« Les Traducteurs » est un film à huis clos (ou presque) qui s'inspire des règles mises en place, lors de la traduction d'Inferno le roman de Dan Brown commercialisé en 2013. Où onze traducteurs avait été enfermés dans un bunker sous la garde de vigiles, par peur des fuites.
Confinés dans une sorte d'abris anti-atomique de luxe, 9 traducteurs vont donc devoir faire face à tout autre chose que ce à quoi ils s'attendaient, sous la houlette un brin méprisante d'Éric Angstrom, l'éditeur du bestsellers en question.
Hommage à Agatha Christie, « Les Traducteurs » adopte en effet sont dédain des règles, le film de Régis Roinsard est un whodunit astucieux. Il est d'ailleurs assez divertissant de tenter de faire la liste des clichés que le scénario détourne. Sorte de moteur à deux temps, il parvient à maintenir jusqu'au bout le mystère du pourquoi de la mise en scène du maitre-chanteur.
« Mon personnage a un côté méchant des années 1970 qui pourrait sortir d’un film de James Bond. » expliquera Lamber Wilson.
Si l'épine dorsal du kilafé est plutôt solide et machiavélique à souhait, le pathos dont la situation exacerbe (forcément) l'explosion, est cependant un peu trop appuyé pour mon goût.
Mais « Les Traducteurs », s'agissant d'un « mystère en chambre close », d'un film à énigme, se rattrape largement en évitant soigneusement l'ironie et l'humour à son endroit, lesquels caractérisent, bien trop souvent ce type d'histoire.
Le film y croit, et joue aussi le jeu qu'introduit son propre titre.
La distribution est y est donc internationale, et une large place est laissée aux sous-titres.
« Les Traducteurs » a été un très bon divertissement, dont la totalité gomme le ventre mou imposé par la réclusion de ses personnages, à savoir des scènes bien trop mélodramatiques pour être tout à fait honnêtes.
Si Lambert Wilson en éditeur suave et intéressé est excellent, et parfois caricatural, le reste du casting est à la hauteur de l'ingéniosité du scénario.
« Les Traducteurs » est en somme une très bonne partie de Cluedo™, à laquelle ont aurait invité des Colonels Moutarde et des Mademoiselle Rose dotés d'une épaisseur psychologique.
Une murder party d'une heure quarante, menée par un maître de jeu retors et brutal.
« La partie reprend »
Ici il s'agit de traduire Dedalus, écrit par Oscar Brach, un romancier aussi mystérieux que Thomas Pynchon.Confinés dans une sorte d'abris anti-atomique de luxe, 9 traducteurs vont donc devoir faire face à tout autre chose que ce à quoi ils s'attendaient, sous la houlette un brin méprisante d'Éric Angstrom, l'éditeur du bestsellers en question.
Hommage à Agatha Christie, « Les Traducteurs » adopte en effet sont dédain des règles, le film de Régis Roinsard est un whodunit astucieux. Il est d'ailleurs assez divertissant de tenter de faire la liste des clichés que le scénario détourne. Sorte de moteur à deux temps, il parvient à maintenir jusqu'au bout le mystère du pourquoi de la mise en scène du maitre-chanteur.
« Mon personnage a un côté méchant des années 1970 qui pourrait sortir d’un film de James Bond. » expliquera Lamber Wilson.
Si l'épine dorsal du kilafé est plutôt solide et machiavélique à souhait, le pathos dont la situation exacerbe (forcément) l'explosion, est cependant un peu trop appuyé pour mon goût.
Mais « Les Traducteurs », s'agissant d'un « mystère en chambre close », d'un film à énigme, se rattrape largement en évitant soigneusement l'ironie et l'humour à son endroit, lesquels caractérisent, bien trop souvent ce type d'histoire.
Le film y croit, et joue aussi le jeu qu'introduit son propre titre.
La distribution est y est donc internationale, et une large place est laissée aux sous-titres.
« Les Traducteurs » a été un très bon divertissement, dont la totalité gomme le ventre mou imposé par la réclusion de ses personnages, à savoir des scènes bien trop mélodramatiques pour être tout à fait honnêtes.
Si Lambert Wilson en éditeur suave et intéressé est excellent, et parfois caricatural, le reste du casting est à la hauteur de l'ingéniosité du scénario.
« Les Traducteurs » est en somme une très bonne partie de Cluedo™, à laquelle ont aurait invité des Colonels Moutarde et des Mademoiselle Rose dotés d'une épaisseur psychologique.
Une murder party d'une heure quarante, menée par un maître de jeu retors et brutal.
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