Arthur Qwak s'empare, avec cet album de bande dessinée, d'un cliché de l'ufologie et d'un nombre conséquent de lieux communs de la science-fiction, qu'il transforme en une histoire très originale, grâce à son héroïne atypique.
La colorisation et le storytelling ne sont pas pour rien non plus dans le dépaysement que procurera cette aventure.
La Lola Cordova qui donne son nom à l'album a une philosophie de la vie bien à elle, qu'on découvre dès la troisième planche : « Dans la vie c'est avec mon cul que je m'en sortais. Dans l'espace, il n'y avait aucune raison que ça change ».
Eh oui, Lola Cordova est donc une pute !
Et l'histoire qui va suivre tournera bien évidemment autour du sexe, car l'héroïne ne se contente pas de rencontrer des extraterrestres, mais des extraterrestres ...... libidineux.
Si Lola exerce un métier que réprouve la moral, Arthur Qwuak qui ne la juge jamais, lui donne en sus, l'occasion de se découvrir, tout au long d'un voyage initiatique qui aura de quoi faire rougir n'importe quel monomythe de passage dans le coin.
Vous prendrez soin de remarquer sur l'extrait ci-dessus ; le naturel des dialogues, et une mise en couleur toute aussi hors normes que Lola.
Ci-dessous une planche pour préciser de quoi cet album est le nom :
Mais Arthur Qwak ne se repose ni sur son étonnante héroïne, ni sur les situations cocasses que vous pouvez imaginer. Ni sur une mise en récit qui décape les rétines et des couleurs qui ne font rien pour que ça change. Non, Arthur Qwak soigne son scénario, brosse l'amateur de science-fiction dans le sens du poil, pour mieux en détourner les clichés. Et accouche d'une histoire captivante.
Si je me laissais aller, je dirais même que « Lola Cordova », en plus d'être une totale réussite, est une BD féministe. Et amusante. Un oxymore en somme !
Coïncidence, ma découvert de cet album, commercialisé circa 2005, est concomitante avec son prochain ripolinage par les éditions AKILEOS.
Qui annoncent dès juin 2020, des pages de bonus supplémentaires, des couleurs retravaillées, des dialogues itou, bref « Lola Cordova » fait peu neuve et change même de titre : « Apocalypse selon Lola ». Au moins celui-là annonce la couleur (sic).
104 pages pour 19 euros.
Vu les prix pratiqués aujourd’hui pour l'album original c'est (presque) cadeau !
En somme « Lola Cordova » est une découverte tardive, qu'il aurait néanmoins été mesquin de garder pour moi.
Bref lire « Lola Cordova » est non seulement recommandé, mais fortement conseillé. Âmes sensibles et moins de 18 ans s'abstenir.
Moi j'y retourne !
La colorisation et le storytelling ne sont pas pour rien non plus dans le dépaysement que procurera cette aventure.
La Lola Cordova qui donne son nom à l'album a une philosophie de la vie bien à elle, qu'on découvre dès la troisième planche : « Dans la vie c'est avec mon cul que je m'en sortais. Dans l'espace, il n'y avait aucune raison que ça change ».
Eh oui, Lola Cordova est donc une pute !
Et l'histoire qui va suivre tournera bien évidemment autour du sexe, car l'héroïne ne se contente pas de rencontrer des extraterrestres, mais des extraterrestres ...... libidineux.
Si Lola exerce un métier que réprouve la moral, Arthur Qwuak qui ne la juge jamais, lui donne en sus, l'occasion de se découvrir, tout au long d'un voyage initiatique qui aura de quoi faire rougir n'importe quel monomythe de passage dans le coin.
Vous prendrez soin de remarquer sur l'extrait ci-dessus ; le naturel des dialogues, et une mise en couleur toute aussi hors normes que Lola.
Ci-dessous une planche pour préciser de quoi cet album est le nom :
Mais Arthur Qwak ne se repose ni sur son étonnante héroïne, ni sur les situations cocasses que vous pouvez imaginer. Ni sur une mise en récit qui décape les rétines et des couleurs qui ne font rien pour que ça change. Non, Arthur Qwak soigne son scénario, brosse l'amateur de science-fiction dans le sens du poil, pour mieux en détourner les clichés. Et accouche d'une histoire captivante.
Si je me laissais aller, je dirais même que « Lola Cordova », en plus d'être une totale réussite, est une BD féministe. Et amusante. Un oxymore en somme !
Coïncidence, ma découvert de cet album, commercialisé circa 2005, est concomitante avec son prochain ripolinage par les éditions AKILEOS.
Qui annoncent dès juin 2020, des pages de bonus supplémentaires, des couleurs retravaillées, des dialogues itou, bref « Lola Cordova » fait peu neuve et change même de titre : « Apocalypse selon Lola ». Au moins celui-là annonce la couleur (sic).
104 pages pour 19 euros.
Vu les prix pratiqués aujourd’hui pour l'album original c'est (presque) cadeau !
En somme « Lola Cordova » est une découverte tardive, qu'il aurait néanmoins été mesquin de garder pour moi.
Bref lire « Lola Cordova » est non seulement recommandé, mais fortement conseillé. Âmes sensibles et moins de 18 ans s'abstenir.
Moi j'y retourne !
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