En 2010, l'écrivain & traducteur Claro reçoit un livre, écrit par un canadien anglophone. Il est accompagné d'une lettre dans laquelle l'auteur y exprime son désir d'être traduit.
En 2017 paraît aux éditions de l'OGRE « La maison des épreuves » de Jason Hrivnak, traduit par Claro.
144 pages divisées en quatre parties : Introduction, La maison des épreuves section 1, La maison des épreuves section II et La maison des épreuves section III.
Parfois quelques lignes suffisent à sceller une poignée de main secrète avec un auteur, et vous voilà embarqué. Récit macabre et morbide, l'introduction est une façon de jeux interdits très immersif : « Telle était l’économie de base du Terrain d’essai : la torture en échange d’un aperçu de ce que le cœur désirait. [...] Nous concevions des épreuves dans lesquelles de vieux voisins séniles avaient droit à une journée de lucidité par an s’ils acceptaient de commettre un acte violent sur un de leurs proches. Et parce qu’il appartenait au Terrain d’essai d’attribuer des récompenses de plus en plus réduites, chaque épreuve devenait de plus en plus difficile et virulente au fil du temps. [...] Le voisin sénile était forcé de commettre des actes toujours plus horribles jusqu’à ce que ses proches l’abandonnent et que plus personne ne vienne le voir lors de ses journées de lucidité mal acquises.»
Et puis patatras !
Si la section 1 captive encore, la suite ennui profondément.
En effet Jason Hrivnak s'émancipe d'un récit traditionnel, et captivant, pour le champ de l'expérimental, lequel a eu sur moi des vertus surtout soporifiques.
Là où Claro confiait à son blog y avoir lu « diverses situations, souvent incongrues, toujours pertinentes, et profondément poétiques, où il faut choisir, prendre position. » et surtout un livre poignant.
Là où je n'ai vu qu'un long questionnaire, un QCM vite barbant, un roman bien trop conceptuel pour mes goûts
C'est un peu ma faute, car si je suis patient, ça ne dure jamais longtemps.
Mais trêve de plaisanterie, « La maison des épreuves » dont on a dit parfois qu'elle été mitoyenne à La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski, après une très captivante introduction, bascule selon moi dans un LDVELH (livre dont vous êtes le héros), voire un anti-manuel de suicide, comme le précise Claro (toujours sur son blog).
Rien dont je sois finalement très friand.
« La maison des épreuves » reste donc sur la marché, mais vous serez peut-être son prochain acquéreur ?
19 euros, prix net vendeur.
En 2017 paraît aux éditions de l'OGRE « La maison des épreuves » de Jason Hrivnak, traduit par Claro.
144 pages divisées en quatre parties : Introduction, La maison des épreuves section 1, La maison des épreuves section II et La maison des épreuves section III.
Parfois quelques lignes suffisent à sceller une poignée de main secrète avec un auteur, et vous voilà embarqué. Récit macabre et morbide, l'introduction est une façon de jeux interdits très immersif : « Telle était l’économie de base du Terrain d’essai : la torture en échange d’un aperçu de ce que le cœur désirait. [...] Nous concevions des épreuves dans lesquelles de vieux voisins séniles avaient droit à une journée de lucidité par an s’ils acceptaient de commettre un acte violent sur un de leurs proches. Et parce qu’il appartenait au Terrain d’essai d’attribuer des récompenses de plus en plus réduites, chaque épreuve devenait de plus en plus difficile et virulente au fil du temps. [...] Le voisin sénile était forcé de commettre des actes toujours plus horribles jusqu’à ce que ses proches l’abandonnent et que plus personne ne vienne le voir lors de ses journées de lucidité mal acquises.»
Et puis patatras !
Si la section 1 captive encore, la suite ennui profondément.
En effet Jason Hrivnak s'émancipe d'un récit traditionnel, et captivant, pour le champ de l'expérimental, lequel a eu sur moi des vertus surtout soporifiques.
Là où Claro confiait à son blog y avoir lu « diverses situations, souvent incongrues, toujours pertinentes, et profondément poétiques, où il faut choisir, prendre position. » et surtout un livre poignant.
Là où je n'ai vu qu'un long questionnaire, un QCM vite barbant, un roman bien trop conceptuel pour mes goûts
C'est un peu ma faute, car si je suis patient, ça ne dure jamais longtemps.
Mais trêve de plaisanterie, « La maison des épreuves » dont on a dit parfois qu'elle été mitoyenne à La Maison des feuilles de Mark Z. Danielewski, après une très captivante introduction, bascule selon moi dans un LDVELH (livre dont vous êtes le héros), voire un anti-manuel de suicide, comme le précise Claro (toujours sur son blog).
Rien dont je sois finalement très friand.
« La maison des épreuves » reste donc sur la marché, mais vous serez peut-être son prochain acquéreur ?
19 euros, prix net vendeur.
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