais le laïus d'Earl Rethrick semble tout droit sorti d'un tract de
Au final « La clause de salaire » laissera plus sûrement une trace dans ma mémoire pour son versant populiste, dans le sens où ce courant politique défend le common man contre les groupes organisés et dominants, qui représentent une menaces pour la liberté et le bonheur de l'individu, que pour ses idées de Sf.
Comme précisé dans la version Folio Sf™ que j'ai lue, « La clause de salaire » a été adaptée au cinéma par John Woo ; je serais très curieux de savoir comment il a traité cet aspect ?!
Une nouvelle qui s'ajoute aux textes courts en lice pour le défi-lecture de Yogo !
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